En effet, Akira est réveillé pourtant, il reste amorphe et se laisse guider par les uns et les autres sans se poser la moindre question, comme s'il n'était qu'un sac à patate… ou plutôt une balle de rugby ou chacun des partis en présence se battent pour récupérer le gamin.
Pour le coup tout le monde est là : le colonel, Nézu, Ryu, Kaneda, Kay, Chiyoko et les trois petiotes-de-main de lady Miyako. Seul Tetsuo brille par son absence, ce qui est loin d'être étonnant vu l'assaut qu'il subit à la fin du quatrième tome. Cependant, une petite phrase prononcée par un soldat peut nous mettre sur la voie de son sort, à condition de faire attention à ce détail.
C'est à partir de ce volume que j'ai commencé à mieux supporter Kaneda et Kay, voire à les apprécier, pour une raison toute simple : ils s'investissent enfin, vont de l'avant et ne tentent pas constamment de fuir. Ils prennent même des initiatives comme de libérer Akira des mains de Nézu – on n'y croyait plus, c'est un miracle !
Mon personnage préféré est probablement Chiyoko. Elle a certes la carrure d'un camionneur mais elle assure grave ! Elle est bourrine, elle sait manier armes comme véhicules spéciaux et surtout ne mâche pas ses mots.
J'attendais avec beaucoup d'impatience d'arriver à ce cinquième tome dont j'avais gardé un souvenir bon même si flou. Finalement, il n'est quand même pas terrible et je me suis un peu ennuyée, pourtant, il est important puisqu'il marque une transition importante dans l'histoire : loi martiale déclarée (depuis le quatre déjà, mais là, on le vit réellement en même temps que les habitants de Néo-Tokyo), coup d'état, course-poursuite à travers la capitale, etc.
Et quand on voit ce qui est utilisé pour traquer Akira, il y a de quoi en rester coite… En tout cas, ça a le mérite d'être impressionnant.
Le calme avant la tempête…
Un cinquième tome équivalent au précédent. C'était plaisant et ça s'est laissé lire rapidement.
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