AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Réseau Papillon tome 1 sur 6
EAN : 9782822221283
56 pages
Jungle ! (10/01/2018)
3.31/5   93 notes
Résumé :
1940 – La France est occupée. Dans un village de Normandie, ils doivent apprendre à vivre aux côtés de l’ennemi pendant que s’organise la Résistance. Gaston et sa bande, Bouboule, Doc et Elise, sont bien décidés à défendre leur pays, malgré leur jeune âge. Au cours d’une réception organisée par les nazis, Gaston surprend une conversation importante : un convoi d’œuvres d’art va être détourné par les soldats d’Hitler. Pour les quatre amis, c’est l’occasion d’agir.
Que lire après Le Réseau Papillon, tome 1 : Aux arts, citoyens !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,31

sur 93 notes
5
5 avis
4
9 avis
3
8 avis
2
7 avis
1
2 avis
France. Paris. Septembre 1939.

Un mystérieux convoi quitte le Louvre… Qu'y a-t-il donc à son bord qui justifie ce départ en pleine nuit ? Même les contrôles de police doivent être évités !

Un village de Normandie. Juillet 1940.

Ils sont quatre. Comme les Mousquetaires. Sauf que chez les Mousquetaires, il n'y avait pas de fille ! Ici, il y en a une : Elise (nom de code : Princesse). Et Elise aurait aimé être un garçon parce que les filles on ne les laisse jamais rien faire ! Et puis, « Princesse », quel nom de code ridicule ! Pourtant, Gaston (nom de code : Chef) préfère nettement qu'Elise soit une fille parce que… Non, mais dites donc ! Vous êtes de la Gestapo ou quoi ?
Le groupe comprend aussi Edmond (nom de code : Doc), le petit génie du bricolage qui sait beaucoup de choses. Mais comment fait-il pour savoir tout ça ? Il lit ! Il lit beaucoup et il apprend ainsi beaucoup de choses.
Et enfin, il y a François (nom de code : Bouboule). Pourquoi Bouboule ? Heu… Sa physionomie générale n'y est peut-être pas étrangère.

Les Allemands occupent le village… Mais aussi le château du comte de Giroie ! Elise et Gaston apprennent par hasard que Göring va venir. Les quatre aventuriers-résistants en culottes courtes décident de se muer en espions pour découvrir ce que cache cette venue…

Critique :

Voilà une bande dessinée sympathique qui s'adresse à un public d'enfants, idéalement les 8 à 12 ans. Les Allemands parlent français (même entre eux, sic) ce qui permet aux aventuriers de comprendre leurs projets. le scénario est intéressant parce qu'il explique aux enfants comment Hitler et Göring volaient les joyaux artistiques dans les pays occupés. Mais on est loin de l'intérêt de la série « Les Enfants de la Résistance ».
Commenter  J’apprécie          203
Au début de la Seconde Guerre Mondiale, alors que les Nazis ont envahi la France, ils réquisitionnent des biens et oeuvres d'art. Certains tableaux sont cependant sauvés du Louvre et conduits en sécurité à Chambord. Un groupe d'enfants, Edmond dit Doc, François dit Bouboule, Elise ou Princesse et Gaston appelé Chef, surprennent une conversation à ce sujet. Ils veulent malgré leur jeune âge faire échouer ces plans et empêcher le transfert. Ils arrivent à monter à bord du train qui transporte ces oeuvres de maîtres et à évincer les Allemand en charge du convoi.

