Star Wars - Clone Wars, tome 1 : La Défense de Kamino

Comme tous les amateurs de SF, l'arrivée du nouvel opus de la saga Star Wars me remplit d'impatience! Histoire de tuer le temps, j'ai décidé de plonger dans les oeuvres annexes que je n'avais jamais encore explorées: comics et romans au programme!
La Défense de Kamino se situe quelque part après le second film de la première trilogie et est, selon moi, à réserver aux amateurs de Star Wars. Il faut bien ça pour supporter des défauts inhérents aux genres comics qui à la longue se trouvent lassant. Des histoires courtes, inscrites dans une continuité, le principe est intéressant mais l'inconvénient est qu'on passe bien trop vite de l'une à l'autre et que lorsque les auteurs désirent une tension dramatique, crac, on tue un personnage rencontré ....allez, quatre pages plus tôt, ce qui n'a pas vraiment laissé le temps de s'y attacher! Et je ne parle pas de cette différence de traitement vestimentaire selon le sexe. Les Jedi mâles portent tous l'uniforme qu'on connait, les jedis femelles, à l'exception de Maître Ti, ont le ventre à l'air, des grands décolletés; ou pourquoi pas une intégrale tenue de cuir. Et ne commençons pas avec le personnage de Ventress, total look cuir moulant qui devrait empêcher totalement la moindre de ses cascades.
Trois étoiles tout de même, parce qu'il y a pour les fans quelques bonnes pages, comme tous les combats au sabre laser de Mace Windu dans la dernière partie.
Franchement, qui n'aime pas voir Samuel Jackson botter les fesses de tous les vilains de la semaine à grands coups de sabre laser lavande?

Star Wars est l'une des sagas cinématographiques parmi mes préférés. C'est donc avec bonheur que je me suis plongé pour la première fois dans une série Bd traitant de l'univers inspiré par Georges Lucas. Cela perpétue un peu mon plaisir de fan.

J'ai bien apprécié le fait qu'au-delà de toutes ces batailles intergalactiques dans différents mondes, on s'intéresse également au côté humain des divers protagonistes. Vont 'ils basculer ou pas dans le côté obscur de la Force? Terrible dilemme pour certains d'entre eux tant la République est bien corrompue.

On retrouve les personnages principaux de la seconde trilogie mais on découvre également de nouveaux personnages au demeurant fort intéressant comme Quinlan Vos.

A partir du tome 5, j'ai senti que l'histoire devenait de plus en plus intéressante avec un dessin de qualité et des couleurs magnifiques. le rendu est tout à fait impeccable et nous plonge dans cet univers galactique.

Je n'ai pas tellement apprécié le fait qu'il n'y ait pas un ordre chronologique plus précis entre les différents tomes. Ainsi, le tome 3 relate d'évènements se situant après le tome 4 qui opère un retour en arrière. Trop de découpage, série également trop longue. Il faut s'accrocher. Des noms à rallonge, un scénario confus par moment.

Au final, j'ai le sentiment qu'il n'y a pas de grandes révélations de ce que nous savons déjà. Bien sûr, il faut bien connaître l'univers Star Wars pour apprécier. Cependant dans l'ensemble, cette série est plutôt bien réussie.

La première chose qui frappe, c'est le dessin. Deux premiers personnages féminins et elles ont toutes deux le nombril à l'air, des poitrines pigeonnantes et exactement la même silhouette, il n'y a qu'à changer la tête. D'ailleurs, Quinlan et Aylala sont tous deux sous couvertures et pas en uniforme Jedi, deviner qui porte une armure couvrante et qui est dans le risque de voir tout sortir d'un vague bout de tissu à la moindre acrobatie?
Gagné...
Franchement, c'est tellement habituel que c'en est lassant et complètement ridicule. J'aurais bien mis trois étoiles et j'en ai retiré une pour le principe. La première partie du volume m'a donc donné envie de le jeter par la fenêtre (et cet arc narratif ne s'arrange pas au fil des albums. On ne sait jamais rien de plus que Khaleen qu'elle s'habille comme une strip-teaseuse et ferait tout pour Quinlan. Vous parlez d'un cliché.) La partie sur la défense de Kamino n'est pas trop mal, sans casser trois pattes à un canard, la meilleure scène reste la très courte en Quinlan et Obi-wan, on ne se concentre pas assez sur ce que sont les relations amicales normales entre deux Jedi, à tout le temps parler d'Anakin. Et les morceaux avec Shaak Tii et Merai sont le meilleur morceau de l'album tout court: pour de le SF space opéra, Star Wars manque parfois singulièrement d'alien!
La partie avec Windu est celle avec les dessins les plus sympa: les scènes de sabre laser sont super bien foutues!

Ce premier tome de la série "Clone Wars" fait partie des premières extensions de cet univers suite à l'épisode II : "L'Attaque des Clones". La série animée n'existait même pas encore.

L'univers étendu de Star Wars n'a plus vraiment de limité. Si on peut y trouver des récits de qualité, ce n'est pas toujours le cas. Mon avis est très mitigé pour le présent tome.

Je n'ai pas de reproches à faire aux dessins qui sont fidèles, notamment aux acteurs des films.
Par contre, pour les histoires c'est autre chose. J'ai eu le sentiment qu'un certains nombres d'incohérences apparaissaient ici. Des petites choses qui n'allaient pas.
Le point positif c'est tout de même que les auteurs apportent de la matière à un univers déjà bien vaste. Des thèmes intéressants y sont abordés mais pas suffisamment approfondis. Dommage.

Loin d'être fan de Star Wars (films ou BD), j'ai pris le tome 1 des Clone Wars par curiosité et parce que mon fils le voulait à la bibliothèque.

Les scénarios sont plaisants. Les dessins aussi.

Si j'ai bien compté, il y a 5 histoires, et seule "Schisme", la dernière, se détache réellement. 40 pages permettent de mieux développer et d'aller en profondeur, là où les 4 autres récits restent assez bateau.

Mention toute particulière au découpage des planches. Vu mon âge, j'ai retrouvé (un peu) de la technique de Philippe Druillet, ces planches gigantesques en pleine page, sur lesquelles viennent se surimprimer de plus petites cases qui agissent comme des loupes sur la page complète. Idem pour les cases ou les personnages qui empiètent sur les autres. Cela donne parfois une impression d'envahissement, mais souvent cela sert le récit par ce souffle oppressant. Par contre, côté caricature, aucun des 3 dessinateurs n'est un expert. On reconnaît à peine l'acteur ayant servi de modèle...

Côté scénario, John Ostrander maîtrise bien le suspense et servis par Jan Duursema, ses scénarios m'ont bien plu.

Je n'irai pas jusqu'à dire que la suite est attendue avec impatience, mais cela se laisse lire.