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Akira tome 1 sur 14
EAN : 9782723412162
184 pages
Glénat (14/12/1990)
4.26/5   296 notes
Résumé :
Néo-Tokyo, an 2030. Nous sommes trente-huit ans après la troisième Guerre mondiale. Le grand cataclysme a dévasté la planète. Depuis, le monde a entamé sa reconstruction. La capitale japonaise n'est plus qu'une espèce de gigantesque poubelle high-tech. Une nuit, une bande de jeunes motards fait une rencontre étrange: celle d'un enfant au visage de vieillard, doté de bien curieux pouvoirs. Ils ne le savent pas encore, mais le processus de réveil d'Akira vient de comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu ce livre pour le challenge multi-défi : quitte à emprunter un manga ou un roman graphique d'un auteur japonais, autant essayer de choisir un des plus appréciés. J'ai bien accroché à la première planche, très simple, très belle et qui cadre bien le propos : de la science-fiction, catégorie post-apocalyptique. En 2030, 38 ans après l'Apocalypse, une bande de jeunes adolescents fait la course en moto ; Tetsuo veut épater ses copains et fonce en tête. Il a un accident en cherchant à éviter un drôle de bonhomme au corps d'enfant avec une tête de vieillard. A partir de ce moment interviennent une jeune fille, Kay ainsi que Ryu, qui essaient d'attraper le bonhomme. L'armée intervient et chasse la bande d'ados. Tetsuo est pris en charge (hôpital?). L'histoire promet d'être riche et complexe, avec ce tome on n'a que les balbutiements, le tout début, par contre on fait connaissance avec beaucoup de personnages, et c'est parfois peu évident de s'y retrouver. Passé les premières pages je n'ai pas aimé les graphismes, ou plutôt leurs couleurs (quand les seules couleurs sont le vert sapin, le lie-de-vin et le bleu marine, on n'y voit rien). Apparemment l'original est sans couleurs et j'aurais sans doute préféré. le graphisme lui-même est bon, en particulier, ceux des enfants-vieillards. Ce que je n'ai pas du tout apprécié c'est les passages abrupts et incessants d'une scène à une autre alors que la scène précédente n'est pas encore bien compréhensible. le lecteur, en tout cas moi, est dans le brouillard, parfois j'avais du mal à savoir si on était dans un autre lieu ou pas. C'était un peu trop confus et hermétique à mon goût. Au final cela ne gêne pas la compréhension mais c'est peu agréable. J'ai bien aimé l'univers créé et l'impression que les personnages sont assez complexes. C'est un premier tome, et même plutôt un premier chapitre. Je comprends que cette série puisse être addictive ; si j'avais eu la suite sous la main peut-être aurais-je continué, mais je vais m'arrêter là. C'est dommage car l'intrigue a l'air excellente, mais ce n'est pas pour moi.
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Tels des éclairs, de jeunes motards sillonnent une immense mégalopole construite sur les cendres de l'ancienne, en quête de sensations fortes et d'affrontements pour rythmer leur quotidien. Ils sont, comme une majeure partie de la jeunesse de ce nouveau millénaire auréolé sous le symbole de "l'après", marginalisés et mit à l'écart dans des établissements de redressements où violence fait loi.

Si Ottomo, auteur de cette oeuvre qui a su en influencer tant d'autres, y dévoile ses craintes les plus profondes concernant l'avenir d'un Japon post-Nagasaki/Hiroshima, il y dévoile aussi celles plus collectives du peuple japonais dont les traumatismes sont alors encore profondément ancrés dans les mentalités. Une véritable catharsis graphique opère alors.

La peur du nucléaire est personnifiée sous les traits d'un enfant qui, en apparence, semble innocent mais dont les expériences militaires menées sur lui l'ont fait évolué à l'état d'entité destructrice. Cet enfant est l'objet d'une véritable lutte entre diverses factions pour s'octroyer son pouvoir, ce qui finira par amener le récit à subir une violente coupe. Je parle ici de la fameuse scène de la sphère noire, élément que l'on retrouvait déjà en introduction de l'oeuvre.

Elle est alors en train de s'étendre. La sphère noire destructrice, inspirée par l'essai nucléaire Trinity.

Durant cette scène courte et intense, sûrement l'une des plus célèbres du manga, l'atome règne en maître. À cause de cette quête de pouvoirs menée par diverses personnes, les conséquences en sont désastreuses : un nouveau Néo Tokyo s'apprête à naître sous nos yeux. de la même manière qu'il est impossible d'arrêter une bombe nucléaire en train de s'écraser au sol, il est impossible d'arrêter le ballet destructeur de cette sphère noire.

Ici, Ottomo apporte encore une fois une minutie presque fétichiste à la destruction de cette mégalopole, dans un silence étouffant qui émane de chaque coup de crayon. Sous nos yeux, tout s'apprête à mourir, mais tout s'apprête aussi à renaître une énième fois.

Cette scène clé fera alors évoluer l'histoire vers un pan apocalyptique où, sur les cendres d'un monde ayant à peine eu le temps d'éclore, une jeunesse brutale et guerrière mènera une lutte infernale pour sauver son existence.

