On retrouve dans ce
Véronique Ovaldé les thèmes de l'autrice (la folie, la filiation familiale, être femme, l'enfance et le "devenir adulte") et son atmosphère de conte baroque qui me fascine mais c'est beaucoup plus ancré que ses précédents romans dans une réalité : des lieux (l'Espagne, Paris) et des contextes historiques précis (la dictature Franco, une période de grève générale, un exilé communiste, la colonisation du Congo...). Bizarrement, ça a brouillé un peu trop les cartes pour moi, ça m'a donné l'impression d'un livre un peu trop plein, avec une sensation de lecture qui n'avance pas... oui, quelque chose de brouillon, et presque un peu "regardez tout ce que je sais", même si je continue à aimer sa langue inventive et les titres de ses chapitres.
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