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Les enquêtes de Adam Dalgliesh tome 5 sur 14

Lisa Rosenbaum (Traducteur)
EAN : 9782253045533
408 pages
Le Livre de Poche (17/02/1988)
  Existe en édition audio
3.68/5   216 notes
Résumé :
Adam Dalgliesh, un des plus fins limiers de Scotland Yard, a reçu une lettre d’un vieil ami l’invitant à lui rendre visite. Lorsqu’il arrive à Toynton Manor - l’institution pour handicapés dont son ami est l’aumônier -, Dalgliesh apprend la triste nouvelle : le père Baddeley est mort. Dalgliesh ne croit guère à une crise cardiaque. Aussi s’attarde-t-il dans cette étrange demeure. Très vite, Toynton Manor lui apparaît comme un repaire où les intrigues, les haines, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Que de morts dans ce roman. Mais peut-on parler de roman policier quand tous les décès sont le résultat de maladie ou de suicide ?
Le commissaire Dalgliesh n'est pas au mieux de sa forme, il est convalescent et à ce titre, il profite de son congé maladie pour rendre visite à un vieil ami, qui est aumônier dans un centre pour handicapés.
Mais à l'arrivée de Dalgliesh, son ami est décédé et en quelques jours, les morts se succèdent à une vitesse phénoménale.
Ce roman m'a bien plu, tout se déroule en quelques jours dans un lieu isolé, où les morts s'expliquent de façon naturelle, puisque les patients sont tous atteints de maladies graves et dégénératives, mais le nombre des décès incite quand même le lecteur à se poser quelques questions.
Et qu'en est-il de son dirigeant, un homme qui semble se prendre pour Dieu lui-même. Est-il la bonté incarnée comme bon nombre de ses patients semblent le croire ou est-ce une façade pour cacher quelques chose ?
Car des vilains secrets, il y en a partout !
Une très bonne enquête de la série des Dalgliesh, et qui est originale puisqu'il ne s'agit pas d'enquête policière au sens strict du terme, mais d'une histoire beaucoup plus tordue !
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Qui pousse qui ? du suspense et d'une certaine manière l'angoisse du huis-clos.
Un fin limier de Scotland Yard, sorti tout juste de l'hôpital et convalescent, décide de répondre à l'invitation du père Baddeley qu'il n'a pas vu depuis plus de 20 ans. A son arrivée, chez lui, il est mort. le vieil homme est sûrement mort de mort naturelle ! En décidant de s'attarder dans le lieu de vie du prêtre, il découvre la résidence de Toynton Manor où sont accueillis des malades handicapés qui croient pour beaucoup dans une potentielle guérison à Lourdes ! Bavardages, commérages et vrais faux secrets conduiront Galgliesh, notre enquêteur, à une bien surprenante découverte. Palpitant, angoissant à souhait, et la clé de l'énigme n'est pas prévisible et pourtant concevable ! Il fallait y penser !
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Je n'ai pas pu résister à lire de nouveau, très vite, un P.D. James avec son commandant Adam Dalgliesh… Apparemment « Meurtre dans un fauteuil » est antérieur au volume que j'ai déjà lu, « le Phare ». Là, on trouve AD en convalescence après une maladie qu'on lui avait diagnostiquée mortelle…. du coup, il avait fait une sorte de bilan de sa vie… et bien que sauf grâce à une erreur de diagnostic… il avait décidé de prendre beaucoup de recul avec son ancienne vie, surtout celle de policier de Scotland Yard. Néanmoins, il se rend à l'invitation d'un très vieil ami dans un centre pour personnes handicapées, Toynton Manor. le père Baddeley qu'il n'a pas vu depuis plusieurs décennies veut lui demander son avis de policier. Or quand il arrive, le père Baddeley est décédé d'une crise cardiaque (selon la version officielle), est incinéré et enterré. Adam est triste, déçu d'être arrivé trop tard et même un peu coupable, perturbé… et de suite, son côté policier relève des détails, (des indices ?) qui lui font douter de la véracité de cette crise cardiaque. Pourtant, le père Baddeley était un vieil homme, malade du coeur, qui rentrait d'un séjour à l'hôpital. Tout porte à croire qu'il est effectivement mort d'une crise cardiaque. Mais, il décide de rester quelques jours et de voir ce qu'il peut apprendre et essayer de découvrir pourquoi le père Baddeley avait fait appel à lui… Il fait connaissance avec la « drôle » de communauté des patients, du personnel, des invités… peu à peu les morts s'accumulent… Contre son envie, il redevient le policier qu'il a toujours été et veut savoir, comprendre…
Bien écrit, bien mené, fouillé… on ne découvre qu'au bout d'un suspens presque pesant la vérité dans la toute fin du livre. Elle est douée PD James, y a pas à dire. Au niveau qualité, juste un peu en dessous du Phare.
