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4,42

sur 9832 notes
Barkley Cove, 1952. En ce matin brûlant d'août, Kya, âgée de 6 ans, est étonnée d'apercevoir sa mère, une valise à la main, qui descend le chemin sablonneux. Sans un regard en arrière. Pendant des jours, la jeune fille attendra impatiemment son retour. En vain. Puis, à leur tour, les trois aînés quittent la cabane des marais. Ne reste que son père et Jodie qui, malheureusement, ne tarde pas à s'en aller. Abandonnée par les siens, Kya doit maintenant supporter le caractère colérique de Pa, son alcool mauvais et ses longues journées d'absence. Loin de la civilisation, au coeur du marais qui deviendra son seul refuge, elle devra apprendre à vivre et survivre...
Barkley Cove, 1969. Deux gamins découvrent, horrifiés, le corps sans vie de Chase Mathews dans le marécage, au pied de la vieille tour de guet. Une mauvaise chute ? Un crime ? Sur place, le shérif Ed Jackson et son adjoint sont surpris de constater l'absence d'empreintes...

Tout à la fois hymne à la nature sauvage, récit initiatique, roman d'amour(s) et thriller juridique, Là où chantent les écrevisses nous plonge au coeur des années 50 et 60 et nous dépeint, avec force et passion, la vie de Kya. Délaissée à tour de rôle par les siens, sauvage, débrouillarde, indépendante et farouche, Kya ne pourra compter que sur elle-même et le marais, devenu sa seule famille. C'est dans ce décor qu'elle se passionnera pour tout ce qui l'entoure (oiseaux, insectes, coquillages...) et qu'elle se laissera timidement approcher et apprivoiser par Tate. Une relation décrite avec pudeur et subtilité. Alternant l'adolescence et l'apprentissage de Kya avec l'enquête policière sur la mort d'Andrews Chase, ce roman est avant tout une véritable ode à la nature, où faune et flore sont des personnages à part entière. Delia Owens nous offre un magnifique roman, émouvant, empreint d'humanité et servi par une plume sensible...
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Trois raisons me conduisent à mettre cinq étoiles à ce roman qui m'a été adressé dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiée. Je remercie à cette occasion les éditions du Seuil et Babelio.

Ce roman est bien écrit. D'une facture agréable il suit une logique basée sur des retours sur le passé chaque fois que cela est nécessaire sans pour autant alourdir le texte.

L'histoire est singulière et permet à l'auteure de disposer ça et là et d'une façon on ne peut plus habile de nombreuses informations sur le comportement animalier. Les personnages sont pour certains attachants pour d'autres repoussants mais tous ont un parcours déroutant, fort et rugueux tout comme le décor si brillamment décrit, situé dans le marais de Barkley Cove une petite ville de Caroline du Nord.

L'intrigue, l'enquête et le point final font monter la pression tranquillement mais sûrement. le lecteur n'a pas envie de lâcher passant d'une furieuse envie de protéger, de prévenir, de frapper, de s'insurger ou de comprendre, mais il est là au coeur du marais à « l'ombre sur la souche du chêne ou au soleil sur la plage » entouré des oies sauvages, des grues, des insectes et des coquillages.

« Des kilomètres d'herbes fanées, ayant dispersé leurs graines, penchaient la tête d'un air vaincu. le vent se déchaînait, et agitait les tiges sèches dans un vacarme assourdissant. » et l'auteure, qui comprend la nature, l'investit et nous l'offre en écrin pour traiter de la liberté, de l'abandon, de la séparation et surtout de la rumeur. La rumeur qui enfle au fil des pages, qui éclabousse entrainant au passage des conséquences terribles, des blessures tenaces et des actes manqués.

Je ne présente pas les personnages. Je précise simplement qu'ils s'intègrent à la faune animale certains féroces en diable, d'autres farouches, d'autres plus sociables mais tous qu'ils aient un profil obscur ou lumineux sont nécessaires à la trame voulue par Delia Owens. Un monde sauvage de beauté et de lutte acharnée. Un monde où la vraie richesse consiste à observer une luciole ou à nourrir les oiseaux de mer, où le confort absolu ne peut exister sans une solitude consentie.