Je m'intéresse beaucoup aux livres ayant pour sujet la Seconde Guerre Mondiale et je ne connaissais pas cette série, le réseau Papillon. Ce premier tome se lit très rapidement et facilement, il peut être lu par de jeunes lecteurs à partir du collège à mon avis, qui s'intéresseraient au sujet.
Le graphisme est simple, sans détail qui surchargerait l'image. Les couleurs principalement utilisées sont le beige, le bleu, le kaki qui s'accordent bien à cette période troublée.
On est plongés immédiatement en plein coeur de l'histoire et on fait connaissance du groupe d'enfants directement.
Néanmoins, même si cette BD est sympa, il y manque un petit quelque chose pour susciter encore plus l'émotion. J'espère que les autres tomes réussiront à éveiller ce sentiment pour rendre cette série vraiment attachante et unique.
Commenter  J’apprécie          170
Cette Bd jeunesse est parue récemment, en 2018, et à mon sens, bien que relatant une période pertinente, manque cruellement d'originalité. Déjà, pour ceux qui sont des lecteurs de BD historiques, "Le réseau Papillon" est un calque majeur de la BD "Les enfants de la résistance", ce qui aurait pu aller, mais également un calque de la BD "La guerre des Lulu". Ajoutez une bonne dose de stéréotypes et le compte est bon.

Quatre enfants, donc, affublés de "Nom de code" aussi clichés que le laisse supposer leur physique, se sont organisés un QG secret dans une cabane perchée ( La Guerre des Lulu) et font parti de la Résistance française contre les envahisseurs allemands ( Les enfants de la Résistance).

"Chef" ( Nom civil: Gaston) n'a pas volé son nom, c'est le leader, beau, intelligent, qui ressemble à Sasuke Uchiha de "Naruto" avec la gentillesse qui sied au protagoniste, néanmoins. Et ce petit meneur a bien sur le béguin pour la seule fille du groupe, Élise , alias "Princesse" ( Non, sérieux?) , une version miniature de Élise, rouquine magnifique de la série "Assassin"s Creed". Incroyable de voir qu'une BD historique reproduit le stéréotype féminin le plus archaïque de l'Histoire. Puis, parce qu'il en faut bien un, nous avons Edmond, alias Doc ( tiens, Emmett Brown!) qui, bien sur, porte des lunettes et sait tout sur tout. Et parce qu'il faut bien un quatrième à ce quatuor , on a mit "Bouboule", le faire valoir des trois autres, avec sa manie de grignoter qui le rend si "rond". ( soupir) Ouais, on ne fait pas dans la fraicheur avec ce quatuor et ce d'autant que leur archétype propre, à savoir "Le beau gosse boss-des-bécosses", "la belle-fille-de-service", "le génie-à-lunette" et "le-gars-ordinaire-gaffeur", constituent à peu de choses prêt leur personnalité. Ils manquent de relief, de profondeur. On les voit venir à des kilomètres. Donc, c'est très surfait.

Puis, l'histoire, qui reprend celle des "Monuments Man", mais du côté des villageois. Si on comprend l'enjeu, l'action elle manque de fluidité et de clarté. Et j'avais l'impression dérangeante de relire "la guerre des Lulu" avec leur cabane dans les arbres, puis le trio des "Enfants de la Résistance" avec leur conspiration secrète avec la Résistance adulte de leur petit village français. Donc, si je résume, il n'y a rien de nouveau dans cette BD! Je me demande comment les auteurs ont pu penser innover avec tout ce déjà-lu.

Le tout manquait donc de personnalité et de substance. Je suis très déçue. le quatuor n'a pas la vive intelligence des "Enfants de la Résistance", ni la débrouillardise des Lulus. En fait, je ne saurais dire ce qu'ils ont, hormis le désir partagé de tous les français de botter le cul des allemands hors de France, mais ça n'a rien de très unique. Et je dois souligner que dans les BD jeunesse historiques relatifs à la seconde guerre mondiale, généralement, on y dénonce quelque chose, des abus, des traitements injustes, des vérités cachées, des vérités oubliées, bref, des éléments susceptibles de nourrir notre quête de compréhension de ce pan de notre Histoire ou à tout le moins nous renseigner. C'est en tout cas généralement le propre de la BD Historique. Ici, la seule chose de vraiment nouvelle que j'ai pu constater est le fait que les allemands allaient à l'Église avec les Français, puisque leur religion est la même. Ce devait être assez tendu! J'ai aimé cet élément de l'histoire dans la BD.

