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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aya de Yopougon est une série de bandes dessinées écrite par Marguerite Abouet, illustrée par Clément Oubrerie et éditée de 2005 à 2010.
J'ai dévoré les 5 premiers tomes à leur sortie, enthousiasmée par la fraîcheur, la tonalité de la série servie par un vocabulaire fleuri, reprenant les codes de la Côte d'Ivoire et par des dessin expressifs qui nous retranscrivent l'atmosphère où transpire les odeurs, les bruits, en plus des couleurs de l'Afrique.
J'ai perdu le rythme avec le tome 6 que je n'ai découvert qu'en 2018, le charme a encore opéré, j'ai pu partir quelques heures loin de mon canapé, de mes petits soucis et de mes petits bonheurs quotidiens pour retourner à Yopougon.
2023 touche bientôt à sa fin je me retrouve devant le tome 7.
Tout a bien changé, le contexte économique et social de l'Afrique ne laisse guère place à l'optimisme en ce qui concerne l'évolution de cette partie du monde. le petit monde d'Aya, lui a peu évolué et ne tient pas compte des bouleversements en cours, les petits arrangements semblent continuer sans apporter de grandes nouveautés et de nouvelles prises de conscience. Les adolescents d'hier sont en train de devenir les adultes d'aujourd'hui mais rien dans leurs attitudes ne laissent présager un changement de mentalité que l'on pourrait espérer de la part de ce qui pourrait être une nouvelle classe politique destinée à prendre à pleines mains l'avenir de leur pays et même de leur continent.
On ne peut pas en nier l'urgence pourtant !
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Quelle plaisir de retrouver les 3 copines de Yopougon !
Ce 7e album s'inscrit maintenant, à n'en pas douter, dans une longue suite. L'histoire n'étant pas achevée.
Un regret tout de même de n'avoir pas retrouvé dans ce dernier tome la truculence ivoirienne des premiers albums.
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Aïe, j'ai pas trop aimé. J'avais adoré les six premiers tomes et avais attendu avec impatience ce septième livre, donc je suis d'autant plus déçu de ne pas avoir aimé.

On retrouve Aya et toutes ses connaissances des précédents albums juste après les événements de la fin de l'album 6. Certaines intrigues reprennent là où elles avaient démarré, d'autres commencent.

Les albums précédents étaient dans dans la parodie et la caricature mais au final ça restait bon enfant. L'autrice soulignait avec humour et un grand talent les petits particularismes de la culture ivoirienne des années 70. C'était bon enfant, même si certains thèmes traités étaient graves (viol, kidnapping de mineur, adultère...).

Dans le tome 7, on a beaucoup perdu de la légèreté des 6 premiers tomes. J'ai senti un ton plus noir et peut-être plus engagé. Margueritte Abouet dénonce beaucoup de choses à la fois dans cet album, notamment :
- le népotisme en entreprise, avec Grégoire le gros nul qui est parachuté DRH de la Solibra ;
-l'intolérance vis-à-vis des homos, avec le père d'Albert qui veut le "guérir" ;
- les disfonctionnements du système éducatif supérieur avec Aya dans sa fac qui se heurte à la corruption et à la médiocrité des autres ;
-les difficultés liées à la célébrité, avec Bintou la nouvelle star qui joue une méchante à la télé et se fait harceler dans la rue ;
-la difficulté d'intégration quand on migre, avec Innocent à Paris qui me fait toujours mourir de rire par les situations mettant en scène le décalage culturel.

Il y a peu de "positif" pour équilibrer toutes les crasses qui arrivent aux personnages. D'autant que dans les dernières pages il leur arrive vraiment des catastrophes en cascade. Sans doute est-ce pour préparer l'arrivée du tome 8.

C'est dommage, car je trouve qu'on perd un peu "l'esprit Aya", qui était à la fois sérieux et insouciant, pour n'avoir plus que quelque chose de sérieux.

Côté dessin, ce tome m'a également semblé inférieur aux précédents : un peu plus brouillon, un peu moins bien dessiné. Les intrigues s'enchaînent très vite, ça manque de cases moins chargées qui permettent au lecteur de souffler.
Il y a également moins d'expressions ivoiriennes marquantes et les dialogues sont un peu moins percutants.

En résumé : cet album n'est pas forcément mauvais en soi, mais je le trouve plutôt moyen en le comparant aux précédents que j'avais énormément aimés. J'achèterai quand même le tome 8 parce que j'ai envie de savoir ce qui va arriver aux personnages !
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Une écriture avec toujours autant de verve. le dessin est également dynamique et met bien en scène les situations. Mais...le temps a passé et je suis moins sensible aux péripéties de Aya. Il y aura forcément une suite que je lirai quand même avec plaisir.
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