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American Gods tome 1 sur 3
EAN : 9791026813101
272 pages
Urban Comics Editions (19/10/2018)
3.4/5   24 notes
Résumé :
Ombre vient tout juste de sortir de prison lorsqu’il apprend la mort de sa femme et de son meilleur ami dans un terrible accident de voiture. Dans l’avion qui le ramène chez lui, il fait la connaissance d’un étrange personnage appelé Voyageur. Ce dernier, qui n’est autre que le dieu nordique Odin, lui propose de l’embaucher comme garde du corps. Ensemble, ils vont poser les bases d’une lutte qui opposera le panthéon des anciens dieux à celui des divinités modernes, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome est le premier de l'adaptation du roman de Neil Gaiman du même nom : American Gods (2001). Il comprend les 9 épisodes de la première saison, initialement parus en 2017, écrits et mis en page par Philip Craig Russell, dessinés et peints par Scott Hampton, avec des couvertures réalisées par Glenn Fabry, et des couvertures alternatives par David Mack. Il comprend également une séquence dessinée par P. Craig Russell (4 pages), une par Walter Simonson (4 pages), une par Colleen Doran (8 pages) et une par Glenn Fabry (11 pages). Il contient un cahier de 27 pages de recherches graphiques, et les couvertures alternatives réalisées par Skottie Young, Becky Cloonan, Fábio Moon, Dave McKean, David Mack, Bill Sienkiewicz, Mark Buckingham, Scott Hampton.

Shadow Moon est un afro-américain qui arrive au bout de sa peine de prison de 3 ans. C'est un individu costaud dont la carrure lui a permis de ne pas se faire embêter. Il s'est tenu à carreau et a passé le temps en entretenant sa forme physique et en s'entraînant à des tours de magie à base de pièces de monnaie. Il s'est tenu à l'écart de toutes les embrouilles. le soir, il imagine ce qu'il fera quand il sera libre : prendre un vrai bain, retrouver sa femme Laura McCabe, se tenir à l'écart de toute magouille. Un détenu lui a prêté son exemplaire de Histoires d'Hérodote d'Halicarnasse (-480 à -425). Un mois avant sa sortie de prison, il voit un conseiller à qui il peut dire que quelqu'un l'attend à sa sortie (sa femme) et qu'il a même un boulot d'assuré. Deux jours avant sa sortie, un garde vient le chercher pour un entretien avec le responsable de la sécurité. Il lui indique qu'il va être libéré un peu en avance, pour lui permettre de se rendre à l'enterrement de sa femme, décédée dans un accident de voiture. Il lui présente ses condoléances.

Shadow Moon sort de prison, prend le bus, prend un premier avion, puis un second, puis un troisième après avoir couru pour attraper sa correspondance. le passager assis à côté de lui indique qu'il est en retard. C'est un homme portant, chemise, cravate et veste, avec un oeil gauche mort et une balafre en travers de l'arcade sourcilière gauche. Il lui indique qu'il a un boulot pour lui. Shadow Moon ne donne pas suite et laisse Mister Wednesday derrière lui, alors qui prend une voiture de location pour se rendre dans sa ville. de manière inexplicable, Wednesday est en train de se soulager aux urinoirs lorsqu'il s'y rend lui-même après avoir fait de la route. À Los Angeles, une femme prostituée (Bilquis Withaq) reçoit un client chez elle. Elle lui demande de l'adorer. Il se rend compte qu'il est en train de jouir de la meilleure partie de jambes en l'air qu'il n'a jamais connue.

Quand il se lance à la découverte de ce tome, le lecteur a forcément conscience qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman. Philip Craig Russell est un habitué des adaptations des romans de Neil Gaiman. Celle-ci a été mise en chantier pour coïncider avec l'adaptation télévisuelle du même roman. La présentation de l'ouvrage ne précise pas le degré d'implication de Neil Gaiman, si ce n'est qu'il est l'auteur de l'histoire et des mots, et que Russell est le responsable du script. le lecteur reconnaît bien le processus de production des comics américain, mais avec un découpage un peu différent de d'habitude : un adaptateur qui se charge de la mise en page, un artiste qui assure la finition des esquisses et leur mise en couleurs. La participation de Walter Simonson, Colleen Doran et Glenn Fabry correspond à des retours en arrière expliquant comment des divinités ont pu s'installer en Amérique du Nord. le lecteur prend plaisir à voir les pages de P. Craig Russell finalisées par lui-même. Les pages de Simonson sont sympathiques, mas sans avoir la puissance mythologique attendue. Celles de Doran sont beaucoup plus nuancées, parfaitement en phase avec l'époque décrite. Enfin celles de Fabry ont une texture charnelle apportant une force et une intensité incroyable à la séquence.

