AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782268090924
48 pages
Les Editions du Rocher (06/09/2017)
2.88/5   4 notes
Résumé :
C'est l'histoire vraie d'un garçon propulsé chef de village, contre sa volonté. Pour être fidèle à la parole qu'il a donnée à son père, il doit aller encore plus loin. Ne plus craindre les esprits, comprendre et épouser la « religion des Blancs ».
Comme son éléphante au caractère acariâtre, Pukamo, le destin de Preu Po Pou semble bien difficile à dompter ! Pour commencer, il ne connaît aucun « Blanc », et comme tous les Karens, il a très peur des esprits.
>Voir plus
Que lire après Suis l'homme en blancVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Preu Po Pou est un jeune garçon de l'ethnie Karen en Thaïlande. Il veut réaliser le dernier souhait de son père qui vient de mourir : "Suis l'homme en blanc" La route sera longue pour réaliser son souhait.
L'histoire de Preu Po Pou est une histoire vraie. La découverte du peuple des Karens qui vivent près de la frontière birmano-thaïlandaise est très intéressante à connaître. Les dessins de Jean-François Cellier sont magnifiques même s'il manque parfois de précision dans les détails. Cependant, une relecture permet de comprendre quelques points. Je ne m'attendais vraiment à une histoire de conversion, ce point-là m'a un peu désabusée. Mais j'ai aimé les rôles des animaux dans cette bande dessinées qui rattachent Preu Po Pou à ces anciennes croyances. A la fin, deux pages permettent de comprendre le peuple karen et la rencontre de Preu Po Pou avec l'"homme en blanc".
Merci à Masse Critique et aux éditions du Rocher pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          260
C'est l'histoire vrai d'un garçon thaïlandais de l'ethnie Karen. Quand son père décède, celui-ci lui demande de suivre l'homme en blanc. Preu Po Pou va donc partir sur son acariâtre éléphante mais il ne trouvera pas l'homme en blanc, car c'est lui qui viendra à lui.

Un récit initiatique qui parle d'une ethnie méconnue qui a été durement secouée par le guerre avec la Birmanie. Une histoire vraie complétée par deux pages explicatives à la fin de la bande dessinée.
Ca manque un peu de densité mais dans l'ensemble ce fut une jolie découverte sur ce pays encore plein de traditions. Mais j'aurai aimé une immersion un peu plus complètes, en savoir un peu plus sur la guerre avec les Birmans voir sur les différentes traditions qui régissaient la vie de ces tribus.

Le dessin est un peu particulier. Un trait assez épais, très charbonneux mais très nature. C'est son point le plus fort, on croirait des traits d'encre de chine au pinceau. les couleurs aquarelles sont parfois sublimes. Il y a de belles cases, d'autres un peu plus confuses.

Je remercie l'édition du rocher pour cet envoi dans le cadre de la masse critique babelio!
Commenter  J’apprécie          150
Une BD qui nous emmène en Thaïlande et en Birmanie dans la tribu des Karens.
Ca pourrait être très intéressant, apprendre à connaitre une autre culture d'une région qu'on connait très peu est toujours enrichissant, malheureusement dès le départ on est un peu perdu. Il n'y a pas vraiment de contexte. On voit des étrangers arriver chez le vieux Preu Po Pou qui leur raconte son histoire. Mais on ne connait ni le lieu, ni la date, ni le pourquoi de leur visite... du coup on ne sait pas trop à quoi s'attendre et on a du mal à se plonger dans l'histoire.
Un récit sous forme de quête initiatique avec une certaine douceur dans la narration. J'aurais voulu en apprendre un peu plus sur le quotidien.
Les dessins nous offre parfois de belles cases avec des couleurs vives. Parfois moins avec des visages non détaillés. J'aurais aussi voulu découvrir les beaux paysages de l'Asie.

