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EAN : 9782749936451
104 pages
Michel Lafon (28/02/2019)
3.56/5   24 notes
Résumé :
Tout le monde connaît Popeye, ce borgne fort en gueule qui exhibe ses biceps après avoir englouti des épinards en boîte. Il est drôle, Popeye. Sa façon de parler, de manger les mots... et ses expressions toutes faites.
Et pis, c'est un type courageux, un mec bien. Un vrai héros.
Un jour, une drôle de môme au langage fleuri vient lui taper dans son œil valide. Il est trop vieux pour elle. Mais Olive, c'est sa môme, c'est sûr. Même qu'il accepte de parti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les gens comme nous, ça trime ou ça crève. Quand ça crève pas en trimant…
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre, qui met en scène le personnage de Popeye, créé en 1919, par Elzie Crisler Segar (1894-1938), et qui est tombé dans le domaine public européen depuis le premier janvier 2009. Sa première publication date de 2019, et compte cent deux pages de bande dessinée. Il a été écrit par Antoine Ozanam, dessiné et mis en couleurs par Marcello Lelis.

Sur une mer d'huile, un petit bateau à cheminée est à l'arrêt, avec un filet de pêche à la traîne. Popeye ramène ses filets et constate qu'il n'y a qu'un seul poisson. Il décide que c'est fini pour aujourd'hui et qu'il peut rentrer. Il relâche le poisson à la mer et il met les machines en marche. Il rallie le port sans problème, avec quelques vagues. Il amarre son rafiot et il en descend. Il se fait interpeller par un groupe de trois marins qui raillent le fait qu'il rentre bredouille. le ton monte et ils sont prêts à en venir aux mains quand la voix de Bosco, un autre marin, se fait entendre. Il a haussé le ton pour indiquer aux policiers qu'ils n'ont pas le droit de faire ça : ils sont en train de mettre des scellés sur son bateau parce que ça fait six mois qu'il ne paye plus ses traites. Maturin quitte ceux contre qui il s'apprêtait à se battre, pour rejoindre son ami, le soutenir dans son épreuve, et lui éviter d'aggraver son cas. Maturin offre un coup à Bosco qui l'accompagne au troquet Rough House. Chemin faisant, Bosco lui avoue qu'il ne sait pas comment il va annoncer ça à sa femme Myrtille et à son fils Junior.

Arrivé au troquet, Maturin et Bosco s'installent à une table et le premier accepte d'offrir une bière à Wimpy qui vient s'installer avec eux. Il accepte même de leur payer à manger. Wimpy se lève pour aller passer commande auprès d'Olive Oyl la tenancière. Il écarte de son chemin Castor Oyl, le frère d'Olive, un homme de petite taille. Sa soeur le fait passer derrière le comptoir avant qu'il ne se lance dans une bagarre avec Wimpy. Elle lui demande ce qu'il est venu faire ici : Castor est venu pour lui emprunter de l'argent. Elle lui hurle dessus de déguerpir. À la fermeture, Maturin raccompagne Bosco chez lui. Ils sont accueillis par Myrtille et il lui demande de se montrer gentille avec son mari car les huissiers lui ont pris son bateau. Après avoir déposé un baiser sur le front de son ami déjà endormi, il va se mettre au calme à l'extrémité d'un ponton. Quelques instants plus tard, il entend le bruit d'une agression et il intervient. Il se bat contre les voyous qui s'en prenaient à Olive pour la dépouiller de la recette de la journée. Il prend quelques coups, mais les agresseurs le trouvent trop coriace et ils mettent les bouts. Olive le remercie, puis se tourne vers Ham qui vient d'arriver sur les lieux, et Maturin en profite pour s'éclipser discrètement. Il rentre chez lui : une maison en planches au bord de la plage. Il ouvre le placard et en sort une boîte de conserves contenant des épinards : son dîner du soir comme souvent, car il n'a pas péché de poisson aujourd'hui. le lendemain il est tiré de son sommeil par le soleil qui passe par la fenêtre et il découvre qu'Olive est dans sa chambre.

