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Les enquêtes de Adam Dalgliesh tome 7 sur 14

Lisa Rosenbaum (Traducteur)
EAN : 9782253048596
572 pages
Le Livre de Poche (01/02/1989)
3.71/5   300 notes
Résumé :
Le commandant Adam Dalgliesh, de Scotland Yard, fouille dans le passé de Sir Paul Berowne. Cet aristocrate, promis à un brillant avenir, a été égorgé dans la sacristie d'une église de Paddington, aux côtés d'un clochard, lui aussi saigné à blanc. Qui était Paul Berowne ? Une vendetta familiale, une jeune fille noyée dans la Tamise, une révélation mystique - autant d'indices qui semblent ne mener nulle part. Mais c'est peut-être en lui même que Dalgliesh trouvera la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Quel est le point commun entre Sir Paul Berowne, un ex-député et Harry Mack, un sans abri ?
Ils ont tous les deux été retrouvés assassinés dans la sacristie d'une église.
J'ai trouvé cette histoire assez longue, je l'ai lu en soupirant un peu, car l'intrigue n'avance pas.
Certes, c'est toujours difficile de faire parler les proches des victimes mais là, vu qu'en plus, l'une des victimes est un SDF, pas facile de savoir qui il était et pourquoi il a été tué.
Et concernant l'autre victime, il venait juste de changer complètement de vie, ce qui n'était pas pour faire plaisir à sa famille, mais était-ce une raison de le tuer ?
L'enquête se traîne vraiment en longueur et bien qu'aimant beaucoup cette série policière, et étant très attachée au policier, j'ai eu du mal à aller au bout de celle-ci, qui m'a semblé manquer d'intérêt.
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"Personne n'entre dans la police sans tirer quelque plaisir à l'exercice du pouvoir. Personne n'entre à la brigade criminelle sans avoir un certain goût pour la mort. le danger commence quand le plaisir devient une fin en soi-même. Alors, il est temps de penser à changer de job."

Adam Dalgliesh, à la tête d'une brigade spéciale, est chargé d'élucider un crime vraiment étrange. Dans l'église Saint-Matthews de Paddington à Londres, les corps égorgés d'Harry Mack, un sans-abri et de Sir Paul Berowne, un membre du Parlement et ex-secrétaire d'Etat dans le gouvernement conservateur ont été découverts par une vieille dame venue fleurir l'église et un garçonnet.

S'agit-il d'un meurtre suivi par un suicide ou d'un double meurtre ? Dalgliesh, qui avait eu l'occasion de parler avec Sir Paul n'est pas convaincu. En attendant les résultats de l'autopsie, Dalgliesh se concentre sur les proches de Sir Paul, mais ni sa mère Lady Ursula, ni sa fille Sarah, ni son épouse Barbara ne semblent désireux d'aider la police. Pas plus que le personnel de son hôtel de maître à l'architecture si particulière.

Paul Berowne avait abandonné ses fonctions officielles récemment suite à une révélation mystique. Un journal satirique avait récemment publié des "révélations" sur la mort suspecte de deux jeunes femmes de son entourage.

Connaissant le mort, Adam Dalgliesh laisse à ses adjoints, John Massingham et Kate Miskin faire la plus grande partie du travail de recherche de témoignages, malgré la rivalité entre Kate et John, tous les deux ambitieux et déterminés à se faire remarquer dans une enquête aussi médiatique.

Challenge Pavé 2022
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J'ai trouvé ce livre dans le rayon bouquiniste d'une librairie (z'avez vu, tout le monde s'y met) pour quelqu'un qui m'a dit vouloir découvrir l'auteure (j'avais dans l'idée de commencer par Cordelia Gray mais après tout, Adam Dalgliesh c'est bien)
Moi mon premier livre d'elle c'était il y a plus de 20 ans. A l'époque je lisais beaucoup de polar du genre Dr Scarpetta, Alex Delaware et autres super-héros justiciers du quotidien. Adonc un récit où l'enquête passait au second plan voire devient accessoire par rapport aux états d'âme et questionnements existentiels des personnages m'avait donné une bouffée d'air frais salutaire.
Je me demandais en parlant de ses livres avec l'amie en question si je la lirais avec autant de plaisir 20 ans après sachant que ses derniers livres ne m'avaient pas emballé (qui change, les méfaits du temps, l'autrice ou la lectrice ?). L'occasion (l'édition est des années 80, prix du livre 45FF) de m'y replonger. Étonnamment j'ai trouvé le roman assez classique, mais se lisant très bien. J'ai beaucoup aimé au début du récit que plusieurs personnages croisés aient textuellement un certain goût pour la mort. J'aurais préféré qu'elle garde ce trait au fil de l'histoire puisque de près ou de loin, nombre d'entre eux partagent ce goût, pour la symbolique et symétrie du récit ça aurait été chouette de ne pas abandonner ce fil.


