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3,77

sur 182 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sur mon bateau ivre, j'ai rencontré un bien joli couple haut perché sur le sommet de l'arc en ciel. Adrien et Louise s'aiment. Ils ont besoin l'un de l'autre. Ils fusionnent. Aucun vide entre eux ne peut être grignoté, ils sont tout à l'autre.
Adrien est salarié chez AquaPlus. Au moment où il atteint dix ans d'ancienneté, pour le féliciter, on le permute dans un autre bureau aux allures de cagibi insalubre, sans ordinateur ni téléphone, sans boulot, Adrien est désormais au service de l'inutile. Quand on diagnostique un cancer à Louise, Adrien préfère danser tous les jours près d'elle que de faire acte de présence à son travail où finalement personne ne s'apercevra de son absence durant un an.

Cette histoire est un hymne à l'amour et véhicule des messages essentiels où les déraisons restent le mot d'ordre. Faire de sa femme son unique passion avant son travail, appeler leur chien jack russel Le-Chat, Samuel le masque à oxygène de Louise, et puis rire beaucoup et tout le temps même si Louise va mourir. Parce que Louise aime la fantaisie, la joie, la bonne humeur, danser, faire de son Adrien sa cam et pour Adrien, Louise c'est son oxygène.

Beaucoup de tendresse émane de ce roman, c'est un roman qui sourit, qui nous serre très fort dans ses bras. Ça fait un bien fou de la poésie au service des mots, de l'amour au service de la vie, de la vie en guise d'espoir, des couleurs pour chasser les ombres. Puis un chien qui s'appelle Le-Chat, j'adore.
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Toutes les Déraisons d'y croire

C'est l'histoire de Louise et d'Adrien. de l'année durant laquelle Louise se bat contre un cancer du poumon, soutenu par Adrien. Un drame plein de fantaisie.

