Ange Tomassini est un adolescent comme tant d'autres. Il va à l'école, travaille plutôt bien, est amoureux de la plus jolie fille... mais c'est aussi un souffre douleur et il se fait souvent attrapé par les caïds du lycée. jusqu'au jour où, poussé à bout, il se transforme en tigre pour se protéger !!!
Un premier tome plutôt bien ficelé, qui a plu à mon fils autant qu'à moi. Une histoire banale mais bien amenée, des dessins sympathique et des personnages attachants. On devrait emprunté le tome 2 prochainement ;-)
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En premier lieu, un grand merci aux éditions du Lombard et à Masse Critique pour ce bel ouvrage.
Ange, ado aux abords ordinaires, conte à son meilleur pote comment il a récemment échappé à un bizutage des plus violents. Anecdote ordinaire elle aussi, s'il n'était la chute. Acculé, Ange prétend s'être transformé sous l'effet de la peur en un tigre au corps d'homme et s'être défait à coup de griffes de ses tourmenteurs. L'histoire ne manque pas d'être moquée par son camarade qui préfère s'émouvoir du garde du corps en voiture de sport qui récupère chaque jour Ange à la sortie du collège. Voilà campée l'intrigue. Mieux vaut ne pas s'engager plus loin dans la description d'un récit où chaque révélation participe au plaisir du lecteur.
Cadrage, anatomie, expressions, tout contribue dans cet album à faire la démonstration de la maitrise graphique du dessinateur, Joël Jurion. Vitesse et profondeur de l'action tout autant qu'émotion des personnages sont au rendez-vous. le trait se situe à égale distance du manga, du comic et de la bd franco-belge, une bien belle alchimie. Je termine d'enfoncer le clou en précisant que le mossieur s'occupe, avec le même talent, de la couleur. L'intrigue d'Ozanam va tambour battant, jusqu'au cliffanger final pour le moins surprenant. L'irruption dans le récit d'un élément fantastique fait évidemment tout le sel de l'univers de Klaw. Intelligent dans sa construction et son exposition il est le coeur du scénario. J'y reviendrai si jamais je rédige la critique du second opus, une fois l'éventuel lecteur affranchi. Sachez à ce sujet qu'à l'heure où j'écris ces lignes la série compte huit tomes.
Comment parler de ce premier volume sans évoquer la couverture ? Certainement une des plus réussie qu'il m'ait été donné de contempler dans les rayons de nos chères librairies ces dernières années. Qui ne se rappelle pas de ce tigre anthropomorphe, véritable boule de muscle, explosion de puissance fiché sur sa proie adolescente, le tout sur fond blanc ? Quelle meilleure invite à franchir le seuil de l'ouvrage que cette posture, féline et évocatrice, dont la silhouette associée à celle de sa victime forme un interpellant point d'interrogation ? Coup de maitre… absolument, coup de chance… certainement pas : les couvertures suivantes de la série, tout en conservant cette charte de départ, sont autant d'orgasmes rétiniens !
Vous l'aurez compris cet album m'a conquis et le reste de la série ne m'a pour l'instant pas déçu. Quintessence de la bande dessinée d'aventure pour les ados… et pour les autres aussi !
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Je ne peux que commencer cette critique en remerciant la Masse Critique de Babelio et les éditions le Lombard de m'avoir fait découvrir ce petit ovni littéraire qu'est Klaw.
Je n'avais jamais entendu parler de cette série, n'avais jamais eu la chance de la voir dans les rayons de ma librairie et cette Masse Critique a été l'occasion de plonger dans une histoire plus que séduisante.
Le zodiaque chinois est une source d'inspiration inépuisable semble-t-il puisque c'est en partie sur sa mythologie que se base le scénario de Klaw. Bien entendu qui dit animaux du zodiaque chinois pense immédiatement Fruits Basket… et pour tout avouer, on en est très loin !
Klaw nous plonge dans le quotidien de Ange Tomassini un lycéen qui pourrait paraitre tout ce qu'il y a de plus banal… oui mais le jeune homme qui jongle entre les interros, les peines de coeurs, les amitiés taquines et les rivalités avec les petites frappes a la chance –ou le malheur, c'est selon- de n'avoir pas une mais deux lourds secrets à trainer.