J'aime cette auteure !
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L'inspecteur Dalgliesh est en convalescence chez un vieil ami décédé de vieillesse. Il décide néanmoins de rester et rencontre le voisinage: des infirmes et leur personnel soignant.
Ne souhaitant pas écouter son intuition qui lui chuchote que les récents décès ne sont pas le fruit du hasard, il erre en recherche de lui-même et ne parvient ni à s'investir ni à apprécier les personnes qu'il croise.
Cela m'a donné le même effet. Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. J'apprécie l'écriture de l'auteur et je suis trop curieuse pour arrêter une intrigue policière, mais je l'ai lue sans intérêt et avec une pointe d'ennui.
Bref, une fin un peu plus intéressante, mais un roman qu'il me semble déjà oublier.
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Un roman tout en ambiance, lande sauvage en bord de mer en Angleterre, un manoir, une tour noire, des personnages inquiétants dans un centre privé pour handicapés, un policier en convalescence et des morts qui ont l'air naturelles. Très bien écrit et un dénouement auquel on ne s'attend pas.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Toynton Manor a été construit par le grand-père de Wilfred. Son fils l’a laissé en fidéicommis à Wilfred et à sa sœur, Millicent. Wilfred a racheté sa part à elle quand il a ouvert son centre. Il y a huit ans, il avait contracté une sclérose en plaques qui progressait très rapidement. Au bout de trois mois, il s’est retrouvé cloué dans un fauteuil roulant. Puis il a entrepris un pèlerinage à Lourdes et a réussi à guérir. Il paraît qu’il avait conclu un marché avec Dieu : « Si tu me guéris, je consacre Toynton Manor et tout mon argent à aider les handicapés ». Dieu lui a rendu le service qu’il demandait et maintenant Wilfred s’acquitte de sa promesse. Il doit craindre de retomber malade si jamais il rompait le contrat. Je le comprends. J’agirais probablement comme lui. Au fond, nous sommes tous superstitieux, surtout en ce qui concerne notre santé.
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Ce désabusement vis-à-vis de son métier était-il simplement dû à sa maladie, au rappel salutaire de l'inéluctabilité de la mort ?
Ou bien le symptôme d'un malaise plus profond, de cette période de l'âge mûr,
où l'on rencontre alternativement des zones de calme et de vents capricieux,
où l'on se rend compte que les projets remis le sont définitivement,
que maintenant on ne visitera plus de ports inconnus,
que ce voyage, et d'autres avant lui, étaient peut-être une erreur,
où l'on ne se fie même plus aux cartes maritimes et au compas.
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Cette chambre lui avait paru être bien nue et impersonnelle pour y mourir. Comme une chambre d'hôtel, elle était conçue pour abriter des gens de passage. Que ses occupants la quittent sur leurs deux jambes ou sous un drap mortuaire, ils ne laissaient rien derrière eux, pas même le souvenir de leurs angoisses, de leurs souffrances et de leurs espoirs.
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Jennie Pegram se pencha par-dessus la table et, feignant le dégoût, dit avec une moue :
« Quel drôle de métier vous faites ! Attraper des assassins et les faire pendre ! Je ne comprends pas comment cela peut vous plaire.
- cela ne me plaît pas. En outre, on ne pend plus les criminels de nos jours.
- Vous les enfermez pour la vie, n’est-ce pas pire ? Et je parie que ceux que vous avez arrêtés dans votre jeunesse ont été pendus ».
Dalgliesh décela une lueur avide, presque lubrique, dans les yeux de la jeune fille. Ce n’était pas la première fois qu’il constatait ce phénomène.
« Cinq, très exactement, répondit-il d’un ton calme. Curieux : c’est toujours de ceux-là que les gens veulent entendre parler ».
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Sur la falaise, , il faisait encore grand jour avec cette intensification soudaine et passagère de la lumière qui précède un coucher de soleil automnal. Les touffes de mousse, sur les murs fragmentés, étaient d'un vert vif, éblouissant. Chaque fleur brillait comme une pierre précieuse, son image tremblant dans la brise. La tour, quand Dalgliesh l'atteignit enfin, luisait comme de l'ébène et semblait vibrer au soleil.
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