Quelquefois la vie est si terriblement injuste qu'il vaut mieux en rire. L'humour devient alors le stade suprême du désespoir et une manière de nous faire accepter l'inéluctable. Comme la mort d'un être cher. Chose impensable, inimaginable, comme le chantaient les Rita Mitsouko
Le cancer
Que tu as pris sous ton bras
Maintenant
Tu es en cendres, en cendres
La mort
s'est comme une chose impossible
C'est à cette douloureuse expérience que va être confronté Adrien le jour où il va apprendre que son épouse Louise va devoir lutter contre un cancer du poumon. Mais, à l'image de Marcia Baila, c'est sur un rythme entraînant, plein de poésie et d'inventitvité qu'Odile d'Oultremont nous raconte cette année particulière. Un véritable tour de force qui entraîne le lecteur dans un tourbillon d'émotions.
Tout commence le 3 octobre 2016, alors que s'ouvre un procès devant le tribunal de première instance de Bruxelles. Les audiences doivent définir si Adrien Bergen a perçu indûment 28400 € de la société AquaPlus qui l'emploie.
Mais, avec un joli sens de la construction et du suspense, Odile d'Oultremont interrompt son récit, car il faut pour comprendre ce qui se trame dans ce tribunal, reonter une dizaine d'années plus tôt.
À ce jour d'octobre 2005, lorsqu'Adrien rend visite à Louise Olinger pour lui annoncer une coupure d'eau de trois jours. Habitué aux récriminations, il est surpris par la réaction de Louise, qui est plus attentive à la forme du message qu'à son fond. le dialogue qui suit donne le ton de tout le roman : « Je suis venu vous prévenir que, malheureusement, à partir du 17 octobre, nous devrons procéder au remplacement de canalisations, ce qui implique que, malheureusement, l'eau sera coupée pendant trois jours. Dans tout le quartier…
Elle protesta aussitôt.
– Non, non, non !
– Laissez-moi vous...
Je dis non, l'interrompit-elle. Pas pour la coupure d'eau. Je dis non à deux utilisations consécutives de l'adverbe "malheureusement" dans une même phrase. Ça, c'est non!
– Pardon?
Ce n'est pas joli, ni raffiné, ni très positif, "malheureusement", alors si en plus vous le dites deux fois...
Adrien se figea. Quelque chose lui échappait.
– Ah bon. Excusez-moi.
– Mais non! Ne vous excusez pas, c'est vraiment la dernière des choses à faire!
La situation ne s'arrangeait pas. Adrien aspirait à un point d'amarrage, à quelque chose de familier, une réaction normale.
– Ah bon..., répéta-t-il. Qu'est-ce que je dois faire alors?
J'en sais rien, agissez, remplacez le mot, que sais-je?
– OK... je vais le remplacer, d'accord... donc à partir du 17 octobre nous devrons malheureusement procéder au remplacement de canalisations, ce qui implique que l'eau sera coupée... ce qui est très dommage...
Il lui lança un regard interrogateur.
– "Ce qui est très dommage... ", ça vous convient?
Louise éclata de rire.
– Époustouflant !
Il soufila, rassembla ses forces, et répéta :
– Donc... l'eau sera coupée, ce qui est très dommage, pendant trois jours. »
C'est ainsi que commence leur belle histoire d'amour. Quand Adrien découvre les talents de cette cliente, artiste à l'imagination débordante qui, au fil des heures et des jours qui suivent va lui permettre d'élargir son horizon et de constater que «l'imagination de Louise le propulsait comme un puissant moteur».
Dès lors, on suit en parallèle ce procès et la chronique des premières années de la vie du couple, revenant aussi sur quelques épisodes marquants de leur jeunesse, comme le traumatisme subi par Louise quand sa mère disparaît, jusqu'à cette funeste année durant laquelle le cancer fait son travail de sape.
Louise choisit de ne pas se plaindre, mais un peu comme Mathieu Malzieu et son Journal d'un vampire en pyjama de mettre encore davantage de vie «d'élaborer, de rêver, d'imaginer, de peindre, de fonder, de rire, de fabriquer, de concevoir, d'innover, d'écrire, de dessiner, de susciter, de bâtir, de jouer.»
Adrien se positionne sur le même registre. Il devient «le mécène de la planète Louise, grasse et vitale, il la polissait, la coiffait, lui injectait des vitamines, la labourait et la désinfectait, et, pour la protéger, il avait constitué une armée robuste, dont il était le seul soldat.»
Pendant ce temps son avocat tente de démontrer que son employeur, qui a mis près d'une année avant de constater qu'il était absent, portait aussi une part de responsabilité dans cette «placardisation». le président Albert Vaxe, dont c'est sans doute l'une des dernières affaires, commence à trouver l'affaire beaucoup plus intéressante que prévue. Et pendant que la camarde aiguise sa faux et qu'une ribambelle de charlatans proposent leurs remèdes miracle, Adrien s'essaie torero à l'assaut des tumeurs ou encore lion pour pousser des rugissements propres à faire reculer les métastases. C'est magnifique et poignant comme tous ces combats que l'on sait perdus d'avance, mais qui sont d'autant plus beaux qu'ils sont inutiles. Il y a la majesté de Don Quichotte dans cette guerre, la poésie fantastique qui se découvre quand sur la plage, il ne reste que L'Ecume des Jours.
2018 pourrait bien être une année riche en découvertes. Odile d'Oultremont, retenez bien ce nom. Car il y a toutes les Déraisons d'y croire !

Lien : https://collectiondelivres.w..
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****

Il était une fois une femme née sur notre Terre mais qui ne faisait pas totalement partie de notre monde. Louise avait pour amis les mots, les couleurs, la danse et la face cachée des choses. Elle a grandit en silence, à l'ombre d'un père disparu et d'une mère floue. Elle a vécu dans une maison d'artiste avec son chien Le-Chat. Mais le jour où Adrien frappe à sa porte, elle l'entraîne dans son sillage et naît alors de ce couple une douce et profonde histoire d'amour. Mais leur vie décalée, remplie d'humour et de jeux va-t-elle pouvoir surmonter la maladie de Louise et la mise au placard professionnelle d'Adrien ?