La fin m'a semblé un peu édulcorée. Est-ce à dire qu'immergée dans un contexte inhabituel, ressentant un risque imminent à chaque chapitre, je me suis habituée à l'ambiance du marais, à ses ombres, ses « on-dit » et qu'une fin un peu plus tourmentée me semblait sans doute plus logique.
Un excellent moment de lecture. Une rencontre insolite avec la nature dans ce qu'elle a de plus grandiose, avec la faune dans ce qu'elle a de plus extravagant et avec des personnages que pour ma part je n'avais jamais rencontré.

Un très bon roman.
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Enorme coup de coeur ! de ce roman j'ai apprécié toutes les composantes :

d'abord l'histoire, la belle et insoutenable histoire d'une fillette livrée à elle-même, éduquée par la nature, fille du marais, son royaume, bien plus riche que le plus riche des habitants de la ville voisine, riche de connaissances qu'elle a acquises seule, riche du marais qui est sien contre vents et marée, riche de cette vie qui foisonne autour d'elle, riche .... et seule...

Ensuite cet équilibre des personnages, entre altruisme et méchanceté, de belles personnes et de tristes individus, et enfin cet écrit poétique que nous offre l'auteur, un texte magnifique texte que je me suis surprise à lire à voix haute pour faire sonner les mots. Une belle ode à la nature et une invitation à accepter ce qu'elle nous offre et ce qu'elle peut reprendre.

Ce récit possède tout ce qu'il faut pour accrocher le lecteur : une héroïne d'une finesse inouïe avec ses doutes, ses certitudes, ses peines, ses amours, la vie d'une petite communauté à laquelle on s'attache volontiers, un certain suspens généré par la découverte du corps de ce jeune homme, et la question que cet événement suscite, une plongée progressive dans l'histoire qui permettra de découvrir peu à peu les personnages et qui dévoilera ses secrets avec parcimonie jusqu'à la fin, récit admirablement structuré et savant dosage de l'information délivrée par l'auteure.

Pas d'ennui, pas de longueur, mais de la poésie et encore de la poésie dans ce monde de brutes.

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Bon je vais jeter un pavé dans la mare…

Je n'ai pas du tout aimé cette lecture, au grand dam de ma bibliothécaire qui me l'avait glissé entre les mains, d'un air entendu en me susurrant, la voix pleine d'émotion : « C'est le chouchou de toutes les bibliothécaires ». Et probablement aussi au grand dam des centaines d'admirateurs et de quelques-uns de mes amis …

Bon ben maintenant il faut assumer , et me justifier, hein ? Ouais ça serait bien…

D'abord, j'ai trouvé l'histoire de Kya, la petite fille abandonnée des siens dans les marais inhospitaliers, complétement invraisemblable ! Comment une petite fille peut-elle survivre seule dans un milieu aussi hostile ? Et puis, quelques années plus tard, comment peut-elle lire des thèses de biologie sans avoir été à l'école, ni même bien sûr à l'université ? Comment peut-elle devenir, dans ces conditions, l'auteure d'ouvrages de référence sur la vie des marais ? Certes elle connait le milieu mieux que personne mais de là à en écrire des best-sellers, j'ai des doutes. Les chercheurs aguerris et autres érudits s'étoufferont certainement devant tant d'inepties. Je comprends qu'on puisse être séduit par l'idée qu'il suffit de s'y mettre pour devenir savant, mais malheureusement ce n'est pas la réalité. C'est le mythe américain du « si tu veux tu peux » en plein dans le mille.

Ensuite la psychologie de la jeune fille est pour le moins surprenante : elle se débrouille magnifiquement (ça en est d'ailleurs tout à fait incroyable) bien toute seule, elle ne quitterait pour rien au monde sa cabane dans les marais, le ciel bleu et sa liberté de mouvement. Et on voudrait nous faire croire que son rêve le plus cher est de trouver un bon petit mari, de lui pondre des gosses et de leur torcher le cul ! Allons bon ! On est en plein cliché ici, non ? Un si grand écart entre la vie quotidienne de la jeune femme et ses ambitions doit générer beaucoup de souffrance, mais quasiment pas un mot là-dessus.

