Là où chantent les écrevisses

Encore une fois, je me suis faite avoir : J'ai choisi ce livre parce qu'il se passe dans une faune sauvage et parce qu'il avait de bonnes critiques, même excellentes.
Si j'ai bien été contentée par le coté "communion avec la nature", je cherche encore ce qui a bien pu déclencher autant d'enthousiasme de la part des lecteurs. Désolée, mais à aucun moment je n'ai accroché à cette histoire. J'avais l'impression de lire une histoire d'amour mièvre qui était rendue pathétique par le coté esseulée et pauvre de l'héroine.
Les seuls personnages qui m'ont plu sont Jumping et Mabel. Mais pas assez développés pour que mon attention soit maintenue. J'ai même trouvé l'écriture plate et tellement lente. En fait, j'étais engluée dans ce marais et je ne pouvais plus en sortir.
Bref, next. Je ne sais pas pourquoi je me laisse convaincre à chaque fois par les grands succès, j'en ressorts (presque) toujours déçue.

Pioche de Mars 2021 choisie par Cricri08

Ma critique va être brève et se résumer à : je me suis ennuyée ! Très rapidement et jusqu'à la fin, un ennui tel que mon esprit avait du mal à rester accroché à l'histoire et je ne me suis pas donné la peine de relire ce que j'avais survolé et oublié !

C'est typiquement le genre de livre que j'aurais dû aborder en audio et me laisser porter par l'histoire ! Peut-être que si l'occasion se présent je le ferais.

Malgré tous les compliments et autres avis très positifs, je n'ai jamais eu envie de le lire mais j'ai fini par me laisser faire quand ma librairie m'a dit de le lire, donc vous comprendrez que j'avais un fort apriori !

Je n'ai rien de spécial à reprocher à l'éciture ou la traduction mais je n'ai pas été touchée par l'histoire, par les personnages et la touffeur moite des marais n'a pas arrangé les choses !

Challenge Multi-Défis 2022
Pioche PAL avril 2022 par Pas-Chacha
Lecture Thématique avril 2022 : La nature dans tous ses états

J'ai peut-être mal lu ou mal compris ce roman, car bien qu'il ait reçu d'excellentes critiques et signé des ventes records, pour moi c'est plutôt la déception. L'histoire commence en 1952 et se concentre sur Kya, l'habitante solitaire d'un marais de Caroline du Nord, et raconte essentiellement son enfance, son adolescence et son entrée dans l'âge adulte. Victime d'une famille négligente qui l'abandonne, elle apprend telle une enfant sauvage à survivre dans le marais et à s'attacher à cet univers difficile et dénigré par les habitants de la région. Quand un jeune homme la trouve seule et commence à lui offrir de l'aide et de la compagnie, elle apprend à lire et se rend compte que sa vie peut prendre une autre tournure que celle de l'isolement ou des courses pieds nus dans les bois. Parallèlement à cette histoire, on suit dans une autre chronologie une enquête policière à propos du meurtre d'un jeune homme de la ville voisine du marais survenu en 1969. On comprend que les deux histoires vont se rejoindre progressivement et que Kya sera mêlée d'une façon ou d'une autre à cette affaire de meurtre. Récit fictionnel très en prise avec le réel, ce mélange de roman naturaliste, de roman d'amour, de roman d'apprentissage et de roman policier, m'a déçu, mais tout n'est pas négatif. J'ai beaucoup aimé les descriptions lyriques du marais, la construction du rapport intime entre Kya et son environnement durant son enfance. Delia Owens possède un vrai talent littéraire pour évoquer la nature de façon vivante, poétique et touchante. D'autres aspects de son écriture m'ont par contre gêné. Tout d'abord, j'ai trouvé l'évolution des personnages peu crédible. Delia Owens prend beaucoup de temps pour nous expliquer à quel point Kya est différente des autres pour finalement la faire se comporter comme une personne ordinaire. Décider, par exemple, de ne plus aimer parce tout le monde vous quitte, est un choix plutôt habituel pour une adolescente. D'autres éléments m'ont paru bizarres comme la carrière d'auteur de Kya alors qu'elle n'a fréquenté l'école qu'un jour. Mais bon, passons, soyons un peu crédules. Ce n'est pas un livre avec de profondes réflexions psychologiques et j'ai trouvé ridicule par exemple les revirements affectifs de Tate, le jeune homme qui apprend à lire à Kya. Dans les dialogues, l'écriture devient très académique, presque scolaire et manque de naturel. Juste un exemple avec cette réplique de l'adjoint du shérif : « Une partie de moi est baba, l'autre aurait plutôt les chocottes. » Côté intrigue, c'est un peu superficiel aussi. À la moitié du livre, on devine le dénouement principal et aux trois quarts, on n'a plus guère de doute. Et en fin de roman, là où le mystère pourrait être entretenu efficacement, c'est plutôt l'ennui qui domine en raison du caractère répétitif des situations. J'évoquerai aussi rapidement l'enchainement un peu facile de la trame narrative par moment (la rencontre de Kya et Chase) ou des situations incohérentes (Kya devrait savoir qu'il faut éviter de nourrir quotidiennement des animaux sauvages). Bref, je ne recommande pas plus que ça, sauf si vous appréciez les belles descriptions naturalistes, si vous aimez les romances adolescentes et si vous n'avez aucun mal à mettre de côté votre scepticisme.
Merci aux éditions du Seuil et à Babelio de m'avoir proposé de participer à cette Masse Critique.

