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Critique de zellereb


Avec ce recueil de nouvelles nous pénétrons dans un kibboutz et nous faisons connaissance avec des personnages de la communauté. Nous découvrons aussi les règles de cet endroit où personne n'est jamais seul mais où l'on peut aussi se sentir très isolé. Il est curieux de voir que les enfants sont tous regroupés dans une même maison, séparés de leurs parents qui vivent ailleurs. La famille privée n'est donc pas vraiment protégée au coeur d'un kibboutz.

Au milieu de la collectivité tranquille du kibboutz, et de ceux qui sont dans la vaste norme, certains autres vivent à la marge, présences satellitaires. Dans ce recueil, Amos Oz décrit ces personnages-là, ceux qui ne sont pas comme les autres.

Le jardinier parle souvent avec Luna la veuve tout en lisant son journal et commentant l'actualité. Osnat et Ariella ont un échange épistolaire où l'une confie son mari à l'autre. le petit Moshe très humble accomplit les pires besognes sans dire un mot, et le soir rend visite à son père qui est à l'hôpital. Un jeune homme désire partir du kibboutz pour suivre des cours ailleurs. Dans la maison des enfants, un enfant subit des maltraitances durant le jour et durant la nuit. Martin nous donne toute la philosophie du kibboutz et désire donner des cours d'esperanto.

Ce livre est extraordinaire. Parfois drôle, il m'a fait passer de très bons moments. Il est instructif, il fait réfléchir sur l'idéologie, sur la solidarité, sur la liberté, sur les compromis existant à l'intérieur de tous systèmes, et il est plein de coeur.
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