Pfiouh, voilà un livre dur... "Elle" (toujours en italiques, dont on se saura jamais le prénom) a un père qui la maintient en permanence sous une pression psychologique intense, avec des remarques blessantes, des violences physiques... "Elle" doit être la meilleure en classe, ne doit pas parler aux garçons, ne doit pas avoir d'amies qui pourrait lui donner des idées d'émancipation...
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Ce court roman est bouleversant.
Une petite fille tyranisée par un père triste, autoritaire et étouffant, qui ne cesse de l'humilier...
Sa seule bulle d'oxygène: sa maman... qui elle aussi subit en silence la violence morale de son mari, tentant en vain de rendre plus douce la vie de sa fille... Jusqu'au jour où elle n'y arrive plus et quitte la maison... ce qui forcerala fillette à grandir, et à ouvrir les yeux sur ce papa malveillant...
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Cette histoire courte, raconte la vie d'Elle.
Pas sa vie de rêve, car elle-même la déteste. Enfermée entre son père surprotecteur et l'ignorance des autres.
Texte très bien écrit, où il n'est pas impossible de se reconnaître parfois.
J'ai beaucoup aimé
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Résumé : Elle, 13 ans, déteste son père qui ne lui laisse aucune liberté, la brime et la rabaisse constamment. Récit à la 1ère personne. Introspection
Mon avis : Récit fort, vrai, percutant
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Ce matin, Elle l'attend depuis quinze jours. Comme à chaque fois que les vacances commencent. Elle en attend la fin. Les vacances. Ou l'enfermement, de jour comme de nuit, entre ses deux parents qui ne se parlent pas. Sa mère, résignée, accepte son sort. Et son père multiplie les apartés blessants, comme si les gens qui l'entourent étaient sourds.
Il y a les principaux. Les secondaires. Et enfin, ceux dont on connaît seulement le prénom. Qui décide du rôle que chacun joue dans la vie ? On regarde les cartes qu’on vous a distribuées au départ, et il faut bien faire avec ce qu’on a.
Elle est un de ces personnages qui ne portent qu’un prénom. Le peu de gens qui l’aiment s’en souviennent. Quant aux autres, ils sourient à ses divers sobriquets.
Elle n’existe pas vraiment aux yeux des autres.
Elle existe trop aux yeux de son père qui l’étouffe.
- Ta mère t'a acheté des chaussures de pute.
C'est bon, la flèche a été tirée. Elle ne sait même plus ce qui est le pire. La tension de son ventre noué avant que la flèche ne parte. Ou après, quand elle cache sa blessure.
Est ce que c'est une force, de rester aveugle à ce qui vous entoure? Ou une faiblesse d'être sourd à ses propres émotions?
Vidéo tournée en khmer avec l'actrice Réchana Oum sur les problèmes d'accès à l'eau potable dans le monde et particulièrement au Cambodge.