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Critique de gielair


La bande de l'Ouvroir de littérature potentielle frappe encore. Avec ces Autoportraits d'hommes et de femmes au repos, l'Oulipo publie un ensemble de variations sur une même structure de texte. Paul Fournel avait publié, il y a quelques années, le texte source de ces variations, l'Autoportrait du descendeur. Il a, de ce fait, fournit un cadre, un châssis, une armature, pour une série de textes que des oulipiens, Hervé le Tellier le premier, auront façonné.

Cela donne l'Autoportrait du séducteur:
«Mon art consiste à séduire les femmes au cours d'une soirée. À séduire le plus vite possible. C'est un art d'homme.»

Et ces autoportraits iront du fonctionnaire au tyran, du psychanalyste à l'écrivain, de la racine de 2 (!) au tueur à gages... À chaque fois, on se surprend du nouveau sens que prend la structure déduite du texte de Fournel.

L'Oulipo a maintenant plus de cinquante ans, il crée encore, il joue encore, à la plus grande joie de celles et ceux qui aiment s'amuser de la langue et de la littérature. Longue vie à l'Ouvroir.

Lien : http://rivesderives.blogspot..
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