Si le lecteur connaît déjà le travail de P. Craig Russell, il retrouve sa manière de découper les planches et de dessiner. Il utilise essentiellement des cases rectangulaires, de taille variable, parfois très petites, comme pour insérer un détail minuscule, ou pour la présence d'un élément dans un espace trop réduit. Lorsque le récit s'oriente vers une dimension onirique ou spirituelle, il peut utiliser des cases de forme irrégulière, qui ne sont pas disposées en bande bien rectiligne. Russell est adepte du dessin épuré, avec une importance donnée aux contours pour les personnages, et aux lignes structurantes pour les décors. Il recherche une impression réaliste, mais avec le minimum de détails. Ainsi les pièces dans lesquelles se tiennent les personnages sont souvent réduites à un ou deux traits verticaux pour en figurer les angles et un ou deux traits pour délimiter la frontière entre les murs et le plafond. Pour une raison non explicite, Russell aime bien également les pièces avec une grande hauteur sous plafond, même si cela ne correspond pas au type de construction. de la même manière, les personnages peuvent se tenir dans une case dépourvue de tout arrière-plan pour mettre en avant leur discussion. Ces choix graphiques donnent parfois une impression de narration visuelle naïve et un peu détachée du point de vue émotionnel. D'un autre côté, elle permet de mieux faire passer les éléments magiques ou oniriques.

Les esquisses de P. Craig Russell sont donc complétées par les finitions de Scott Hampton. Ce dernier affectionne les traits de contour très fins, ce qui confère une impression un peu éthérée aux personnages et aux décors. Il respecte la volonté d'épure de Russell, tout en habillant un peu ses dessins avec la mise en couleurs, sans chercher à cacher les zones vides des dessins. Il ne lisse pas ses traits de contour, les légères irrégularités apportant une petite complexité aux éléments ainsi détourés. Il complète parfois les cases avec des photographies retouchées, ou avec des décors plus élaborés. Cette façon d'achever les esquisses présente l'avantage de rendre insensible le glissement de la réalité vers l'onirisme ou le spirituel, de donner une allure grimaçante ou surnaturelle au visage de certains personnages, de donner plus de consistance à un décor en le représentant avec plus de détails ce qui l'ancre plus fortement dans la réalité. le lecteur peut aussi considérer que le degré de détails ou celui de réalisme reflète le degré d'attention ou de concentration du personnage principal, ou son état d'esprit, sa façon d'appréhender la réalité ou de glisser vers un état de fugue. Les fluctuations d'un mode de représentation vers un autre provoquent également une sorte de flottement dans l'esprit du lecteur qui ne sait pas toujours comment ajuster son mode d'interprétation de ce qu'il lit.

Même s'il n'a pas fait attention au fait qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman, le lecteur se rend vite compte des spécificités du mode narratif. Les cellules de texte du narrateur omniscient sont présentes environ 8 pages sur 10, apportant des informations complémentaires sur l'état d'esprit d'un personnage, sur son histoire personnelle, sur ce qu'il est en train de faire. S'il a déjà lu un roman de Neil Gaiman, le lecteur identifie tout de suite sa voix d'auteur et comprend qu'il doit prendre au pied de la lettre le fait que les mots sont de Neil Gaiman, dans cette adaptation. Il remarque aussi qu'il arrive de temps en temps que ces cellules de texte disent pour partie ce que montrent déjà le dessin auxquelles elles sont accolées. L'intrigue s''avère assez linéaire, puisqu'elle suit Shadow Moon dans l'ordre chronologique des événements qui lui arrivent. Dans le même temps, la narration donne l'impression au lecteur de cumuler de nombreux détails anecdotiques, sans grande signification par rapport à l'histoire générale. Parfois un détail acquiert de l'importance des dizaines de pages plus loin (la lecture des Histoires d'Hérodote), parfois le lecteur reste perplexe. Par exemple, quel sens donner au fait que Shadow Moon doive courir pour attraper une correspondance dans un aéroport ? Quelle importance qu'il passe devant un cimetière pour engins de chantier, avec un millier de bulldozers et de tracteurs ? Même en passant en mode poétique ou association libre d'idées, le lecteur ne perçoit pas de sens ou d'écho avec un autre élément du récit.