Tout d'abord une mystérieuse apparition féline qui le tire de bien mauvais pas et ensuite une famille compliquée dans laquelle aucun de ses oncles ne ressemble à l'autre et où tout le monde porte des noms différents. Pour faire simple, non content d'être protégé par un homme-tigre particulièrement redoutable, Ange est également le fils d'un parrain de la mafia !
Ce premier tome a réellement tout d'une introduction puisque nous découvrons l'histoire et les secrets d'Ange en même temps que lui. Nous partageons donc sa surprise, sa colère et son incompréhension. C'est peut-être au niveau scénaristique, ce qui m'a le plus déçue : si le côté adolescent d'Ange est très bien traité, que l'on s'identifie facilement à lui, on est assez mortifié de constater qu'il n'a jamais été capable de se rendre compte dans quel univers il évoluait réellement. On ne saurait dire s'il s'agit de naïveté candide ou d'aveuglement mais pour le coup cet état de fait le fait quand même passer pour un gentil benêt pas très futé…
Globalement, la trame de l'histoire, on sent son potentiel dès les premières pages mais il manque un petit quelque chose. le rythme est trépidant, trop peut-être, certaines situations évoluent trop vite, on passe d'un événement à un autre sans avoir beaucoup d'explications, tout s'enchaine et on n'a guère le temps de savourer les révélations et les rebondissements, comme si l'auteur avait été pressé d'arriver à son propos principal sans prendre le temps de développer ce qui se passe autour. Certains raccourcis scénaristiques sont également un peu faciles et une partie des situations est tout de même invraisemblable ; lors de l'agression d'Ange qui ouvre le tome, et qui correspond à la première apparition du tigre, aucun de ses agresseurs ne semble surpris, terrorisé de voir un homme-bête soudain apparaitre, il en va de même pour la scène qui clôt le rendez-vous avec Lisa. Si cette situation est banale dans le monde décrit, il aurait été judicieux de le suggérer pour éviter cet effet décalé.
L'idée qui entoure ces hommes-bêtes est néanmoins très intéressante (elle est développée sur les pages de garde, c'est encore là que nous apprenons le plus d'information au sujet de cette spécificité) et on ne peut qu'espérer obtenir plus d'éclaircissements dans les tomes suivants.
Quid de l'ambiance graphique alors ? Klaw possède une identité remarquable, à mi chemin entre le manga et le comic's. Les planches sont très détaillées, recherchées, avec un découpage parfaitement lisible et où les scènes s'enchainent sans problème. le design est très sympathique, tout en gardant une esthétique relativement réaliste, il introduit des éléments plus fantaisistes et résolument manga comme els coupes et couleurs de cheveux. le travail de colorisation est superbe, très riche même si parfois d'une planche à autre le style semble changer assez distinctement. Au niveau graphique, mon seul reproche serait l'abus de plans en contre-plongée, plongée, les perspectives et raccourcis. C'est très utile et dynamique pour les scènes d'action mais pas franchement nécessaire pour les moments plus propices au calme ou aux simples discussions. du coup, il y a ce petit côté emphatique qui finit par être lassant et ne sert absolument pas un graphisme au demeurant magnifique qui se suffit à lui-même.
Le design des personnages les rend particulièrement attachants, depuis Ange, l'archétype de l'adolescent plein de vie, jusqu'à Franck, son meilleur ami à lunettes, plus timoré, en passant par Dan le garde du corps, cicatrice et trench-coat de rigueur. Disons que chaque design correspond bien à la personnalité de chacun mais que l'on aimerait que dans les prochains tomes, leur psychologie soit encore plus travaillée pour apprendre à mieux les connaitre (même si Franck nous réserve une petite surprise à la fin de ce tome…)
Klaw est en résumé une très bonne surprise, une petite BD qui se lisse facilement. On se laisse réellement prendre par l'histoire et si la série confirme ses qualités tout en corrigeant ses défauts de jeunesse, assurément il s'agira d'une bande dessinée incontournable, originale et unique qui ravira un lectorat féru de magie, d'ambiances policières et de questionnements adolescents qui, don arcanique ou non, famille mafieuse ou lambda, nous ont tous un jour où l'autre touchés…
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Les rebondissements se succèdent à un rythme effréné. De coups de théâtre en scènes d’action spectaculaires, le scénario ne permet pas de souffler une seconde. Ozanam propose une touche fantastique qui emballe le récit.
