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sur 9785 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Aujourd'hui, je sais — oh oui je sais ! —, que je vais ENCORE m'attirer les foudres d'une myriade de lecteurs ou lectrices enflammé(e)s, qui vont cracher, hurler, fulminer, s'indigner, sortir les cageots de tomates pourries, tourner le dos définitivement, et toute l'armada d'actions vindicatives que vous pouvez imaginer, m'accuser de ci ou de ça en face, et de bien plus par derrière ; je commence malheureusement à être habituée depuis le temps, à chaque fois que j'écris des critiques ouvertement négatives et à contre courant de la majorité...

Aussi est-il urgent, plus que nécessaire, de préciser, de re-re-re-repréciser que ce que je vais exprimer n'est nullement une VÉRITÉ, mais seulement et uniquement MA vérité, qui plus est, ma vérité du moment, car chacun sait que nos propres opinions à propos des mêmes ouvrages sont parfois sujettes à fluctuations au cours de nos existences.

Sans suspense aucun, donc, à mon misérable avis, donc, qui n'est que mon avis, donc, je considère que ce livre est pauvre de chez pauvre, indigent de chez indigent, voire un peu en dessous. Et, selon moi, si Camille Saint-Saëns a composé le Carnaval des animaux, Delia Owens a composé le carnaval des stéréotypes, clichés et autres poncifs ou archétypes.

D'aucun(e)s me rétorqueront que ce livre est un best seller, que des millions de gens ne peuvent pas avoir tous plébiscité un ouvrage moyen voire faible. C'est un argument, c'est vrai, mais — j'ai vérifié — la vidéo la plus vue sur le web en 2023 est « Baby shark » de Pinkfonk, une musique sensationnelle au synthé, des séquences répétitives de 2 mots dont l'un revient à chaque fois et des gamins qui se trémoussent en ayant l'air stupide, oui, cela suffit à faire un carton.

Si je file la métaphore sur le plan alimentaire, le succès du Nutella et du hamburger-frites ne se dément pas. Est-ce à dire que c'est un gage absolu et avéré de qualités nutritive et gustative ? Libre à chacun de le penser... Bon, mais argumentons, sur l'ouvrage en lui-même, car ce ne sont là que des comparaisons, et vous connaissez le proverbe, comparaison n'est pas raison.

Alors voici une petite fille, née en 1945, dont on nous narre les aventures à partir de 1952 jusqu'en 1970. Vous avez noté, 7 ans au départ. À 7 ans, donc, notre brave et charmante Kya, diminutif de Catherine Clark (ah ! diminutifs américains de mes rêves, comme je vous aime ! j'ai déjà parlé une fois des Bob et des Chuck, mais là, Kya, un nom de bagnole, c'est pas mal non plus, dans le genre) se fait abandonner par sa mère.

Laquelle mère est une femme aimante, sympa, géniale, mais, mais, mais, battue, cliché n°1, par un mari minable, boiteux, alcoolique et violent, cliché n°2. La mère aimante, sympa et géniale, donc, se barre en laissant la gamine la plus jeune de la fratrie, invraisemblance n°1. Les autres frangins/frangines plus âgés foutent le camp également, on ne sait pas trop comment, ils sont d'ailleurs tous fantomatiques, hormis l'un d'entre eux, qu'on reverra plus ou moins plus tard pour les besoins de la narration larmoyante de bas étage. Mais ça c'est pour plus tard...

Pour l'heure, Hyundai, euh... Kya, pardon, se retrouve seule avec cliché n°2, qui risque de la bastonner, l'abuser, maltraiter, que sais-je, mais, mais, mais, non, non, non, il faut évaporer cliché n°2 afin que Kya deviennent une enfant sauvage, stéréotype n°1.

Voici donc une gamine de 7 ans, dans un marécage, j'ai oublié de vous le préciser, et pas le marais poitevin ou la baie de Somme, non, un bon vieux gros marécage farouche, du genre bayou la gadoue version Caroline du nord, stéréotype n°1, donc, qui à 7 ans sait démarrer le bateau à moteur de cliché n°2, formant l'invraisemblance n°2, lequel bateau à moteur dont on nous précise qu'il est déjà sub-claquant en 1952, tiendra plus de quinze ans sans défaillir jamais, invraisemblance n°3 pour quiconque a déjà manipulé ce genre d'engin, qui plus est à l'époque, mais passons.