Et alors qu'un affrontement opposant l'humanité à un être suprême dévoré et consumé par l'atome fait rage, on ne peut que se demander ce que cherche à nous narrer l'auteur au travers de ce récit. En effet, il y a un aspect pessimiste dans l'oeuvre, notamment avec l'idée que l'humanité ne peut s'empêcher de reproduire les mêmes erreurs sans cesse, et que la seule porte de sortie semble être notre inéductable annihilation.

Pour cela, il est assez intéressant d'observer et d'analyser en profondeur la dernière planche de fin du manga, pour mieux en interpréter la réelle volonté du créateur.

Cette page confirme finalement un point de vue inverse à celui laissé présagé dans les débuts, et en cause...

La jeunesse, portant avec elle les fantômes du passé, s'en va vers un avenir rayonnant, où elle pourra à nouveau reconstruire sur les ruines de leur ancien monde. le plan symbolise très bien cet idéal que Ottomo semble avoir toujours eu, en posant quelques ruines au ras de la rue, pour laisser ensuite place à de gigantesques structures, propre à un avenir fort et prospère.

Le fantôme d'un être consumé par sa quête de puissance, métaphore de l'humanité tentant en vain de contrôler un pouvoir dépassant sa condition, observait ses amis sur le plan d'avant avec un sourire empli de bonheur et de respect. Cela laisse ainsi comprendre qu'un jour viendra où l'homme et les forces qu'il ne devrait pas chercher à contrôler, trouveront un équilibre d'harmonie et de respect mutuel.

Par cette page de conclusion, Ottomo laisse passer deux messages forts :

- Un message venant du passé, d'un Japon détruit, mais qui a su se relever de ses cendres pour mieux se reconstruire. Qu'importe ce qui peut le toucher, il saura se relever. Au delà d'un message presque "nationaliste", il y a une véritable portée universelle à cette idée de reconstruction.

- Un message du futur : croire en les nouvelles générations, c'est croire en un futur radieux et prometteur, c'est laisser leur chance aux marginaux et faire fi d'une existence cyclique où les erreurs se répètent.
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Critique pour toute la série (les 13 tomes formant un tout je trouve cela plus logique et le tome 14 étant plus un art book si je ne me trompe pas...)

Néo-Tokyo, l'an 2030. Dans un japon post-apocalyptique, le pays est partagé entre un gouvernement corrompu, des mouvements révolutionnaires et des bandes de jeunes voyous. Dans ce monde chaotique, certains espèrent un changement pour l'humanité... Cet espoir s'associe à un nom mystérieux, celui d'Akira.

Véritable chef-d'oeuvre de la bande dessinée et de l'animation japonaise, "Akira" est l'un des premiers succès des mangas en Europe à sortir du stéréotype incarné par "Dragon ball".

On y découvre un monde sombre où se mélangent, chaos et totalitarisme, folles expérimentations scientifiques et pouvoirs surnaturels.

Les puristes n'apprécieront peut-être la première édition française "colorisée", mais il existe désormais une édition en noir et blanc. Pour ma part j'aime bien les deux !