Que ce premier roman d'Odile d'Oultremont est tendre et poétique ! Chaque mot nous apporte lumière, joie et sourire. Malgré les thèmes difficiles abordés tout au long de l'histoire, l'auteur nous entraîne dans le monde de Louise. On se laisse emporter par la vague de cette jeune femme libre. C'est d'une enfance solitaire qu'elle tire tout cet univers joyeux, où tout est source de jeux et de rires. On passe des larmes aux sourires, de la tendresse à la tristesse, et on se plait à croire que cette Louise existe bel et bien quelque part... Et qu'il nous reste encore un peu de temps pour la trouver et se laisser envahir par tout l'amour qu'elle porte en elle...
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Si Adrien plonge dans la poésie en découvrant le vide de sa vie professionnelle, Louise elle a beau vivre d'une drôle de façon, elle ne parvient pas vraiment à écarter la tragédie qui s'abat sur elle.
Deux destins croisés. Un amour qui brûle encore et toujours. L'auteure attaque la réalité par un angle de travers. Étrangement, j'ai préféré l'univers d'Adrien qui met en avant les bizarreries de l'entreprise à celui de Louise, pourtant plus emblématique. Peut être parce que j'avais l'impression d'un déjà-vu. Ah Boris Vian, pas sûre que je te relirais aujourd'hui, mais je me souviens encore de mon émotion à découvrir ton Écume des jours...

La poésie est un combat. Enfin presque, parce qu'elle s'essouffle ici un peu, dans la noirceur de la maladie. Cependant, la constance des sentiments d'Adrien la rend belle. Toujours.
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Dès les premières lignes, Louise n'est plus là. Elle a quitté ce monde. Adrien se retrouve seul face à la justice. Il ne s'est plus rendu au travail depuis presque un an sans que personne ne s'en aperçoive. Ses salaires lui ont été versés indûment. Son employeur finit par l'apprendre et le poursuit. Adrien doit répondre de ses actes. Il doit "revenir des années en arrière, être poli, prudent, modéré, respecté les règles...à contre-courant de ce à quoi il a goûté avec Louise pendant 10 ans".

Le récit alterne entre le passé et le présent. Alors qu'Adrien répond aux questions du juge, il remonte le temps et nous raconte son histoire qui commence le jour de sa rencontre avec Louise.
Louise était exceptionnelle. Frivole, fantasque, pleine d'imagination, elle savait pimenter le quotidien du couple pour qu'aucun jour ne se ressemble. Elle peignait, dansait. Il y avait les journées tout en rimes. Elle lisait des histoires pour enfants à son chien appelé "Le-Chat".
Puis, Louise développe un cancer. C'est le temps des hôpitaux, des médicaments et des chimiothérapies. Elle ne se plaint jamais, elle accepte avec force et courage tout en restant dans son monde imaginaire. Arrive le stade 3, Louise n'en a que faire, il ne faut rien gâcher. Puis, c'est le stade 4...
Louise a toujours vécu avec légèreté. Elle quitte ce monde de la même façon, simplement, en douceur.

Un livre sur l'acceptation de la maladie, le besoin de vivre et d'être heureux, de profiter des derniers moments.