Lire la critique sur le site : Auracan
Ce premier tome d’une trilogie pose les bases d’une série pour ados dynamique et bien tournée, pleine de rythme et d’humour, avec une once de romance et suffisamment de fantastique pour emballer le plus grand nombre.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Voilà une série qui démarre sur les chapeaux de roues. Antoine Ozanam (Moi en mieux) nous met immédiatement dans l’ambiance avec un premier affrontement dès le début et donne ainsi le ton de cet album qui ne souffre d’aucun temps mort.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Tout en utilisant globalement à son avantage les codes des histoires d’aventure, L’éveil révèle parfois quelques aspects un peu convenus, notamment dans le caractère et le rôle des personnages principaux, au demeurant plutôt attachants.
Lire la critique sur le site : BDGest
Que cela soit par son style de dessin, ses couleurs acidulées ou sa narration, cette histoire parlera certainement davantage à un lectorat adolescent, qui devrait beaucoup apprécier le côté pouvoir et homme-tigre (très classe d'ailleurs).
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
C'est très enlevé et incroyablement bien rythmé. Son homme-tigre est phénoménal de force, de tension et je rajoute qu'il est surtout ma-gni-fi-que, du très très grand art qui nous en met plein la face, à 100 à l'heure. En parcourant ces pages on est surtout devant un excellent récit qui bouge sans cesse.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Lois régissant l'univers des Dizhis
_ Si un Dizhi est vaincu, son pouvoir peut être absorbé par le vainqueur, selon un rite très ancien. Ce dernier pourra dès lors utiliser les pouvoirs de son nouveau totem et en prendre la forme si nécessaire.
_ Un totem s'incarne généralement dans deux hôtes (un Guerrier et un Héritier) et ne peut se diviser davantage. Dans le cas où un humain ne partage pas son totem, il éprouvera une soif inextinguible de nouveaux pouvoirs.
_ Un Dizhi possédant plusieurs totems peut en céder un à une tierce personne.
_ Aucun Dhizi ne devra posséder plus de six totems.
_ Plus un Dizhi acquiert de totems, plus sa soif de pouvoir s'accroît.
- La vache, faut que tu m'expliques.
- C'est pas trop le moment, là. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'elle m'a invité à sortir avec elle samedi prochain.
- Ça, c'est que l'on appelle avoir un tigre dans le moteur.
- Eh ! Je t'ai déjà demandé de ne pas faire ça !
- O.k., o.k., désolé. Ceci dit, j'ai toujours su que vous étiez faits l'un pour l'autre... Félin pour l'autre ! Tu saisis ? Félin, grr, grr !
- Tu en connais beaucoup des gamins de notre âge avec un garde du corps toujours derrière eux?
- N'importe quoi ! D'abord Dan n'est pas mon garde du corps, c'est mon chauffeur. Et puis avec le boulot de mon père, il est plus prudent que je ne rentre pas seul.
- Depuis quand travailler dans le poisson est un boulot à risque ?
- Bien, l'entrainement commence quand, grand maître ?
- Tout de suite... Premièrement, rester discret sur sa véritable identité ! En gros, va falloir ranger, garçon.
- Tu plaisantes ? T'as pas un super-pouvoir pour ce genre de problème ?
- Rien ne vaut le pouvoir de la truelle et du plâtre. Et grouille-toi si tu ne veux pas avoir des comptes à rendre à ton paternel.
- Bien, je te raccompagne parce qu'en plus, à minuit, ce bolide se transforme en potiron…
- En potiron ?
- Tout à fait, la citrouille, c'est pour les gros modèles.
A l'occasion du 24e Rendez-vous de l'Histoire de Blois, Isabelle Dethan & Antoine Ozanam vous présentent leur ouvrage "Severiano de Heredia : élu de la République" aux éditions Passés composés.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2544724/isabelle-dethan-severiano-de-heredia-elu-de-la-republique
Note de musique : © mollat
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