Le personnage de Popeye est apparu pour la première fois en 1929, dans le comic-strip créé en 1919, et réalisé par Elzie Crisler Segar (1894-1938). Par la suite il a été adapté à plusieurs reprises en dessin animé : une première série de 1933 à 1957, une deuxième de 1960 à 1962, une troisième de 1978 à 1987, et plus récemment un film en 1980 : une comédie musicale réalisée par Robert Altman, et écrite par Jules Feiffer. Grâce au passage du personnage dans le domaine public, les auteurs peuvent maintenant s'en servir en toute liberté. En entamant sa lecture, le lecteur ne trouve pas de repère sur le moment où se déroule cette histoire par rapport à ce qu'il peut savoir de Popeye. Pour que le récit prenne toute sa saveur, il vaut mieux qu'il en dispose d'une connaissance superficielle : un marin, une amoureuse, un goût immodéré pour les épinards dont l'ingestion est sensée lui donner de la force, et quelques potes, sans oublier un grand costaud qui entretient une solide inimitié à son égard. Avec ces quelques grands traits en tête, il peut jouir de la dimension du ludique de l'histoire, en repérant les éléments identiques et les éléments qui diffèrent, même s'il ne s'agit pas de l'intérêt principal de la lecture.

La couverture montre un étrange rafiot : des éléments très concrets et réalistes comme les bouées accrochées au bastingage et servant à amortir le choc lors de la mise à quai, l'étroite cabine de pilotage, la couleur rouge de la coque, ainsi que des éléments plus imaginaires comme le gouvernail en proue ou les cheminées démesurées par rapport au moteur de ce rafiot, le tout formant une vision plus onirique et poétique que réaliste et plausible. La première planche montre ce même bateau sur une mer étale, avec une cheminée principale peut-être encore plus imposante, d'une hauteur deux fois plus importante que celle de la cabine. le gouvernail n'est pas présent à la proue. Les mailles du filet semblent manquer de texture, ni cordage, ni matière plastique. le nom est griffonné en tout petit sur la coque 4 Cigare, une référence au nom du créateur de Popeye (for Segar). L'artiste détoure les formes d'un fin trait crayonné, pas toujours régulier, voire tremblotant. Il ajoute des éléments à l'intérieur des formes avec le même trait très fin, apparaissant parfois comme griffonné. Les silhouettes des personnages sont détourées de la même manière et présentent des exagérations morphologiques comme l'énorme mâchoire de Maturin et ses yeux plissés au point de ne voir ni leur blanc, ni leur iris, où le corps filiforme d'Olive, celui de Bosco qui évoque un nain de jardin, etc. Il se dégage de ces dessins éthérés une sensation un peu diaphane, surtout quand l'artiste décide de s'affranchir de dessiner l'arrière-plan pendant toute une page, voire toute une séquence.

Pour autant, le récit ne se déroule pas dans une ambiance cotonneuse déconnectée d'éléments concrets. Comme sur la couverture, Lelis prend le temps de représenter des lieux et des accessoires aussi concrets que possibles. Par exemple, la roue du gouvernail se trouve dans la cabine du bateau de Maturin ce que le lecteur peut voir en page quatre, avec à côté une boussole de navigation, des cadrans de contrôle. L'arrivée au port se fait avec un dessin en plongée depuis le ciel montrant un porte-conteneur, les pilotines et les bateaux pilote servant au lamanage, les grues de déchargement et les bâtiments de la capitainerie. Dans la page suivante, le lecteur découvre en plus des chariots élévateurs, des pontons et des bittes d'amarrage, ainsi que des escaliers pour accéder au quai haut. Ces éléments ancrent les personnages dans des lieux concrets, avec des éléments très pragmatiques. Toujours dans cette séquence, un chat est juché sur une caisse de poissons, en train de les détailler pour choisir son festin. le troquet Rough House est implanté en coin de rue, avec un rideau de fer tiré pour le magasin d'à côté. Ses tables et ses chaises sont de forme simple et endurante. Lorsqu'Olive se rend chez Maturin pour le remercier, le lecteur peut jeter un coup d'oeil dans sa pièce principale où se trouve également son lit. Il regarde l'aménagement : les stores vénitiens qui ont connu des jours meilleurs, la couverture en patchwork, le canapé, les commodes, les tableaux accrochés au mur, le parquet en lattes de bois très large, le coin cuisine à l'américaine, le fauteuil et le tapis. Un peu plus tard, Maturin et Bosco vont travailler comme manutentionnaires sur le port : les images montrent les installations techniques de l'entrepôt qui les emploie. Plus tard, Bosco et Myrtille passent la journée dans une immense fête foraine, avec des attractions bien détaillées qui donnent envie.