Une histoire touchante qui n'est pas sans rappeler le joli roman d'Olivier Bourdeaut "En attendant Bojangles" dont certaines images me sont revenues au cours de ma lecture.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Je ne parviens pas à définir mon ressenti suite à la lecture de ce roman.
Le côté fantasque (trop!) de l'héroïne m'a gêné, désappointé, énervé , par contre leur histoire d'amour peu commune m'a complètement emportée ... Je ne regrette nullement la lecture de ce livre ... Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, c'est un roman qui "marque" , qui ne laisse pas indifférent . La lecture en est très fluide et très rapide .
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Chère Odile,
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Parfois il m'arrive de rencontrer des romans qui me laissent perplexe, sans idée précise de ce que j'ai ressenti, incapable de comprendre si j'ai aimé ou pas. Alors dans ce cas, j'attends que le temps passe, parce que la réponse s'imposera d'elle-même. Quand après quelques jours j'ai complètement oublié ce que je venais de lire, c'est que l'oeuvre en question ne m'a rien laissé, mais si après une deux semaines, tout me reste à l'esprit, c'est qu'entre ce livre et moi, tout n'est pas terminé.
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Et là, le lien perdure. Je ne parviens toujours pas à définir ce que j'en ai pensé. Si ce n'est que j'ai trouvé que les déraisons étaient bien trop raisonnables, que j'aurais aimé plus de folie, de fantaisie chez Louise, qu'il me fallait plus de couleurs encore, d'extravagance pour me séduire totalement. Et que paradoxalement c'est à travers Adrien que j'ai vécu mes moments les plus extraordinaires, parce que derrière cette posture calme et posée, voire routinière il y avait l'audace, le courage, celui qui consiste à sortir de sa zone de confort, à dépasser ses limites pour briser le carcan de la monotonie, de l'ennui. J'ai savouré les scènes de prétoire, instant d'humour et d'excentricité, où le sérieux se teinte de bizarrerie joyeuse et optimiste, j'ai apprécié tes mots pour décrire les incohérences d'une politique d'entreprise, mais surtout j'ai aimé ton écriture, ce style qui est le tien et qui fait tout le charme de ce roman.
.
Finalement, c'est en t'écrivant que mon opinion se dessine plus nettement, que je prends conscience que ton texte ne m'a pas laissé indifférente, et c'est bien là, l'essentiel, que j'attends de tout livre que je découvre.
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"À l'état pur, la déraison maintient en équilibre sur un fil invisible. Mieux, elle devient une arme d'une puissance inouïe".

Ce qui frappe dès les premières lignes de ce premier roman, c'est la langue. La façon d'assembler les mots, de jouer avec les couleurs, les qualificatifs de telle manière qu'ils éclairent soudain le propos d'une teinte nouvelle. Les mots sont ceux de la langue française, les mêmes que nous utilisons tous mais, alignés selon le tempo de la baguette gourmande et fantaisiste de l'auteure, ils jouent une partition totalement originale et font scintiller les phrases. Et l'on ne peut éviter les références. Les articles sont déjà nombreux qui parlent de Vian ou évoquent le Bojangles d'Olivier Bourdault. Certes, Adrien et Louise rappellent Colin et Chloé à certains égards mais on oublie très vite cette association d'idées initiale... Simplement parce qu'Odile d'Oultremont impose son propre univers, son propre tempo et une vision bien ancrée dans les problématiques du 21ème siècle.

La rencontre entre Adrien, le sage, le fils parfait, l'employé modèle d'Aqua Plus (société de gestion de l'eau potable) et Louise l'artiste fantasque était totalement improbable. Leur coup de foudre sur le tard, à l'aube de la quarantaine encore moins prévisible. Pourtant, Adrien n'a pas hésité une seconde à laisser Louise ébouriffer sa vie, la peindre de couleurs vives, la réenchanter chaque jour, la réinventer même... Jusqu'à ce que deux événements conjoints les mettent au défi de démontrer que l'imagination peut être un recours face au poids douloureux du réel. Adrien est mis au placard, exilé dans un bureau isolé aux confins d'un couloir où aucun des 2500 employés d'Aqua Plus ne met jamais les pieds. Au même moment, les médecins annoncent à Louise que sa toux persistante est la conséquence d'un cancer qui ronge ses poumons. Un cancer ? Voilà qui est nouveau se dit Louise, bien décidée à traiter la chose avec ses armes habituelles, la fantaisie, la bonne humeur, l'optimisme et l'inventivité. Adrien se fait fort de l'accompagner et, mieux encore de la devancer, faisant siennes toutes les ressources de Louise quitte à bousculer sa nature profonde. Ce qui le conduira dans la salle d'audiences du Tribunal où s'ouvre la première scène du livre...