Le lecteur accompagne donc Shadow Moon dans son étrange boulot, de servir d'homme de main ou d'homme à tout faire pour un vieil homme un peu excentrique, avec un objectif clair dans sa tête, mais indiscernable pour les autres. Il repère des actes de magie, d'abord de prestidigitation, puis des manifestations surnaturelles. Il voit l'intrigue progresser lentement, tout en ayant conscience que l'évolution de Shadow Moon est tout aussi essentielle au récit que les événements plus importants. Il reconnaît bien la capacité de Neil Gaiman à concevoir des situations et des endroits décalés à la poésie séduisante, comme cet étrange manège. D'un autre côté, le titre et les couvertures des épisodes ne laissent pas beaucoup de place au doute ou au suspense : il s'agit d'une histoire relative aux dieux existant sur le sol américain. Qu'il ait lu le livre auparavant ou non, le lecteur comprend vite la véritable nature de monsieur Wednesday (même s'il ne l'a pas forcément identifié jusqu'à pouvoir lui donner son vrai nom), ainsi que celle des personnes qu'il rencontre. du coup, la dynamique du récit ne recèle pas de suspense, et n'en paraît que plus lente. En choisissant de rester évasif quant aux sens des épreuves de Shadow Moon, de laisser le lecteur interpréter ce qui reste implicite, il ajoute à l'étrangeté des situations (par exemple quand il travaille pour une entreprise de pompes funèbres dans la ville de Cairo), mais aussi il n'accroche pas toujours l'attention du lecteur si celui-ci est moins sensible à la métaphore d'une situation ou d'une autre, ou s'il n'y voit qu'une évidence, sans réelle résonnance émotionnelle, spirituelle ou ésotérique. En cela, P. Craig Russell & Scott Hampton se montre d'une fidélité exemplaire à l'oeuvre originale, en transcrivant parfaitement le ressenti de la lecture du roman.

Dès le premier épisode, le lecteur se rend compte de la qualité du travail d'adaptation réalisé, que ce soit dans la conception de la narration graphique qui réussit à marier les séquences les plus prosaïques avec les éléments plus oniriques et mystiques, ou dans l'interaction des mots et des images qui restituent à la perfection la tonalité et l'esprit de la prose de Neil Gaiman. du coup, si le lecteur est sensible à aux romans de Gaiman, il éprouve le plaisir ineffable de se (re)plonger dans ce récit, 5 étoiles. S'il n'est pas en phase avec la sensibilité de l'auteur, il s'attache aux pas de Shadow Moon sans déplaisir, mais en se demandant quel est l'enjeu d'un tel récit, et en finissant par trouver le temps long malgré la qualité de l'adaptation, 3 étoiles.
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American Gods de Neil Gaiman. J'ai plongé dans cette adaptation comic sans avoir lu préalablement le roman, mais en ayant écouté la série télé.

On y suit Odin qui tente de recruter les vieux dieux de tous les panthéons dans une guerre contre les nouveaux dieux : les médias, la technique, les autoroutes, etc. Ces vieux dieux sont arrivés en Amérique via les croyances des immigrants de toutes origines. Comme toujours avec Gaiman : tout est une allégorie.

Le protagoniste est Shadow. Un Noir qui sort de prison pour retrouver sa femme après 3 ans. Sauf que sa femme vient de mourir, dans un accident de voiture, alors qu'elle faisait une fellation au chauffeur, son meilleur ami.

Il est donc recruté par Wednesday (littéralement en anglais : Odin's Day) comme garde du corps. Évidemment, Odin n'a pas vraiment besoin de garde de corps et l'on se demande alors quel rôle attend Shadow. Surtout quand les nouveaux dieux adoptent la mauvaise habitude de kidnapper Shadow pour lui demander ce que prépare Odin.
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• « American Gods, tome 1 » de P. Craig Russel, Scott Hampton, Walter Simonson , Glenn Fabry et Colleen Doran publié chez Urban Comics Editions.

• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant une BD avec un titre commençant par la lettre A, dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• « American Gods » est avant tout un roman, à succès, de Neil GAIMAN. Neil GAIMAN est un auteur actuellement phare de la littérature de fiction, dont nombre de romans, nouvelles et histoires en tout genres sont adaptés dans un format télévisé, ou au cinéma. Ces écrits sont également beaucoup adapté en format comics, avec là aussi un certain succès. C'est un auteur dont j'ai vu beaucoup de ces adaptations, notamment Coraline (dont j'ai également lu le roman récemment !), Good Omens (qui est en attente dans ma bibliothèque) et enfin, American Gods. La série en est à sa troisième saison sur StarZ, chaîne appartenant au géant Amazon, et je suis totalement à fond dedans ! C'est pourquoi j'ai voulu savoir ce que donnait le livre, mais pour éviter de me spoiler les prochains épisodes, chose que je déteste tout particulièrement, je me suis porter sur l'adaptation en BD avec son tome 1, qui couvre des moments de l'intrigue antérieurs à cette saison 3.

• Je le précise également ici, je suis un amateur invétéré de tout ce qui touche aux créatures folkloriques et mythologiques. Je suis littéralement fasciné par les légendes et les contes, c'est quelque chose qui me tient très à coeur, et que je partage dans mon métier d'animateur, car ce sont ces histoires, qui ont donner aux hommes le goût de croire et de rêver.

