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Critique de PiertyM


J'ai dramatiquement aimé ce livre! Tout gravite autour d'un dramatique personnage Roberto Diaz Uribe, toute personne qui entend parler de lui ou le rencontre, est aussitôt fascinée et se trouve comme attirer par un aimant, la personne s'accroche à lui ou à son image comme on s'accrocherait à un pilier en pleine tempête jusqu'à ce que la personne se perde totalement. Il est absorbant, ce peintre étrange. Il absorbe notre héroïne au point que celle-ci abandonne tout pour ce mettre à la recherche de ce peintre dont elle n'a connu qu'un tableau d'une femme nue mais qui, par la suite, elle va découvrir, est son oncle. A la poursuite de ce peintre et oncle étrange, c'est toute l'histoire d'une famille qui se démaille. La famille Bartolome dont l'aïeul Gabriel, compagnon de Brazza pendant ses expéditions au Congo, a reçu pour consigne ''soyez imprudents les enfants'', et la même consigne semble s'étendre sur toutes les générations car les tragédies attendent comme par fatalité les membres de cette famille sur leur route. Des tragédies auxquelles renonce notre héroïne, Atanasia Bartolome. Elle renonce à la nostalgie, au remord, au chagrin quand bien même son premier copain soit mort tragiquement...
Une écriture assez particulière qui nous transporte dans l'univers d'Atanasia. Elle se fait narratrice, parfois actrice, elle se fait une espèce de reportage sur elle même, elle s'imagine suivit par un cameraman et par un preneur de son, et ça approfondit cette atmosphère de fuite à laquelle s'exerce Atanasia. Véronique Ovaldé use des mots simples qui tombent comme par coup de surprise, on ne voit pas les choses arriver, aucune prétention avec notre héroïne, on se laisse simplement emporter par ses différentes respirations! Et c'est beau à lire!
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