Mais bon, si vous n'avez jamais lu "Enfants de la Résistance" ou "La Guerre es Lulu", il est possible que cette Bd ait donc une grande pertinence. Mais le reste demeure un peu plat, même le dessin, qui manque d'expression et le scénario, qui est un peu boiteux. Les couleurs sont bien, pour leur part.

Au final, je m'étais dit que j'allais lire la suite de cette Bd juste pour la question historique, mais trois ans plus tard, elle ne fait toujours pas envie alors je laisse tomber.

Pour un lectorat à partir du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
Commenter  J’apprécie          42
Premier tome d'une série de BD pour les plus jeunes mettant en scène des adolescents voulant participer à "l'effort de guerre" en aidant un réseau de résistance.

Un côté club des cinq, un côté guerre des boutons avec des actions et des dialogues parfois comiques parfois plus sérieux qui font de ce récit un témoignage un peu rudimentaire d'une part de l'histoire d'anonymes durant le conflit de la seconde guerre mondiale .

Dans la lignée de :"les enfants de la résistance" en moins vraisemblable.


Commenter  J’apprécie          120
Alors… que dire ? Peut être attendais-je trop de ce premier tome ? Pourtant, j'avais entendu ma libraire exprimait un avis mitigé dessus et je comprends maintenant pourquoi. L'histoire s'inscrit durant la seconde guerre mondiale jusqu'après la capitulation de la France sous le gouvernement de Pétain donc. Nous retrouvons quatre jeunes qui sont bien décidés à virer les « boches » de la France et de faire vivre la Résistance à leur manière aussi.


On commence directement avec Doc (Edmond), un gamin surdoué qui trafique un poste radio. Voyez ici la bourde ? La radio, à cette époque, était le nec ultra de la technologie ! Il passe donc pour le petit génie de la bande de par ses connaissances qu'il apprend en lisant. Ce personnage est contradictoire envers lui-même. le Chef (Gaston) lui pose la question de l'importance des oeuvres d'art. Sa première réponse est très enfantine « ça coûte des sous ; et puis il y en a quand même des belles, et des très vielles » puis dans la case suivante, il a une autre réponse très adulte, « ça montre la puissance culturelle d'un pays ». Si sa deuxième réponse est aussi intelligente, il devrait donc développer une réponse plus mature pour la première question.

On en vient à Gaston (Chef). Pourquoi est-il le chef ? Je me le demande ! Il n'a aucune culture qui est criante de vérité avec sa seule phrase « Moi, j'aime pas lire ». le seul fait qu'il soit chef, c'est parce qu'il l'a décidé et l'impose, point ! En plus de son attitude étrange, il n'a pas les bonnes réactions quand il faut – ni même aucun des enfants, je reviendrai dessus – il est macho. Les interactions qu'il a avec les autres personnes me semblent vides. Sans parler de la fausse romance entre Princesse (Elise) et lui qui est complètement inutile.

Pour les deux autres personnages, donc Princesse (Elise) et Bouboule (François), je ne sais pas pourquoi ils sont là. Enfin, Elise est peut être là pour la pseudo-romance et une présence féminine… Mais Bouboule est un goinfre qui dans ce premier tome n'a pas vraiment montré son utilité. Cependant, il va servir de « levier » pour le second tome parce qu'il doit rendre visite à sa tante à Paris.

Après les personnages, que dire de l'histoire… Elle a un bon fond. Elle aurait pu être intéressante si elle n'avait pas un scénario mal ficelé. Entre les deus ex machina et les gamineries, en passant par une absence de bonnes émotions, ce premier tome ne m'a tiré que des soupirs !