Ce dosage entre éléments concrets et détaillés, et apparences vaporeuses maintient le lecteur dans l'incertitude quant à la nature du récit, entre drame léger et conte fantastique. le pathos reste à un niveau très relatif, alors même que les personnages évoluent dans une situation sociale précaire. le bateau de Maturin tombe en panne, celui de Bosco a été mis sous scellés et les voilà dans l'impossibilité de prendre la mer, et dans l'obligation de travailler à terre, pour un boulot d'une très forte pénibilité, et une paye très basse. Olive retrouve son copain en train d'embrasser une autre. Les relations entre Maturin et son père sont à l'antagonisme. le frère d'Olive se raccroche à un espoir aussi fantaisiste qu'illusoire : une carte indiquant l'emplacement d'une épave de bateau dont les soutes contiendraient un trésor. Il n'y a pas de résolution miraculeuse, même s'il s'agit d'une histoire à chute. Ces individus doivent confronter leurs rêves et leurs aspirations, à la réalité et aux contraintes économiques, à leur faible valeur en tant que membre de l'écosystème professionnel. le lecteur se sent plus ou moins touché par leur situation, en fonction de sa sensibilité. Il peut y voir une forme de métaphore avec d'autres métiers passion qui ne nourrissent par leur homme, ou leur femme, ou leur créateur et créatrice quand il s'agit d'auteurs de bande dessinée par exemple. La scène des deux dernières pages vient modifier la perspective du récit de manière significative, modifiant le dosage entre réalité et conte.

Popeye est tombé dans le domaine public et les auteurs peuvent maintenant l'interpréter comme ils le souhaitent, en proposer leur révision, en faire la métaphore de questions d'actualité. le scénariste a choisi de raconter la vie quotidienne de Maturin au premier degré, dans une crise de l'industrie de la pèche, obligeant les indépendants à se tourner vers les grosses entreprises pour assurer un revenu permettant de vivre. La narration visuelle opte de naviguer entre réalisme concret et licence poétique propre aux contes. le lecteur ressent bien la difficulté pour ces personnages de reconnaître la réalité de leurs perspectives professionnelles très limitées, de se résigner à abandonner leur vocation, le mode de vie qui contente leurs aspirations profondes. L'arrivée d'un nouveau personnage dans la conclusion vient modifier la perspective de cette situation, en ramenant une dose d'imaginaire dans leur vie.
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L'auteur Ozanam nous livre sa version de Popeye, un vieux personnage de dessin animée datant des années 20 aux Etats-Unis. Il a eu à un moment donné son heure de gloire avant de tomber dans l'oubli de la nouvelle génération qui n'a que l'embarras du choix au niveau de ses super-héros.

L'originalité est de nous présenter le personnage réel qui a inspiré Elzie Crisler, un dessinateur de comics strip. Popeye est un marin bourru et plutôt susceptible qui utilise sa force plutôt que son intelligence. Cela plaît au peuple américain qui aime montrer ses biceps.

Le secret de cet homme de fer ? Manger des épinards en boîte de conserve. Mon épouse s'étranglerait devant une telle ineptie. Certes, il faut manger 5 fruits et légumes par jour mais pas vraiment de cette manière. Cependant, cela traduit également une détresse alimentaire. Manger bio coûte plutôt cher et semble être réservé à une élite fortunée.

J'ai aimé ce portrait car il montre également les dessous de la pêche qui s'est industrialisé au point que d'honnêtes pêcheurs ne récoltent plus de poisson ce qui contribue à leur appauvrissement. Ils vont essayer de se reconvertir sur la terre ferme mais la mer leur manque cruellement.

