La promesse

Ce n'est pas un coup de coeur mais je veux en parler parce que personne ne le connait. le résumé du livre semble suggérer une histoire tragique afghane, mais ce n'est qu'un prétexte à s'introduire dans le monde du journalisme. La vie tragique de Soraya n'est qu'un drame parmi tant d'autres et on est loin de l'intensité bouleversante de Mille soleils splendides de Khaled Hosseini!! La promesse est vite faite, Soraya va à Montréal par la force des choses (C'était ça ou l'assassinat) et se retrouve démunie, livrée à elle-même et obligée de vivre une vie qu'elle n'a pas choisi. La journaliste Louise (Celle qui a raconté son histoire) l'abandonne, obnubilée par ses propres problèmes, une séparation difficile, trompée par sa meilleure amie Charlotte (une femme ambitieuse et manipulatrice) qui lui « vole » son chum et doit en plus couvrir l'élection du maire. Soraya n'est rien pour elle, malgré « sa promesse ». Ainsi on suit plusieurs personnages repoussants de convoitise dans ce quotidien de la presse écrite ou le mot d'ordre est pouvoir. le roman La promesse est un peu trop riche en jurons déplaisant à lire (On laisse faire les « ostie de câlisse » svp!), un peu trop égoïste comme l'est parfois le genre humain, mais dans l'ensemble reste touchant par moment, en raison des vérités qu'il dénonce. Je suppose que c'est à cause de ça que ce roman m'a semblé sale! Les seuls passages qui valent la peine sont ceux (trop rares) des familles afghanes en révolution. J'ai aimé sans plus...pour l'effort de compréhension culturelle et pour l'humanité, même si l'histoire est étrangement détachée...

Afghanistan. Soraya a 12 ans lorsque son père la donne en mariage à un homme de 52 ans. Un homme dur, violent. Pendant deux ans, à tous les jours, elle se fait battre et violer. Elle vit l'horreur. Mais après ces deux ans de souffrance, elle se sauve, et trouve soutien auprès de Farida, qui tient un refuge pour femmes.

Louise Durand est reporter pour un journal à Montréal. Au cours d'une mission à Kaboul, elle rencontre Soraya et lui fait la promesse de l'aider si elle vient à titre de réfugiée à Montréal. Louise, une femme de 40 ans, très prise par son travail et en couple depuis longtemps. Son travail l'ayant fait voyager dans des pays en guerre, elle a été témoin de situations extrêmement difficiles, et les images sont restées imprégnées en elle.

Carole est la meilleure amie de Louise. 39 ans, célibataire et sans enfant, elle est chef de cabinet du maire de Montréal depuis 10 ans.

Les scènes avec Soraya sont très choquantes. Beaucoup de souffrance, beaucoup d'injustice, et elle nous donne la preuve que les possibilités de liberté et d'émancipation pour ces femmes sont quasi-inexistantes! C'est à la fois révoltant et tellement triste.

La promesse, c'est l'histoire de ces trois femmes. Des femmes qui font ce qu'elles peuvent pour prendre leur place dans la société, parmi les hommes. Elles vivent avec leur passé, font face au présent, et parfois se permettent de rêver d'un bel avenir. La Promesse, c'est un roman fort en émotions. Un désir d'amour, un désir de respect, un désir de bonheur.
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Il faut lire ce livre pour comprendre un peu la vie de ces femmes enfermées dans un monde patriarcal et surtout très fermé. Pour comprendre toutes les exigeances du travail des journalistes qui vont dans ces pays en guerre pour nous faire comprendre ce qui se passe et qui voient ce que nous ne voyons pas et qui subissent des chocs que nous ne subirons pas.