Je reste un peu sur ma faim avec cette BD.
Commenter  J’apprécie          100
Quand on propose à des lecteurs de recevoir un livre en échange d'une critique, rares sont ceux qui refusent cette opportunité...
Je ne suis pas un lecteur assidu de BD, loin s'en faut, mais pourquoi pas, en lire une de temps en temps, surtout quand elle vous permet une vraie découverte, et ce fut le cas de "Suis l'homme en blanc"..
Preu Po Pou est un vieil homme, chef d'un village Karen,, en Birmanie. Il reçoit 2 visiteurs auxquels il raconte comment, encore enfant, il est devenu, un peu contre son gré chef de son village ...
Passionnant début qui permettra à beaucoup sans doute de découvrir cette tribu de Birmanie, oppressée par la junte birmane et la vie de cet homme auquel son père, avant de mourir, a dit "Suis l'homme en blanc" ...Mais qui est l'homme en blanc?
Dessins simples, pour illustrer un scénario qui, certes nous en apprend un peu plus sur cette ethnie, son culte et sa crainte des esprits notamment, mais qui surtout nous laisse un peu sur notre faim, et poussera le lecteur à chercher à en savoir un peu plus, sur cette ethnie, sur la répression birmane, sur l'histoire de la Birmanie..
Tout n'est pas développé, loin de là, mais souvent suggéré : un avion japonais vrombissant pour rappeler l'occupation de la Birmanie....
Il faut aller au delà des images et des textes des 30 premières pages et ne pas hésiter à chercher dans des encyclopédies ou sur Internet afin de compléter les suggestions de la BD...
Des grandes absentes dans les images et les textes, toutefois : les femmes ! Elles ne sont que mentionnées : parce qu'elles souffrent au moment de l'accouchement, leurs fils, à l'adolescence, se feront tatouer les jambes...Rien de plus. Et pourtant une partie de ces femmes Karen sont ces femmes girafe, portant de lourds colliers au cou afin de l'allonger. Jamais vous ne les verrez, ni elles, ni les autres vêtues de belles robes brodées.
Mais toute cette BD et toutes ces premières pages ne sont là que pour amener les 10 dernières pages présentant la rencontre de Preu Po Pou adolescent rencontrant le père Quintard, prêtre missionnaire, fondateur de dispensaire, et surtout qui fut l'un des prêtres qui convertirent cette ethnie à la religion catholique.
Ces dernières pages sont certes culturellement interessantes, mais en grande partie des pages de catéchisme, des pages de prosélytisme presque, par lesquelles les deux auteurs et l'éditeur donnent l'impression de vouloir convaincre le lecteur de suivre lui aussi l'homme en blanc.. J'avoue que j'ai été dérangé par le caractère insistant de plusieurs de ces images ou de ces textes, confortés pas une partie de la présentation des pages d'annexes.
Félicitations toutefois pour la qualité graphique des dessins des personnages ou des paysages, y compris des incrustations...
Une BD à lire bien sûr, lentement et attentivement afin de profiter des détails de chaque image, de chaque bulle. Certains seront peut-être dérangés par certains textes, par ces petits prêches, mais il faudra mettre à profit les textes et les images en se documentant sur cette ethnie, sa culture, son passé, ses coutumes, et considérer cette BD comme une porte qui peut en ouvrir d'autres...
A chacun d'ouvrir la porte qui lui convient. Pas forcément celle de l'éditeur, celle de l'Esprit sain. En tout cas en ce qui me concerne.
Merci à Babelio pour m'avoir offert cette opportunité de lecture dans le cadre de l'opération Masse critique

Lien : https://mesbelleslectures.co..
Commenter  J’apprécie          50


critiques presse (2)
BoDoi
15 novembre 2017
Si l’ensemble manque un peu de densité, cette histoire, entre fable et réalisme, révèle une certaine sensibilité.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
29 septembre 2017
Il y a des albums qui accrochent par un titre, une couverture, un graphisme et, au final – et c’est tant mieux – par le sujet qu’ils traitent. C’est le cas de « Suis l’homme en blanc ».
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
-Ce pays est bizarre... Si on avait dit qu'on avait faim il ne nous aurait pas nourris?
-non, la règle du jeu c'est que de toute façon on mange, alors il faut protester, ça les amuse...
Commenter  J’apprécie          90
- Ils disent que pour vivre, tu dois sacrifier aux esprits, mais où est l'homme qui n'est jamais mort ?
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Thomas Oswald (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas Oswald
Mon hymne au scoutisme - Le Zoom - Thomas Oswald - TVL
autres livres classés : thailandeVoir plus


Lecteurs (10) Voir plus



Quiz Voir plus

Livres et auteurs chez PKJ (pocket jeunesse)

Qui est l'auteure de "Eleanor & Park" et "Carry on" ?

Cat Clarke
Marika Gallman
Rainbow Rowell
Jo Witek

20 questions
82 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature pour adolescents , jeune adulteCréer un quiz sur ce livre

{* *}