Et encore c'est très bavard, tout au long du livre. le tout est écrit à l'eau de rose, mielleux jusqu'à l'écoeurement, jusque dans les poèmes d'Amanda Hamilton qui sont d'un nunuche affligeant (désolée mais j'ai vraiment pas du tout aimé). Ça grouille de détails inutiles, les cent premières pages se diluent dans des faits de la vie quotidienne sans réelle importance ni intérêt. Les suivantes aussi d'ailleurs. Au lieu de susciter de la compassion, cela a provoqué un profond ennui. Il n'y a pas vraiment de suspense, l'énigme du meurtre n'en est pas vraiment une, car l'auteure ne nous apporte pas de quoi nourrir des thèses alternatives à ce qui semble évident. Lors du procès, les témoignages des uns et des autres sont balayés avec une simplicité déconcertante, déconstruits en deux temps trois mouvements. Tout est cousu de fil blanc. Et même les dernières pages ne m'ont pas surprise.

Bon, côté points positifs … Ben ouais tout ne peut pas être noir quand même. Un peu de nuances, ça ne fait pas de mal. Je noterai un passage en fin de livre (eh oui il faut tenir jusque-là… admirez ma persévérance) où Kya trouve des ressemblances entre les hommes de loi qui président à son procès et les mâles des espèces animales présentes dans le marais. Bon, ça m'a fait sourire, et il était temps.

Enfin j'ai apprécié le voyage culinaire de la Caroline du Nord. Je ne suis jamais allée aux Etats-Unis (et je n'irai probablement jamais, ce n'est pas le pays qui m'attire le plus) , j'ai donc probablement une idée très fausse à leur sujet, basée sur des préjugés, des rumeurs et des témoignages de proches, mais j'ai découvert que les Américains mangeaient autre chose que des hamburgers arrosés de milk-shakes. Apparemment il y a une cuisine locale et l'auteure en dresse un catalogue assez alléchant. J'ai noté la tourte au poulet, les beignets de maïs, les crevettes épicées, le pain de maïs avec des morceaux de couennes rissolées, la tourte aux mûres et sa crème épaisse arrosée de bourbon, le ragout de patates douces, la tarte aux noix de pécan, huîtres frites, saucisses piquantes au cheddar, truites aux amandes, … mais pas de quoi me faire traverser l'océan quand même !

Tout ça me donne grand faim et je m'en vais me consoler avec un bon plat réconfortant bien de saison …
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A la recherche du temps perdu ? Bien sûr que non ! Car c'est pour des livres comme celui-ci que je passe du temps sur babelio à la recherche de nourriture littéraire ; je suis bien souvent affamée... Merci du fond du coeur aux lecteurs qui postent leurs ressentis desquels j'ai soutiré cette merveilleuse idée de lecture qui m'a offert une pause enchantée. Car je rejoins l'impressionnante quantité de critiques favorables pour un livre qui recueille, au moment où j'écris mon ressenti, une note de 4,42 sur 8918 notes ! Un flot de critiques auquel je vais ajouter ma petite goutte d'eau.

Inutile de vous parler du fond de l'histoire, il a été décortiqué sous toutes les formes et restitué sous 1351 billets, tous plus beaux les uns que les autres que je vous invite à consulter si vous souhaitez en savoir plus que le résumé de la 4e. Alors que dire dans ce cas sinon que ce livre m'a subjuguée de la première à la dernière page, envoûtée par l'écriture de l'auteure qui distille son histoire avec douceur en dépit de la rudesse de vie de cette fille des marais. Les descriptions de la nature et de la faune sont somptueuses, elles sont visuelles et ne demandent aucun effort d'imagination pour se les représenter. C'est beau, c'est ressourçant car Delia Owens fait de ce marais un cadre magnifique. Et elle donne vie à un personnage de fable, la belle Kia qui force l'admiration par son courage, sa force. Les autres personnages ne sont pas en reste non plus, c'est vraiment une belle peinture pour une belle histoire qui relève d'un conte. Une peinture à l'aquarelle, lumineuse, intense et douce en même temps.

