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Critique de Crossroads


Lorsque l'on garde d'un récit un souvenir jubilatoire, c'est tout naturellement, empreint d'une certaine et bien légitime excitation toute en retenue, que l'on se penche sur son pendant à bulles histoire de rejubiler un chouïa.
Ben des fois, faudrait pas.

24 heures de la vie d'une femme en est l'exemple parfait.
Le problème, une dichotomie plus que gênante entre le vocabulaire usité et le contexte historique tristement actualisé.
Ça ne matche absolument pas entre un vocable de début XXe et une recontextualisation dans les années 80.

Le dessin est plutôt agréable mais la gêne persistante ressentie à la lecture des toutes premières planches finit par lasser, pire, irriter. Ami Génois, rien de personnel...
Je ne retrouve pas le charme désuet évoqué alors par Zweig.
Je me fade une histoire tristement banale qui n'a d'autre intérêt que d'avoir été initialement contée par un orfèvre des mots qui se suffisaient alors à eux-mêmes.
Au fallacieux mais néanmoins louable prétexte de "reboot en mode sans échec", nul besoin d'y accoler des dessins, surtout s'ils contribuent, au final, à dénaturer une oeuvre première d'une force et d'une intensité que l'on pressentait déjà complexes à imager.

24 heures de la vie d'une femme.
Tiens, j'aurais dis bien plus...
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