Un Incontournable !
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Attention manga culte !
Et à mon avis, il n'y a pas grand-chose d'autre à ajouter que ce terme. Pour ma première incursion dans le monde des mangas des années 80, je n'ai pas choisi n'importe quelle série avec Akira !
Katsuhiro Otomo nous plonge directement dans un récit très prenant et ce dès le début ! J'adore les dessins, l'ambiance, l'histoire. Tant l'action que l'humour sont biens dans le thème : c'est vif, violent, sale et dur. Les ados sont teigneux, shootés à l'adrénaline et à la drogue. En fait, c'est comme pour les dessins qui sont survitaminés ! Juste excellents !
L'histoire ?
On est 2030. Tokyo a été rayée de la carte par une étrange explosion, survenue 38 ans auparavant. Cela provoqua la Troisième guerre mondiale et diverses capitales de la Terre furent bombardées.
Des ados loubards et motards, menés par Kaneda, font une sortie en direction de l'ancienne Tokyo. Quand Tetsuo, lancé à vive allure, « percute » un drôle de type à l'allure de gosse mais au visage d'un vieil homme, Takashi dit aussi numéro 26.
Tetsuo va être emmené dans un hôpital militaire où il va subir des tests étranges qui le changeront. Pendant ce temps, Kaneda cherche à savoir ce qu'il est advenu de Tetuso et aussi qui était cet étrange bonhomme. Ce faisant, il tombe sur un groupe de révolutionnaires, dont une jeune femme Kay, qui veulent comprendre ce sur quoi travaille l'armée et en savoir plus sur les drôles de bonshommes. L'armée commandée par le Colonel, ce dernier cherche à canaliser le pouvoir d'une étrange chose, Akira. Alors oui, quelle est cette chose ?!
Petits points négatifs… On part sur quelques personnages un peu stéréotypés : Kanéda le frimeur, qui roule des mécanique et dragueur. Kay, la fille sérieuse dans sa quête de réussir sa mission, enfin pour le coup, c'est une femme d'action, intelligente et pas juste là pour faire jolie. Tetsuo, le réservé dont la vie va être totalement bouleversée. L'armée qui comme d'habitude cache, et fait, des expériences bien curieuses. Mais en fait, tout cela ne dessert pas ce manga.
Bon par contre, l'édition que j'ai lu date des années 90 et est en couleurs et en plus dans le sens de lecture occidental. Pour le coup, l'immersion n'est pas aussi forte qu'elle pourrait l'être. Mais une nouvelle édition vient de sortir avec le sens de lecture original et les planches en noir et blanc. Je pense que, dès que je pourrai, j'irai me jeter dessus.
Et une fois fini ce tome 1, que faut-il faire ? Simple, se jeter sur le suivant !
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Des graphismes parfois conventionnels, parfois fouillés mais aussi parfois exagérés au point de les rendre peu lisibles voire incompréhensibles. L'effet prime alors sur le narratif.
Une scénario où il est parfois bien difficile de comprendre la succession des événements tant la priorité est donnée aux effets graphiques. Les personnages ne sont pas toujours aisément identifiables. Les moments que l'on peu qualifier d'action surviennent fréquemment et sans toujours autre raison que d'être un moment "d'action", n'apportant rien au récit.
Une fois le livre fermé il reste un enchaînement de scènes "d'action", de violence mais je serais bien en peine de raconter le scénario tant l'ensemble est confus, mais est-ce réellement important dans ce type d'ouvrage ?
Cet ouvrage est référencé comme le début du manga en France, le premier diffusé à grande échelle.
Je pense avoir découvert ce qui constitue le manga et il est évident que ce n'est ni un univers ni une réalisation pour moi. J'avoue ne pas comprendre l'engouement pour ce genre de récit dont on ressort sans même avoir compris le scénario.
J'ai tenté l'expérience pour me faire une histoire sur ce genre. Je ne suis pas près d'ouvrir un autre volume de ce type. Par contre, j'essayerai de découvrir d'autres mangas plus récents dans un genre différent. J'ai déjà lu "Voyage lointain" que je considère comme un petit bijou. le manga n'est donc pas à résumer à ce volume qui a été considéré comme un événement.
Il importe de bien comprendre qu'il s'agit d'UN genre de la bande dessinée car celui qui aborderait la BD par ce biais en s'en faisant une idée globale passerait à côté d'autres univers totalement différentes susceptibles de lui plaire.
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critiques presse (1)
MangaNews
03 novembre 2020
Le récit de Katsuhiro Otomo est aussi intense que malin, et n'a pas perdu de sa superbe au fil du temps, qu'il s'agisse de ses intrigues ou de son propos. Néanmoins, on attendait plus de cette « édition ultime », notamment un rendu plus luxueux pour faire honneur à l’œuvre.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Regarde un peu qui t'a donné ces pouvoirs ! Réfléchis bien ! C'est nous seuls qui pouvons fabriquer cette came... tu dois coopérer ! Avec un entraînement adapté, tu peux acquérir une force encore bien plus grande ! Imagine ce qu'on peut faire de toi si tu nous laisses t’aider !
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Il est rare qu'un cataclysme se produise sans phénomène avant-coureur.
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- ÉH… ?!
- Tire-toi ! Dégage, connard !
VVREEEEE
- !

(Une page quand même !)
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-Mais c'est quoi ce truc ?
-Je pense que c'est... un genre de calmant monstrueux à l'usage d'un monstre...
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- Quand... Quand cela se produira t'il ?!
- Bientôt...
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Vidéo de Katsuhiro Otomo
La Petroleuse présente le livre METAL HURLANT 1975-1987 (Denoël Graphic - 2021 - 304 p. 21 x 26 cm) Dispo/Available here: https://www.la-petroleuse.com/fr/bandes-dessinees/5024-livre-metal-hurlant-1975-1987.html
Créé en Janvier 1975 par une poignée de transfuges de Pilote, ce magazine de bande dessinée devient le vecteur d'une révolution culturelle sous le règne de laquelle nous vivons encore. Plusieurs générations d'Humanoïdes s'assemblent et jettent leurs passions - BD franco-belge, comics US, underground, cinéma-bis, littérature fantastique, SF, roman noir, érotisme SM, rock, mode, design - dans ce grand shaker pour produire un mélange au goût étrange, carburant de toute notre modernité. Pendant treize ans, à coups de numéros spéciaux et d'éditions étrangères, Métal propage sur la planète ses visions incendiaires. Cette French touch soufflera jusqu'à Tokyo ou Hollywood, si bien que trois décennies plus tard, George Lucas, Ridley Scott, Tim Burton, Katsuhiro Otomo, Hayao Miyazaki, pour ne citer que ceux-là, peuvent se réclamer de l'influence de Métal Hurlant et de ses artistes. Voici l'odyssée de Métal racontée par ses acteurs mêmes, illustrée de photos et de documents inédits, suivie d'un scrapbook rassemblant plus de 600 images de légende extraites du magazine et de ses dérivés. Première parution en 2005. Introduction par JP Dionnet.
Audio: DENNIS TWIST
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