C'est donc avec regret que je referme ce livre que j'ai lu tranquillement, le dégustant pour en saisir toutes les couleurs et les saveurs. Je ferme les yeux à présent et j'essaie d'entendre le chant des écrevisses...
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Là où chantent les écrevisses , il y a un très beau premier roman qui parle d'une petite fille abandonnée par sa mère d'abord, lassée des coups de son mari, puis par ses frères et soeurs, et puis par son père, et puis par toute une communauté bien pensante.
Là où chantent les écrevisses, on fait la part belle à la nature, les oiseaux, le silence, les courants d'un marais en Caroline du nord entre 1952 et 1970.
Là où chantent les écrevisses , il y a de la poésie, de la lenteur, de la contemplation et beaucoup de solitude ...
Là où chantent les écrevisses, deux enfants par hasard, trouvent le corps d'un jeune homme du village, et c'est le début de la fin pour Kya , l'ancienne petite fille abandonnée, au fabuleux destin.
Là où chantent les écrevisses, il y a des personnages d'une grande générosité, beaucoup de bienveillance malgré la noirceur,
Là où chantent les écrevisses est en passe d' être adapté au cinéma, et on a hâte de voir de belles images, de celles qu'on s'est imaginé , une nature sauvage , préservée. Des gens qui ne la maltraitent pas, qui ne font plus qu'un avec elle.
Là où chantent les écrevisses, on ne doit pas chercher la vraisemblance, sans doute cette histoire est impossible, sans doute tout se passe trop bien pour Kya, malgré le peu de mains qui se tendent . Mais c'est tout le talent de Delia Owens, de nous faire croire, de nous faire croire au merveilleux, à l'art, au talent, à l'intelligence, à l'infini des possibles.
Simple, superbe et délicieux: tout simplement...
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Après avoir vu le film (entraînée par des amies) j'ai eu envie de découvrir le livre. Pas de doute la version écrite est supérieure à la version filmée, qui disons-le franchement ne m'a pas convaincue. D'abord parce que le lieu décrit dans le livre, un marais sauvage et hostile, ultime refuge des exclus de Caroline du nord, est présenté dans le film comme un jardin d'eden aussi accueillant que luxuriant, ensuite parce que la fille des marais n'a rien à voir avec la sauvageonne du roman quand elle apparaît en vraie gravure de mode, comme d'ailleurs la cabane qu'elle habite. Des éléments, parmi d'autres, qui transforment l'oeuvre de la naturaliste Delia Owen en bluette aseptisée comme seuls les Américains savent les faire. Ce que n'est pas cette véritable ode à une nature apprivoisée par une fille que les préjugés mettent au ban d'une société ségrégationniste et inégalitaire, alors même qu'elle est abandonnée par sa famille. Une histoire dont j'ai aimé plus que tout la fin, pour le moins... inattendue (il se dit qu'elle aurait un rapport avec la mort d'un supposé braconnier quand Delia Owen et son mari jeunes défendaient les éléphants en Zambie).
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Magnifique !
J'ai emprunté ce livre après avoir lu les nombreux avis enthousiastes sur Babelio. de façon surprenante, mon mari (fan de fantasy pourtant !) a pris ce livre, l'a commencé, ne l'a plus lâché !.... Il l'a adoré. Pourtant on est très très loin d'un livre d'heroïc fantasy !
A priori ce n'est pas le livre que je lui aurais conseillé.... Comme quoi je me serais trompée.... car nous l'avons tout deux apprécié vivement. Quel magnifique texte ! Quelle atmosphère ! un véritable envoûtement....

