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Simonne Ratel (Traducteur)
EAN : 9782876580855
280 pages
Souffles (04/11/2010)
4.25/5   4 notes
Résumé :

Dans ce dernier opus, Grey Owl poursuit sa mission, celle d'alerter l'opinion publique sur les problèmes écologiques dont il est le témoin. Nous sommes en 1936, Grey Owl revient quelques années en arrière sur ses fonctions au service des parcs nationaux du Canada. De Beaver Logde - dans le Mont-Riding - au lac Ajawaan - parc national Prince Albert -, Grey Owl se concentre ici sur son rôle d'ambassadeur des bêtes. Un film... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Après Récits de la cabane abandonnée, où Grey Owl était trappeur et chasseur dans les Solitudes du grand nord, voici cet Ambassadeur des bêtes. Cette fois encore mon exemplaire est "vintage" un livre jeunesse de 1960, éditions de l'amitié chez Hatier... Vivent les bibliothèques qui savent conserver les pépites!


Le Mot de l'éditeur :

Dans ce dernier opus, Grey Owl poursuit sa mission de nous sensibiliser aux problèmes écologiques auxquels il assiste.
Nous sommes en 1936, Grey Owl revient quelques années en arrière sur ses fonctions au service des parcs nationaux du Canada. de Beaver Logde – dans le Mont-Riding – au lac Ajawaan – parc national Prince Albert –, Grey Owl se concentre ici sur son rôle d'ambassadeur des bêtes. Un film se tourne sur les deux castors qui l'accompagnent à ce moment, il reçoit des visiteurs, les sensibilise à la préservation de la nature et des animaux...
On sent poindre dans ces pages la nostalgie d'une vie passée, de trappes et de pistes, d'aventures en pirogues sur les rivières tumultueuses du Grand Nord.
Cet ouvrage a été couronné de succès et a fait de Grey Owl une personnalité remarquée. Suite à sa parution, sous le nom de Hiawatha, il part pour de longues tournées de conférences qui rassemblent des milliers de participants fascinés par son discours pour le respect de l'identité indienne, de la faune sauvage et des milieux naturels.

Auteur
Grey Owl (1888-1938), trappeur indien au Canada pendant près de vingt ans, prend un jour conscience de la monstruosité de son activité et décide de devenir l'ami des bêtes. Pour assurer sa subsistance, il s'essaye à l'écriture. C'est très vite le succès. Articles et livres sur la nature et sur la conservation de la forêt, de la faune et de la culture autochtone se succèdent. Personnage fascinant et visionnaire, Grey Owl fut le premier à réveiller les consciences quant aux enjeux écologiques.



Ma lecture

Grey Owl a donc évolué au fil du temps. Regrettant son passé de chasseur et piégeur, il se contente d'observer la nature et de défendre sa préservation.



"C'en est fini désormais de considérer les Solitudes comme un terrain de sport pour les vandales ou comme un Eldorado livré à la convoitise d'une poignée d'aventuriers, qui l'exploiteront à leur aise selon les lois de la foire d'empoigne et les droits du premier occupant."



Un bonne partie du récit est consacrée aux castors dont il a la charge, les sympathiques Jelly Roll et son compagnon Rawhide, ainsi que leurs rejetons qui se succèdent de printemps en printemps... Voir le petit film en lien pour découvrir les craquantes créatures... Grey Owl présente de façon vivante et amusante sa vie avec toutes les bestioles des environs...



Un orignal fréquente le voisinage. "Et je ne puis réprimer un secret mouvement d'orgueil, lorsque je songe que, sans que j'aie tenté le moins du monde de l'apprivoiser, le domestiquer ou l'emprisonner, sans que l'attrait de la nourriture ou de la sécurité soit jamais entré en jeu, mais simplement parce qu'il se trouve bien là, qu'il s'y sent heureux et libre, ce splendide animal abandonne un moment la compagne de son choix, pour venir reposer une heure devant ma porte."



"Grâce à l'ignorance, à l'irréflexion ou à l'intolérance de beaucoup de ceux qui les fréquentent, nombre de bêtes inoffensives se sont vu attribuer une réputation de méchanceté aussi injustifiée que les châtiments qu'elle entraîne. Tout ce qu'elles demandent, pour la plupart, c'est un peu de sympathie et surtout qu'on les laisse tranquillement vaquer à leurs occupations."



Il termine par un vivant et moderne plaidoyer pour la tolérance et le respect des vies animales et humaines.



"Presque partout, l'homme extorque à la nature plus que ne l'exigent ses besoins et détruit sans souci de l'avenir, suprême parasite de l'univers."
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Ontario, été 1936, l'auteur et quelques amis blancs et indiens font du portage à pied en en canoé le long de la rivière Mississauga. Il y a dans ce récit, qui occupe la première moitié de l'ouvrage, un peu d'aventure mais pas d'animaux.
C'est la seconde partie qui nous livre la vie d'une famille de castors qui loge dans la cabane même de l'auteur, isolé au bord d'un lac entouré de forêt. On s'amuse beaucoup des anecdotes concernant tous ses voisins : un orignal solitaire, des ours, de nombreux oiseaux, trois écureuils, des rats musqués...
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critiques presse (1)
Actualitte
18 juin 2020
Parfois, entre poésie et romantisme, le lecteur pourra s'abandonner à laisser des couchers de soleil magnifiques le bercer de toutes leurs couleurs, à écouter le grondement d'une chute sur une rivière sauvage, à préparer un rustique repas sur un feu de camp pour une bande d'énergumènes autant rustres et taciturnes que braillards et rigolards...
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les hommes, en général, dénient aux animaux toute faculté de raisonnement et mettent tous leurs actes sur le compte de l'instinct. Pourtant, de nombreuses espèces animales sont douées de raison et aucun homme n'est dépourvu d'instinct. Certes, l'homme est placé au sommet de l'échelle de la création, mais il ne s'ensuit pas nécessairement que la Nature lui appartienne, comme il aime à se le figurer. C'est bien plutôt lui qui appartient à la Nature. Qu'il prenne sa part des dons qu'elle prodigue généralement à tous ses enfants, rien de plus juste; mais il ne peut raisonnablement refuser leur part aux autres. Eux aussi ont le droit de vivre et le moins que nous puissions faire est d'y mettre de la discrétion et de ne pas nous approprier la création tout entière.
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Un homme qui vit dans les bois sent croitre en lui, pour peu qu'il soit sensible, un respect et un amour de plus en plus profond pour la vie sous toutes ses formes
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Nous ne pouvons changer le cours des événements; mais nous avons au moins le droit de nous souvenir
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