Il y a un passage que je n'ai pas trop compris quand Popeye se jette à la mer en abandonnant son navire ce qui est une attitude peu conventionnelle et même suicidaire. Cependant, cela montre le désespoir d'une situation dramatique où la mer ne lui fournit plus de quoi se nourrir.

A noter qu'on retrouve également la délicieuse Olive qui n'a pas sa langue dans sa poche. Elle va former avec Popeye un couple assez détonnant.

Bref, on aura droit à une oeuvre presque poétique, loin de l'image qu'on a pu se faire en étant enfant. Je dois bien avouer que les auteurs ont réussi leur pari pour nous montrer une image plus réaliste du fameux Popeye.
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Drôle d'idée de reprendre ce personnage de l'imaginaire populaire, Popeye, l'homme qui tient sa force de sa consommation d'épinards. de plus, on ne retrouve pas du tout l'esprit des dessins animés. le trait est un peu tremblant, les couleurs pastels, et le ton est plus celui du drame social, sous fond de difficultés économiques, que de l'aventure à la sauce baston. Où les auteurs ont-ils voulu nous amener. C'est assez surprenant et j'avoue que je me suis pris au jeu, j'ai fini par être touché par cette histoire d'amitié, d'amour et d'entraide sous fond de décors portuaires, et de ces dessins un peu fragiles, de ce trait hésitant et des ces couleurs timides émerge une véritable force d'émotions. Seul l'épilogue nous ramènera au personnage d'origine, mais c'est presque anecdotique. Je ne me souviens plus si j'aimais Popeye à l'époque, mes souvenirs sont vagues et c'est vraiment trop vieux, mais ce Popeye apocryphe m'a vraiment bien plu.
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Popeye, retour aux sources !