• Je dois l'avouer, les débuts de cette BD m'ont laisser très froid. le format des pages, la structuration du récit, ainsi que le visuel ne m'avait pas emballés, pas emballés du tout. Les deux premiers chapitres sont très long, et dur à lire, il faut s'habituer à ce format étrange, mêlant des dessins à une narration littérale, avec les mots exact du livre, décrivant les scènes illustrées. Ce n'est pas le cas absolument partout mais c'est très présent dans ces premiers chapitres, s'en détachant légèrement au fil des chapitres. Heureusement que ce n'est pas le cas en permanence, car la lecture en aurait été terriblement ennuyeuse. Ce que l'on recherche dans une adaptation comics, c'est bien une adaptation, avec une retranscription du texte par des images qui illustre directement les scènes et les propos, pas des dessins qui sont décrits par le texte..

• Autre point pouvant fâché, les dessins. Comme pour le format évoqué auparavant, le dessin est au début assez dur à accepter. Il n'est pas laid, même si parfois certains passages laisse à désirer, mais c'est surtout que la plupart du temps, les personnages se retrouve dans des décors complétement vide.. C'est assez rebutant, et si on ajoute à cela que certains personnages sont très mal esquissés par endroits, c'est encore plus décevant. Heureusement, c'est encore une fois moins le cas par la suite.

• Toujours pour ce qui est du dessin, ce comics est illustré par d'autre artiste, s'occupant des récits sur les dieux, et là, c'est totalement autre chose ! Ces petites phases entrecoupant le récit principal sont magnifiquement illustrées, et c'est ici que le texte illustrant les images est utile, c'est là qu'il doit être utilisé, car cela représente littéralement un récit raconté ! Et c'est magistralement appliqué, pour notre plus grand plaisir. C'est également le cas des scènes oniriques et irréelles, où ce format est garder. Un ravissement pour les yeux !

• Reste la comparaison avec le livre et la série télévisée. Je n'ai pas lu le livre, mais beaucoup semble le confirmer, ces chapitres sont plus fidèles au roman de Neil GAIMAN que ne l'est la série. Et il est vrai que le comics et la série sont très différents sur de nombreux points. Les objectifs des personnages ne sont pour la plupart pas les mêmes, certains personnages iconiques de la série étant même des personnages très secondaire dans cette BD. le déroulement est lui aussi très différents dans ses différentes étapes.. Et c'est ce qui est génial ! On a ici le droit à une oeuvre dont les adaptations sont très différentes, tout en étant très bonnes. On a ici le droit à deux oeuvres distinctes, s'appréciant de façon différente. On a le droit ici à ce que j' appelerai une véritable adaptation intéressante et réussie.
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Cela faisait un moment que American Gods me faisait de l'oeil, que ce soit la série sur Prime Vidéo ou le comics.

Je ne me suis pas encore lancé dans la série mais pour le comics c'est chose faite, et malheureusement, c'est une déception pour moi...

Si le pitch de base, de guerre entre anciens et nouveaux dieux me plaisait énormément, la réalisation est très spéciale. On assiste à un récit long, on part dans des anecdotes de tous les côtés, c'est très contemplatif.

Si je n'ai aucun doute sur les qualités de l'oeuvre, pour moi ça démarre bien trop lentement pour que cela m'intéresse.

Le dessin qui n'est pas à mon goût n'aide pas à me faire rester dans l'aventure que je quitte à la fin de ce tome 1.
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J'ai regardé la série que j'ai adoré, puis j'ai lu le roman, c'était bien mais il aurait fallu procéder dans l'autre sens. Je ne le dis pas souvent mais j'ai trouvé la série meilleure que le roman. Ceci dit je trouve l'histoire extraordinaire et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans le comics.
Le début est assez pénible à lire/à regarder parce que le dessin est moyen, parfois sans décors. Puis je trouve que ça s'améliore (ou alors on s'habitue ?)
La BD est « vendue » comme étant l'adaptation graphique de la série, je trouve qu'elle ressemble plus au bouquin. Astuce marketing probablement
J'ai beaucoup aimé ce volume 1 d'une série de 3, il me tarde de prolonger mon plaisir
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critiques presse (1)
ActuaBD
17 décembre 2018
Nouvelle adaptation d'un récit de Neil Gaiman, cette série nous propose de suivre l'itinéraire d'un individu que le destin, sous la forme de divinités en sursis, a décidé de poursuivre de manière acharnée. Un road-movie mythologique où les divinités descendent clairement de leur piédestal.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Voici les dieux dont personne ne se souvient. Même leurs noms sont perdus. Quand les dieux meurent, nul ne les pleure ni ne se les rappelle. Il est plus difficile de tuer une idée qu'un être vivant, mais ce n'est pas pour autant impossible.
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