Stéréotype n°1 n'ira donc jamais à l'école en semant tous les agents fédéraux venus la chercher, invraisemblance n°4, en coupant elle-même son bois de chauffage et de cuisine à la main durant toutes ces années, invraisemblance n°5, en ne tombant jamais malade pieds nus et les mains dans la vase toute la journée, été comme hiver au milieu des moustiques et des infestations de microalgues, invraisemblance n°6, vivra pendant plus de quinze ans exclusivement de la vente de moules, récoltées elles aussi été comme hiver, bien entendu, invraisemblance n°7, sans jamais se raréfier là où stéréotype n°1 les collecte abondamment.

Bon, bon, bon, mais encore, il manque quelques clichés, vous ne trouvez pas ? Alors mettons, cliché n°3, Chase, le bellâtre mais qu'est pas sympa en vrai et qui court les filles pour faire rien qu'à les plaquer ensuite ; cliché n°4, le gentil brave garçon qui l'est amoureux d'elle depuis l'enfance et qui l'en dévie jamais sauf pour les besoins de la narration et qui lui apprend à lire en lui échangeant des plumes de croupion de piafs qu'elles sont sensationnelles comme plumes et que personne ô grand personne n'en a jamais rien vu de telles, et que lui, Tate, alias cliché n°4, il va devenir un grand scientifique gentil, avec un gentil bateau à moteur qui va venir étudier le gentil plancton dans le gentil marécage à la gentille Stéréotype n°1. Ouaiiiis !

Tous les gens blancs y sont tous méchants, cliché n°5, sauf le gentil, gentil Jumping, un pompiste noir, cliché n°6, le seul qui a réellement compris tout le potentiel insoupçonné de Stéréotype n°1 et qui lui achète ses moules sans défaillir pendant des décennies.

Le problème, bien entendu, c'est qu'un jour, cliché n°3 est retrouvé mort dans le marécage ; tous les clichés n°5 pensent que la coupable c'est Stéréotype n°1, sauf clichés n°4 et n°6. Entre temps, Stéréotype n°1 a tellement appris à lire grâce à cliché n°4, qu'elle s'enfile des bouquins universitaires sur la biologie des marais, invraisemblance n°8, qu'elle finit par écrire elle-même des bouquins scientifiques de haut vol, invraisemblance n°9, qui sont tellement bien, ses livres sur la microfaune des marais que tous les éditeurs se battent pour la publier, invraisemblance n°10, et que les bouquins s'arrachent, invraisemblance n°11, et permettent à Stéréotype n°1 d'en vivre correctement rien qu'avec les droits d'auteur, invraisemblance n°12.

On n'imagine pas, il est vrai, combien dans les années 1960 les gens étaient prêts à tuer pour mettre la main sur un livre universitaire traitant des libellules ou des copépodes, c'est pas croyable, c'était une vraie folie, il fallait au moins trente vigiles devant le rayon marécage de toutes les librairies du pays.

Je vous ai épargné une bonne cinquantaine d'invraisemblances, une bonne centaines de clichés, un petit milliard de stéréotypes le tout conduisant au virage " policier " du roman. Attention les amibes, là, question policier, ça dépote, c'est du grand, grand...

... vous savez quoi ? Je vous laisse mettre le mot que vous voulez tellement c'est bon, c'est puissant, c'est du jamais lu. Et à la fin, le gentil cliché n°4 et la brave wonderwoman Stéréotype n°1, ils vécurent heureux et... mince, au risque de vous heurter, j'ose vous apprendre que ce couple ô combien crédible, intéressant psychologiquement et à tous égards n'aura pas d'enfant. C'est-à-dire, le contre-cliché, qui est lui-même tellement un poncif, qu'il est devenu un cliché.

Bref, une soupe, du début à la fin, aussi limpide et appétissante que l'eau du marécage où elle est née. Une fois encore, malgré les avis que j'avais pu lire, le profil de l'auteure, qui m'avait attirée, c'est raté en ce qui me concerne pour ma quête du premier grand roman du XXI ème siècle. Voici un livre qui ne sort jamais de son écriture scolaire et de son intrigue improbable et cousue de fil blanc. Noyer le lecteur sous des hectares d'eau stagnante, sous une faune et une flore données, aussi intéressantes puissent-elles être dans l'absolu — et ce n'est pas la biologiste marine de formation que je suis qui le démentira —, n'a jamais suffi à faire d'un roman un grand roman. Car un grand roman, je le rappelle, au risque de me répéter, ce sont de grands personnages, des personnages marquants et crédibles, pas une ribambelle d'archétypes foireux accolés les uns aux autres. Mais ça n'est que mon avis, bien sûr, et vous connaissez ma ritournelle.
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Bon je vais jeter un pavé dans la mare…