Popeye le marin, un personnage un peu tombé dans l'oubli, mais qui pour moi est culte. Popeye ou comment faire manger des épinards aux enfants !
Je salue donc la prise de risque, reprendre ce personnage légendaire aux traits bien définis. de plus, l'auteur nous présente une Olive modernisée, beaucoup moins nunuche que dans le dessin animé. Deux bons points donc.
Les couleurs sont douces, pastels et le trait un peu tremblotant. L'ensemble amène une certaine poésie à l'oeuvre.
L'auteur reprend également les célèbres épinards mais ici ils prennent tout leur sens : la misère et la faim.
Ce récit est celui de la misère sociale des marins crevant de faim, sans pêche, et sans bateaux parfois. Rien de bien réjouissant.
Même si j'ai apprécié le clin d'oeil au dessin animé. Cette histoire de marin, l'originale en fait, ne m'a pas emballé. C'est un peu trop tristounet et trop éloigné sans doute de ce que j'en attendais. Malgré tout, je pense que l'auteur est dans le vrai.
Personnellement, j'ai eu du mal à accrocher et me suis un peu ennuyée.
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(SC971) de Popeye, je connaissais le dessin animé où il évolue toujours en compagnie d'Olive, grande fille une peu gauche. Ici j'ai découvert Popeye le marin fort en gueule, au vocabulaire fleuri, grand sensible se cachant derrière des airs de gros dur. Et puis il y a Olive, sa "môme" qui n'a rien à voir avec le personnage du dessin animé...Le quotidien difficile des "hommes de la mer", la solidarité, l'amitié qui les lient, tout cela est très bien rendu dans cet album. de plus le graphisme est très beau, avec ses couleurs un peu pastel et son trait fin. Pour moi c'est oui pour le Prix, niveau à déterminer
(LX971) Pas convaincu par cet album. Sentiment perplexe aussi bien sur l'univers que les dialogues qui me semblent trop éloignés de nos élèves. Non pour le prix selon moi.
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critiques presse (2)
LaPresse
09 mai 2019
Le scénariste Antoine Ozanam lève le voile sur ce héros à la mine renfrognée avec un superbe roman graphique où il est question de chasse au trésor, d'amitié, d'amour et de la mer qui envoûte les hommes.
Lire la critique sur le site : LaPresse
BDGest
05 mars 2019
Films d'animations, longs métrages, livres, de toutes les nombreuses versions qui ont narré les péripéties du plus célèbre des fumeurs de pipe, L'homme à la mer, plus poétique, regorge d'humanité et présente toutes les qualités pour marquer les esprits.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il s’agit du fameux bateau qui a disparu alors qu’il revenait des Indes, les soutes remplies de fabuleux trésors. On raconte que le galion a croisé la route de Black Bill et son équipage sanguinaire. Il paraît que le rire de Black Bill se faisait entendre par-delà l’orage qui grondait et le bruit de la mer déchaînée. Tout l’équipage anglais était tétanisé par l’effroi bien avant l’abordage. Ce fut un véritable carnage. Mais le capitaine ne se résolut à abdiquer sans se défendre. Il préféra faire exploser son navire. Ainsi personne ne profita des trésors incroyables que le galion transportait vers l’Angleterre. Seule survécut à l’explosion une petite chaloupe contenant trois pirates. L’un fut tué pendant leur dérive. Le second devint fou et, apparemment, le troisième élabora cette carte.
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J’suis marin. Un brave marin. Y en a qui disent que je suis surhumain. C’est à cause des épinards. Chaque bouchée, je m’éclate et je m’marre. J’suis marin ! J’suis de loin l’plus fort qu’le plus fort des plus forts. Et si j’tombe sur un margoulin, il s’envolera loin, très loin. D’un seul coup de poing ! Ouais, y’a pas à dire, j’suis brave… Un brave marin.
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Non mais dites donc, vous vous croyez peut-être bien placé pour me faire la morale ? espèce de vieux machin qu’arrive même pas à faire la conversation à une dame quand il a la chance d’en croiser une.
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Il y a trois sortes d’hommes. Les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer. - Aristote
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Hey ! Tu vas pas frapper sur un vieux, quand même ?! En plus il est saoul. T’en tireras aucune gloire.
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Vidéo de Antoine Ozanam
*Rediffusion du live du 26 janvier 2024 sur la chaîne Twitch de Glénat et de Ultia*
Du mercredi 24 au samedi 27 janvier 2024, Ultia vous fait vivre le Festival International de la BD d'Angoulême en direct sur Twitch. Présentation du stand, interview d'auteurs.ices et de dessinateurs.rices, visites d'expositions, tutos dessins...
Au programme de cette vidéo : Rencontre avec Antoine Ozanam pour la BD Mauvaise réputation. Découvre Mauvaise réputation : https://www.glenat.com/bd/series/mauvaise-reputation 1908. Oklahoma. Emmett Dalton n'est plus un criminel depuis longtemps. Il a payé sa dette à la société, il se contente d'une existence discrète et tente même parfois de visiter l'église pour prier – sans trop de succès pour cette dernière activité. Aussi lorsqu'un producteur de cinéma lui propose de participer à l'écriture d'un film consacré aux méfaits de sa légendaire fratrie, il se méfie, refuse, puis réalise finalement qu'une chance lui est offerte : évacuer le mythe, rétablir un semblant de vérité et sauver la réputation de sa famille. Les quatre frères Dalton ne sont pas nés hors-la-loi. Au contraire ! Ils ont tous endossé le rôle de Marshal à l'aube de leurs carrières, et c'est n'est pas de plein gré qu'ils ont plus tard embrassé des vies de fugitifs... Qui d'autre qu'Emmett, seul survivant, pour déterrer ces douloureux souvenirs et conter sans hypocrisie la véritable histoire des Dalton.Récit ancré dans une Amérique qui regarde le Far West comme une époque quasi révolue, Mauvaise Réputation renoue avec les habitudes d'un Western réaliste, dur et mélancolique. Il dépeint un Ouest américain démythifié où la violence et le chaos, bien qu'inévitables, ne sont jamais exagérés ou glorifiés. Magnifiquement porté par le dessin d'Emmanuel Bazin – quelque part entre Edward Hopper et Mathieu Bonhomme – Antoine Ozanam creuse en profondeur la psychologie de ses personnages et livre un récit subtil et touchant.
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