Ici, les deux ex machina sont donné par le dieu des hasards et des bonnes répliques. le premier, Gaston et Elise sont sous une voiture allemande avec les nazis devant, surveillant un pont. Deux nazis et une voiture sur un pont. Ils arrivent à se faufiler sous la voiture après qu'ils aient marché sur une brindille. Les nazis se retourne – POP – les enfants sont derrière/sous la voiture ! Alors que sur l'image, la voiture est à une certaine distance des enfants et juste à côté des nazis ! Comment c'est possible qu'ils n'aient rien vu ?! Ils sont aveugles, ces ennemis… Comment ils ont gagné la guerre ? Elise se cogne contre la voiture quand elle est en-dessous avec Gaston. Un nazi se couche directement – ET HOP – les enfants courent dans une rue plus loin… Ils ont inventé la téléportation en fait.
Et il en existe quelques uns comme ça. La fenêtre s'ouvre brusquement dans un bureau fermé avec deux hauts dignitaires allemands – C'est le vent ! Deux enfants chutent d'un balcon – C'est un chat ! Ils se disputent sous la fameuse fenêtre ouverte – certes, il pleut – mais des voix qui se disputent, s'entendent quand même ? Non, en plus d'être aveugles, ils sont sourds… Comment ils ont gagné la guerre ?!


Pour les attitudes, j'ai un exemple parfait. Edmond manque de tomber d'un train en marche. Il est rattrapé par Gaston. Ils se remettent dans le wagon et ils se lancent deux répliques sur la possible mort de Edmond et puis on passe à autre chose. C'est vrai qu'un enfant à peine sorti de la primaire reste impassible face à sa propre mort. Aucune larme, une peur légère. C'est l'occupation en France, d'accord, mais les personnages restent des humains, de surcroît des enfants !

Les dessins sont un peu trop adultes pour un public jeunesse comme tend à l'être cette BD. Mais ils restent compatibles avec le sujet abordé.
Lien : https://shurylecture.home.bl..
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (4)
Bedeo
04 avril 2018
Le dessin est quand à lui admirable de simplicité et de qualité. Le trait est léger, l’image très colorée et le tout sert à rendre l’atmosphère non pesante pour un côté plus ludique et accessible. C’est agréable à l’œil et sort des dessins parfois caricaturaux des albums jeunesse.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
14 février 2018
Cet album marque le début de la série Le réseau Papillon. Reste à voir si, soixante-dix ans après la Deuxième Guerre, ce propos intéressera durablement les jeunes vivant dans une Europe unifiée.
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
07 février 2018
Les jeunes lecteurs ont une histoire bien adaptée à leur âge, sur un sujet pouvant pourtant être difficile. Côté graphisme, le tandem Nicolas (dessin) et Vérane (couleurs) Otéro s’oriente également dans un style jeunesse avec succès.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
22 janvier 2018
N'hésitez pas à vous procurer les aventures de ces jeunes résistants en herbe. Un premier tome qui nous met l'eau à la bouche et qui donne envie de découvrir la suite.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Wahou ! Un Vermeer. Je n'aurais jamais pensé pouvoir un toucher un, un jour.
- C'est qui, Vermeer?
- Un peintre néerlandais, c'est son oeuvre la plus célèbre. Elle date de 1668.
- Mmh... Tu sais toujours tout, je sais pas comment tu fais.
- Ben, je lis tout simplement.
- C'est pas faux. Moi j'aime pas lire.
Commenter  J’apprécie          10
- Tu sais, la guerre, c'est moche, fils, on n'en revient jamais entier.
Commenter  J’apprécie          50
Si j'aurais piqué vos goûters à tous, vous auriez fait une sale trombine.
Commenter  J’apprécie          30
Au fait, Princesse, moi je préfère que tu sois une fille.
Commenter  J’apprécie          30
Un excellent moment de détente avec une jolie graphie, une intrigue autour du vol des objets d'art par les Nazis qu'un groupe d'enfants, me faisant penser au club des cinq, déjoue. Une très bonne surprise !
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Franck Dumanche (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Franck Dumanche
La bataille de Claudine 1
autres livres classés : résistanceVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (186) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5188 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}