Toutes mes critiques un peu moches commencent par :
Bon.
Comme si enfin le roman était fini.
Belle nature. Beau personnage féminin. Peu de profondeur.
Lors de certains passages, je me suis ennuyée, mais ennuyée !!!!
Tout est cousu de fils blancs.
J'ai su. J'ai deviné. Je le savais.
Je voulais le lire avant de voir le film.
C'est fait.
Je suis toujours déçue de ne pas tomber en amour avec un roman.
Pour explorer les marais, l'océan et les troubles de l'âme humaine, le Prince des marées de Pat Conroy vous fera naviguer au coeur des Caroline et aux abords des récifs de la souffrance de meilleure et de grande façon.

J'avais lu de très belles critiques et je me suis laissée tenter.

Bien qu'en empathie avec la petite Kya, à la personnalité attachante et décalée, livrée à elle-même, en marge de la société, la magie n'a pas opéré jusqu'au milieu du récit. Citadine, je n'ai pas plongé dans la faune et la flore des marais de Caroline du Nord. Trop détaillée, trop descriptive à mon goût. Tels les oiseaux que l'héroïne adore observer, je n'ai pas pris mon envol.

La seconde partie, plus dynamique, en interaction avec plusieurs personnages m'a réconcilié avec l'histoire. Une histoire de solitude, de trahison, de liberté, d'amour et désamour, de racisme aussi avec Jumping et Mabel, deux portraits hauts en couleur, touchants et bienveillants.

Je ne sais pourquoi, j'ai toujours eu une attirance irrésistible pour les histoires se déroulant dans les territoires hostiles de l'Amérique. Ces grands espaces de possibles, envahis par le non-sens ou l'homme se construit à la manière animale, loin des règles sociétale, sans foi ni loi, me fascinent et m'horrifient aussi un peu. Là ou chantent les écrevisses est un roman foisonnant à la nature indomptable et vibrante. Inhospitalière pour l'homme et donc hermétique au ravage capitaliste, mais abondante d'humanité par sa biodiversité luxuriante. Un lieu presque magique ou évolue Kya, petite fille abandonnée par sa mère et sa fratrie. D'abord en duel face à un père violent qu'elle réussira à amadouer pour un temps, à force de persévérance distance, mais qui disparaîtra à son tour. Elle évoluera ensuite seule, par peur, par méconnaissance, par impuissance. de petite fille sauvage et débrouillarde, elle deviendra cygne gracile et instruit grâce à trois mains tendues dessinant sa survie, avec sincérité et pudeur.

Le début, mystérieux mais brutal, presque féerique, saisit, mais au fur et à mesure le désenchantement apparaît et la fin accompli la déconstruction. J'ai beaucoup apprécié cet amour sincère et puissant entre les deux enfants, j'ai aimé le désir contenu et les choix de vies qui parfois détruisent. J'ai été séduite par cette femme forte et autonome. J'ai été beaucoup moins sensible à cet idée déterminante qui se dessine ensuite, que l'amour d'un homme est forcément l'accomplissement d'une vie, une nécessité pour la survie et que si trahison il y a, seul le vide demeure. J'ai trouvé que cela tournait au conte de fée avorté un peu convenu et mièvre. Un petit gout à la Virginia C Andrews, autrice qui écrivait des romances cabossées que je lisais dans mon enfance.

C'est une histoire agréable, sans finalement de véritable surprise. Un début très prenant qui se délite au fur et à mesure du roman. Il devient prévisible et générateur de clichés et ne remplit pas ses promesses de grandeur. Un roman dense dans la lignée Américaine de ceux de Joyce Carol Oates, mais qui n'en a pas ni les subtilités ni la solidité.

L'intérêt majeur de ce récit réside selon moi, dans ce respect de la nature déployé et partagé aux lecteurs. La dénonciation des dangers du monnayage de l'environnement (qui gronde actuellement dans le monde) pour en fabriquer du tourisme et autre denrées capitalistes pour les plus privilégiés

Alors que la tornade Trump détruit actuellement tout sur son passage, il semble toujours opportun de rappeler les fondamentaux. La terre peut être exploité jusqu'à plus soif, mais un jour, c'est nous qui aurons soif, et à ce moment-là, les richesses matérielles ne sauveront plus l'humain.
Lien : https://unmotpourtouspourunm..

Trop prévisible pour ne pas rapidement finir par être ennuyeux. Les descriptions minutieuses de la faune et la flore du marais ne compensent pas la faiblesse de l'intrigue et le manque de complexité des personnages. À partir de la moitié du livre, j'ai lu le reste en diagonale sans me perdre. Dommage.

Je crains de ne pas avoir vraiment accroché à ce roman. La structure de l'intrigue est un peu brouillonne et surtout terriblement prévisible. Les descriptions de la nature sont superbes au début puis se répètent de façon un peu monotone parfois. C'est un mélange de styles qui semble surfer sur la vague écologiste sans toutefois inviter vraiment au questionnement ou à la réflexion. Dommage

Je ne dois pas être très normale car je n'ai guère été séduite par ce roman.
A aucun moment je n'ai été embarquée dans l'histoire, pas plus que dans l'ambiance du marais.
J'ai trouvé le style de l'auteure très nonchalant, impossible pour moi de trembler avec et pour cette jeune héroïne qui au final semble se débrouiller comme une grande.
Parfois il y a des choses qui ne s'expliquent pas, on aime ou on n'aime pas.

Échec de lecture pour ma part pour ce livre encensé tant du point de vue public que librairie. J'ai trouvé l'histoire ennuyante et prévisible, les personnages ne sont guère attachants et les descriptions de la nature, des oiseaux et des marais pleine de platitudes. Je ne saurais dire pourquoi, parfois nous passons à côté de certains livres... Bref tant pis pour moi et tant mieux pour tous les heureux qui se retrouvent dans ce roman. J'abandonne à mi-parcours et retourne à ma PAL !