Dans ce roman à la fois sensible et drôle, les couleurs semblent s'opposer à la grisaille ambiante. Adrien et Louise sont tout petits face à l'adversité. Lui fait face au rouleau compresseur du management d'entreprise qui a depuis longtemps oublié que dans Ressources Humaines il y a "humain" ; elle affronte avec courage l'injustice de la maladie qui frappe au hasard et pas toujours de la manière la plus pertinente. Ensemble, ils décident de jouer la lumière contre l'obscurité. Leur plein face au vide. Les déraisons face au leurre du raisonnable. En décalant la réalité, en sortant des rails, ils ouvrent la voie et pourraient bien donner à d'autres le courage de s'engager hors des chemins imposés et du prêt à penser.

On savoure cette langue tout au long du livre, on sourit des situations décalées qui se succèdent et on voudrait applaudir ces quelques figures presque anonymes qui résistent à la pression, au gris, aux normes pour imposer dans le calme et la tendresse, la permanence d'un arc-en-ciel au-dessus de leurs têtes. Il faut lire Les Déraisons, formidable ode au pouvoir de l'imaginaire, hommage à l'imagination qui rend la vie bien plus supportable.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Adrien, jeune homme quelconque, sérieux, davantage "spectateur qu'acteur de sa vie", devient un feu d'artifice au contact de Louise la jeune femme fantasque qu'il rencontre dans le cadre de sa profession, et dont il partage rapidement la vie et la fantaisie débridée.
Bonheur.
Sauf que la vie en semble jalouse et le saccage.
Simultanément, Adrien perd son travail et se trouve remisé dans une "cage" de l'entreprise qui l'emploie et un cancer des poumons est diagnostiqué chez Louise. Louise, la merveilleuse, la tant aimée.
Dès la première page on sait qu'elle n'est plus, elle est "là haut". "En filant, Louise a emporté les pigments clairs de l'oxygène, elle s'est barrée avec le blanc."
Comment va-t-il survivre maintenant qu'il perd ce "sentiment d'abondance amarré en lui, anatomiquement, qui ne lui venait qu'au contact de sa femme" ?

Le roman est bien construit : alternance de l'évolution de la maladie qui renforce encore leur parfaite fusion amoureuse, et les séances actuelles au tribunal pour salaire indûment perçu.
L'écriture est belle, fluide, aisée, agrémentée de nombreuses comparaisons, d'images bien trouvées qui retiennent l'attention.
Les tumeurs sont des talibans et la chimio "de grands soldats blancs". Et c'est bien d'une guerre qu'il s'agit.
Le mari, en fin d'espoir, "était sous perfusion de sa femme". Quant au coeur d'Ulman, l'assistante de la DRH, il "bat comme un syndicalisme sur le pavé"
Un livre, donc, d'une grande valeur dont j'ai aussi aimé la délicatesse du final.
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C'est l'histoire de la rencontre d'Adrien et de Louise, lui retranché en lui même, calé dans une vie conforme et rassurante et elle inventant chaque journée comme un poème , une peinture, bousculant les normes et injectant des couleurs dans les moments les plus banal de l'existence.
Ce couple improbable est lié tel le yin et le yang ,chacun apportant à l'autre ce qui lui fait défaut et leur amour n'en est que renforcé.
Mais des Honey Pops vont venir ébranler la vie de ce merveilleux couple.
Je me suis attachée à ces personnages de papier hauts en couleur. Leur force vive, la pleine possession de leur vie m'a touchée .
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