Je n'ai pas du tout aimé cette lecture, au grand dam de ma bibliothécaire qui me l'avait glissé entre les mains, d'un air entendu en me susurrant, la voix pleine d'émotion : « C'est le chouchou de toutes les bibliothécaires ». Et probablement aussi au grand dam des centaines d'admirateurs et de quelques-uns de mes amis …

Bon ben maintenant il faut assumer , et me justifier, hein ? Ouais ça serait bien…

D'abord, j'ai trouvé l'histoire de Kya, la petite fille abandonnée des siens dans les marais inhospitaliers, complétement invraisemblable ! Comment une petite fille peut-elle survivre seule dans un milieu aussi hostile ? Et puis, quelques années plus tard, comment peut-elle lire des thèses de biologie sans avoir été à l'école, ni même bien sûr à l'université ? Comment peut-elle devenir, dans ces conditions, l'auteure d'ouvrages de référence sur la vie des marais ? Certes elle connait le milieu mieux que personne mais de là à en écrire des best-sellers, j'ai des doutes. Les chercheurs aguerris et autres érudits s'étoufferont certainement devant tant d'inepties. Je comprends qu'on puisse être séduit par l'idée qu'il suffit de s'y mettre pour devenir savant, mais malheureusement ce n'est pas la réalité. C'est le mythe américain du « si tu veux tu peux » en plein dans le mille.

Ensuite la psychologie de la jeune fille est pour le moins surprenante : elle se débrouille magnifiquement (ça en est d'ailleurs tout à fait incroyable) bien toute seule, elle ne quitterait pour rien au monde sa cabane dans les marais, le ciel bleu et sa liberté de mouvement. Et on voudrait nous faire croire que son rêve le plus cher est de trouver un bon petit mari, de lui pondre des gosses et de leur torcher le cul ! Allons bon ! On est en plein cliché ici, non ? Un si grand écart entre la vie quotidienne de la jeune femme et ses ambitions doit générer beaucoup de souffrance, mais quasiment pas un mot là-dessus.

Et encore c'est très bavard, tout au long du livre. le tout est écrit à l'eau de rose, mielleux jusqu'à l'écoeurement, jusque dans les poèmes d'Amanda Hamilton qui sont d'un nunuche affligeant (désolée mais j'ai vraiment pas du tout aimé). Ça grouille de détails inutiles, les cent premières pages se diluent dans des faits de la vie quotidienne sans réelle importance ni intérêt. Les suivantes aussi d'ailleurs. Au lieu de susciter de la compassion, cela a provoqué un profond ennui. Il n'y a pas vraiment de suspense, l'énigme du meurtre n'en est pas vraiment une, car l'auteure ne nous apporte pas de quoi nourrir des thèses alternatives à ce qui semble évident. Lors du procès, les témoignages des uns et des autres sont balayés avec une simplicité déconcertante, déconstruits en deux temps trois mouvements. Tout est cousu de fil blanc. Et même les dernières pages ne m'ont pas surprise.

Bon, côté points positifs … Ben ouais tout ne peut pas être noir quand même. Un peu de nuances, ça ne fait pas de mal. Je noterai un passage en fin de livre (eh oui il faut tenir jusque-là… admirez ma persévérance) où Kya trouve des ressemblances entre les hommes de loi qui président à son procès et les mâles des espèces animales présentes dans le marais. Bon, ça m'a fait sourire, et il était temps.

Enfin j'ai apprécié le voyage culinaire de la Caroline du Nord. Je ne suis jamais allée aux Etats-Unis (et je n'irai probablement jamais, ce n'est pas le pays qui m'attire le plus) , j'ai donc probablement une idée très fausse à leur sujet, basée sur des préjugés, des rumeurs et des témoignages de proches, mais j'ai découvert que les Américains mangeaient autre chose que des hamburgers arrosés de milk-shakes. Apparemment il y a une cuisine locale et l'auteure en dresse un catalogue assez alléchant. J'ai noté la tourte au poulet, les beignets de maïs, les crevettes épicées, le pain de maïs avec des morceaux de couennes rissolées, la tourte aux mûres et sa crème épaisse arrosée de bourbon, le ragout de patates douces, la tarte aux noix de pécan, huîtres frites, saucisses piquantes au cheddar, truites aux amandes, … mais pas de quoi me faire traverser l'océan quand même !