La Caroline du Nord, les années 60 et 70. Une petite fille abandonnée vivant seule dans un immense marais. Petite fille qui grandira entourée de la nature sauvage de cet environnement particulier peu fréquenté des hommes. J'aimerais trouver les mots pour vous conseiller la lecture de ce livre exceptionnel où la nature, l'amour dominent.
Une vraie réussite qui m'a conquise mais qui a aussi conquis mon mari dont ce n'est pas le "type" de lecture !
Allez-y n'hésitez pas !
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions du Seuil qui m'ont proposé, via une opération Masse critique privilégiée, de découvrir cet ouvrage !
Comment dire, je suis sans voix tant ce roman m'a coupé le souffle et je tiens également à remercier mon mari pour son extrême patience, voyant au cours de ces deux derniers jours, que je ne pouvais pas relever la tête de ce livre lorsqu'il m'adressait la parole (j'exagère mais à peine)...non au plis j'avançais dans l'histoire et au plus, il fallait que je continue mais maintenant que j'ai achevé de la lire, je me sens un peu vide !

Ici, nous découvrons une héroïne très peu commune, Kya, ou comme m'appellent les mauvaises langues "la fille du marais". Celle-ci y a toujours vécu, loin de l'agitation de la ville et de tout contact humain. Kya, de son vrai nom Catherine Danielle Clark a toujours vécu parmi les mouettes ou goélands, les seuls à ne jamais l'avoir abandonnée et surtout à l'aimer telle qu'elle était, sans jamais la juger. Venant d'une famille nombreuse sans le sou, Kya voit d'abord sa mère (Ma) s'éloigner un beau matin, puis ses frères et soeurs et enfin Pa, son père, un homme rustre et violent. Ayant toujours dû se débrouiller seule depuis ses six ou sept ans, Kya a vu petit à petit son coeur se refermer, voyant qu'elle était trop facilement jugée par les autres et rejeter jusqu'à sa rencontre avec Tate. Ce dernier, au prix d'immenses efforts et avec d'infinies précautions, va finir par l'amadouer et Kya se sent un peu plus renaître chaque jour où il viendra la voir afin de lui apprendre à lire. de quatre ans son aîné, Tate est différent des autres garçons de son âge- Kya le sent bien- et ensemble ils se plaisent à découvrir toutes les merveilles que leur offre la nature et notamment celle du marais avec ses innombrables espèces d'animaux marins différents. Kya avait vraiment cru que Tate ne l'abandonnerait jamais...elle l'avait vraiment cru et le lecteur, avec elle !

Un roman qui débute en 1969, un jour où l'on retrouva le corps sans vie d'un jeune homme, Chase, que Kya connu dans sa jeunesse puis revient en 1952, durant la prime enfance de Kya. Comment ces deux destins se sont-ils croisés et pourquoi le décès de Chase ne semble-il pas naturel au shérif de le ville ? D'ailleurs, comment Kya, cette fille si sauvageonne, qui a toujours refusé tout contact avec autrui -si ce n'est avec Jumping (le gérant de l'épicerie) et sa femme- un couple qui fut toujours d'une extrême gentillesse avec elle- aurait pu avoir quelques chose à voir avec le décès de ce jeune homme, marié qui plus est ?

Un roman absolument poignant, bouleversant qui m'a par moment fait me replonger dans le livre "My aboslute Darling" de Gabriel Tallent ou dans ceux de Harper Lee mais pourtant si différent ! Un ouvrage que je ne peu que vous recommander car je vous assure, une fois que vous aurez le nez collé dedans,, il vous sera très difficile de e décoller ! A découvrir sans faute et surtout, à faire découvrir ! Mon premier coup de coeur pour cette année 2020...en fait non, mon deuxième mais l'autre ne compte pas car il a été publié en 2019 ah ah !
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Kya livrée à elle elle-même dans les marais va s'instruire grâce à Tate qui va tout lui apprendre. Mais pris par ses études, il va l'abandonner comme l'avaient fait avant ses parents et son frère. Elle va subir les rumeurs malveillantes qui vont la menacer d'un avenir incertain. Tres belle écriture, très belle description des marais ,on y vit nous aussi ...très belle histoire.
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