Tout ça me donne grand faim et je m'en vais me consoler avec un bon plat réconfortant bien de saison …
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J'ai ce roman sous deux formats, papier et audiobook de 2h. L'écoute du second me permettra de savoir si j'accroche ou pas à ce roman. du fait de ma panne de lecture, j'en suis à vouloir trier ma pal de plus de 600 romans… Je ne trouve pas tout mais ça aide quand même.

Bon, voici un roman qui fera le bonheur de ma voisine… Je n'ai pas pu aller au bout des 2h d'écoute… Après seulement 35min, je l'ai abandonné. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire ni à lui donner une seconde chance, je m'ennuyais à son écoute. Ça pourrait être intéressant mais ce n'est pas mon genre de littérature, beaucoup trop de descriptions à mon goût. Et malgré les horreurs décrites par l'auteure, je n'ai pas eu d'empathie pour la petite fille Kya et je n'ai guère eu envie de suivre ses « aventures », peut-être aussi parce que la situation me paraît trop invraisemblable.

Comme vous l'aurez compris, ce roman aura été une déception pour ma part. J'avais pourtant relu le résumé avant de l'acheter, mais j'ai cru les critiques positives plutôt que mon instinct. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je passe mon chemin et ça en fait toujours un de moins dans ma pal papier.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Alors qu'elle n'est qu'une enfant de 7 ans, Kya doit survivre seule dans les marais. Sa mère est partie du jour au lendemain, ne supportant plus son ivrogne et violent de mari. Ses frères et soeurs ont également quitté le marais. Son père, après être resté quelques temps, a lui aussi disparu. Elle va réussir à survivre dans cet univers hostile, seule au milieux des animaux qui peuplent le marais. Si l'histoire s'était arrêtée là, j'aurais sans doute apprécié un peu plus le récit. Mais un drame surgit : on retrouve le corps d'un homme dans le marais avec lequel Kya a eu une histoire et elle est rapidement accusée de l'avoir tué... S'en suivent le procès et mon désintérêt total pour cette histoire et le destin de cette pauvre Kya. L'auteure m'a perdue ...

Ce roman a été énormément encensé et connaît un grand succès. Il sera adapté au cinéma, qui je pense, sera une forme plus adaptée pour l'histoire.

Outre, à mon sens, la faible intrigue, le style est fade, les descriptions superficielles et l'histoire invraisemblable. On a du mal à y croire, on s'y perd, on ne voit pas l'intérêt. Qui a choisi les titres des chapitres ? Bref c'est une (grosse) déception pour moi. Il n'est pas du tout à la hauteur de Dans La Forêt de Jean Hegland ou de My Absolute Darling de Gabriel Tallent. Si vous aimez les descriptions d'oiseaux et de la mer, lisez Isabelle Autissier, qui excelle dans ce domaine avec beaucoup de talent.
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Un livre chaudement recommandé mais je suis passée à des milliers d'années lumière de l'histoire.
J'avoue avoir lu le premier quart avant de lire en diagonale.

L'histoire est, là encore, racontée sur deux années différentes.
La première où on apprend à faire connaissance de Kya, sa vie de petite fille à sa vie de femme.
Dans la seconde, l'enquête sur la mort d'un homme, ancien quaterback, avec quasi zéro indice.

Il y a tellement de descriptions de paysages, d'oiseaux, qui font, certes, partie intégrante de la vie de Kya, mais qui n'apportent absolument rien à l'enquête, qui est pour moi complètement bâclée.

Je pense que mon erreur a été de l'ajouter à ma PAL en tant que polar alors qu'il vaut mieux le lire pour un roman portant sur la nature, les oiseaux, les coquillages, les marais, la liberté et les écrevisses. 🦐

En résumé, il ne faut pas toujours se fier aux étiquettes de lecture des autres lecteurs.
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Ce livre -énorme succès qui va être adapté- n'a pas besoin de moi pour faire sa pub, donc je vais me permettre une -très- mauvaise critique.

Je rejoins complètements les avis qui ont détesté.
Déjà j'ai trouvé cette histoire tellement longue et ennuyeuse... 150 pages pour nous présenter la vie de cette petite fille dans les marais.. c'est bcp .. vraiment bcp.
Ensuite , quand l'histoire débute (et ça débute pas sur les chapeaux de roue) c'est aussi très long.... Et la double temporalité qui aurait pu emmener un peu de suspense, je l'ai trouvée toute aussi plate.
Se rajoute à ça le côté complètement invraisemblable de cette histoire.. cette petite fille abandonnée de tous au milieu d'u marais, qui survit en vendant 4 moules... bon ej ne parlerai pas de la suite pour pas dévoiler l'intrigue masi ce n'est guère plus convaincant.
Mais ceci étatn, j'aurais quand même pu aimer. Moi j'aime bcp les livres qui parlent de nature, de réflexions philosophiques tirées d'une vie contemplative.. mais rien de celà ici.
Je n'ai pas appris grand chose sur les marais au final, ni sur la vie... bref j'ai lu 200 pages avec application, et le reste en sautant des passages puis des pages.
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Kya Clark est née dans le marais côtier de Barkley Cove en Caroline du Nord. A l'âge de 10 ans, elle se retrouve seule à vivre dans ses marécages. Sa mère et ses frères et soeurs ont fui le père alcoolique et brutal. Ce dernier a lui-même fini par ne plus revenir dans la cabanon délabré qui leur sert de maison. Kya réussit à échapper aux services sociaux, à l'école où l'on se moque d'elle. Elle survit grâce à la pêche et à la gentillesse de Jumping, qui gère une station service, et sa femme Mabel. A 14 ans, Kya va croiser la route d'un adolescent, Tate, et sa vie va en être changée.

« Là où chantent les écrevisses » est le premier roman de Delia Owens, une zoologue américain de 71 ans. Son métier transparaît totalement dans ce texte qui est émaillé de nombreuses descriptions de la faune qui peuple le marais où vit Kya. Cette aspect du roman est essentiel dans la vie de l'héroïne. Kya collectionne dès le plus jeune âge les plumes d'oiseaux, les coquillages et elle finira par faire de l'étude du marais un métier.

Le côté nature writing est ce qui m'a le plus intéressée dans « Là où chantent les écrevisses ». Mais le texte est également un roman d'apprentissage et un roman policier. Deux temporalités coexistent dans le roman : la première débute en 1952 et nous expose la vie de Kya après le départ de sa mère, la deuxième se déroule à partir de 1969 et de la découverte du cadavre d'un homme retrouvé sous la tour de guet du marais. Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas été emballée par cette lecture. Certes, le cadre est singulier et plutôt bien rendu. Mais l'intrigue n'est en rien palpitante. le côté policier du roman ne nous offre aucune surprise. le final est somme toute prévisible. L'écriture m'a paru vraiment plate et fade (les dialogues aussi !) et cela a contribué au peu d'intérêt que j'ai ressenti pour l'intrigue. La psychologie des personnages n'est pas approfondie. Ils manquent singulièrement de chair, d'incarnation et n'ont déclenché aucune empathie chez moi.

« Là où chantent les écrevisses » fut une lecture décevante qui sera très vite oubliée. Seules les descriptions de la faune et la flore du marais ont réussi à éveiller un peu mon attention.
Lien : https://plaisirsacultiver.co..
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Je suis déçue, ce livre comporte de telles abbérations. Heureusement qu'il y a les coquillages, les oiseaux, la vie dans les marais… malheureusement cela n'a pas suffit à retenir mon attention. J'attends d'un roman qu'il me surprenne, qu'il me questionne…
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Aïe aïe ! J'ai rarement lu un livre aussi mauvais. Je l'ai lu jusqu'au bout parce que la personne qui me l'a offert l'avait beaucoup aimé, mais moi je n'ai pas du tout - mais alors pas du tout - aimé !
Ecriture scolaire, plate et sans sincérité, histoire totalement invraisemblable (j'ai rarement vu ça : l'auteur délire complètement avec son héroïne orpheline et sauvageonne qui écrit des ouvrages de thésard !! n'importe quoi !) et cousue de fil blanc, émaillée de poèmes hyper nunuches... C'est bourré de clichés et très cucul la praline. Horripilant !
Je n'ai ressenti aucune émotion, aucun plaisir, rien que de plus en plus d'ennui et d'agacement au fil des pages. Une de mes pires expériences de lecture...
Pour un roman de suspens dans le même genre de contrée, lisez plutôt Les Marécages de J R Lansdale : ça c'est un VRAI roman et de la VRAIE écriture !
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LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES de Delia Owens

L'auteure de ce roman possède une impressionnante feuille de route : Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de 20 ans en Afrique et a rédigé des ouvrages sur la nature et les animaux. Cependant, ce premier roman qui, nous dit-on a conquis des millions de lecteurs, ne me convainc pas.

Dans ce genre de récit d'un parent alcoolique qui se retrouve seul avec un ou des enfants débrouillards, je préfère les auteurs Irlandais qui ont une plume. Je m'arrête en chemin.
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