Et donc. Je délaye et palabre, non?
En somme on pourrait résumer en:
Trouvé d'occaz-aussi bien que quand je l'ai lu il y a 20 ans ?-peut être pas mais presque !
Dingue !
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Ouf! me voilà au bout de ce pavé! 670 pages, c'est long, surtout quand l'ensemble du récit est un vaste interrogatoire. 

Un double meurtre et une enquête qui s'étend jusqu'au bout du récit. Normal, me direz-vous. L'assassin est toujours révélé à la fin des romans noirs. Oui, mais ici, l'enquêteur interroge les proches d'un des morts pendant tout le récit. Ce n'est pas inintéressant mais il n'y a pas de rebondissements, pas de véritable suspense.

Sir Paul Berowne, aristocrate et homme politique, a soudain envie de changer de vie. Il démissionne de son travail au Parlement. Ce changement est dû à une "rencontre avec Dieu" dans une église. 

C'est justement dans une église qu'il trouvera la mort. Avec lui, un SDF qui a, lui aussi, la gorge tranchée. Ces deux personnes sont découvertes au petit matin par miss Wharton, une vieille jeune fille qui s'occupe de l'entretien de l'église et par Darren, un petit garçon qui s'est pris d'amitié pour la vieille dame.

Adam Dalgliesh, commandant à Scotland Yard, est chargé de l'enquête. Avant même de savoir qu'il s'agit bien de meurtres, le policier se met à interroger les proches de l'homme politique.

Chaque personnage est bien brossé. Leur caractère et leurs blessures apparaissent en gros plan. P.D James fait vivre ses personnages avec brio.

Ce qui m'a gêné, ce sont les longues descriptions des lieux traversés, comme si chaque bâtiment était à vendre et faisait l'objet d'une campagne publicitaire. Une fois de plus, j'ai passé tous ces paragraphes qui ne m'intéressent pas.

Certains diront que les descriptions mettent une certaine ambiance, créent une atmosphère. Pour ma part, je n'ai pas besoin de ça pour entrer dans le récit. Je passe donc tous ces détails.

Cent pages avant la fin, le nom du meurtrier est dévoilé. Il ne reste plus qu'à démolir son alibi.

Une lecture agréable mais sans plus, pas de suspense, pas d'envie de lire encore et encore, accroché au récit. Pas de bain de sang non plus, pas de violence (à part les meurtres de départ). Un livre qui peut être lu même par les plus frileux.
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Un bon gros polar que je regrette de ne pas avoir eu l'occasion de lire d'un seul bloc. La lecture un peu hachée à en effet diminué l'immersion d'une lecture qui aurait sans cela été plus agréable.

Mais même ainsi je suis loin d'être déçue: style fluide et irréprochable, bonne intrigue ou tout fait sens, et surtout excellente psychologie des personnages.

Bref je pense me pencher un peu plus sur l'oeuvre de l'auteur, et peut-être essayé d'accrocher la série par le début.


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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Les cadavres furent découverts le mercredi 18 septembre, à huit heures quarante-cinq du matin, par deux témoins : miss Emily Wharton, une vieille fille de soixante-cinq ans appartenant à la paroisse de Saint-Matthew, Paddington, Londres, et Darren Wilkes, dix ans, qui, pour autant qu'il le sût et y attâchat de l'importance, n'appartenait à aucune paroisse en particulier.
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Il avait développé la faculté de remarquer les traits caractéristiques d'un lieu sans avoir à promener franchement son regard autour de lui, attitude qu'il aurait jugée offensante chez n'importe quel étranger, sans même parler d'un policier. Parfois, il s'étonnait de ce qu'un homme aussi morbidement attaché à son intimité que lui eût choisi un métier qui l'obligeait à violer presque tous les jours celle des autres. Mais l'espace vital des gens et les objets dont ils s'entouraient ne pouvaient qu'être fascinants pour un détective. Affirmation de la personnalité, ils étaient aussi intéressants par eux-mêmes que par ce qu'ils trahissaient du caractère, des occupations et des manies de leurs propriétaires.
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Le père de Miss Warton, un instituteur, savait se montrer plus ou moins tolérant dans sa classe grâce à la tyrannie compensatrice qu'il exerçait chez lui. Il terrorisait sa femme et ses trois enfants. Mais cette peur commune n'avait pas rapproché les enfants. Quand, irrationnel comme toujours, le père choisissait une victime parmi ses trois rejetons, les autres avaient honte de lire dans leurs yeux le soulagement réciproque que leur procurait ce sursis. Ils apprirent à mentir pour se protéger et furent battus parce qu'ils mentaient. Ils apprirent à avoir peur et furent punis pour leur lâcheté. Pourtant, Miss Warton avait mis sur un guéridon la photo de ses deux parents. Elle ne rendait jamais son père responsable de ses souffrances présentes ou passées. Elle avait retenu sa leçon : elle s'accusait elle-même.
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Je suis allé voir cette pièce uniquement pour faire plaisir à Emma qui, à ce moment-là, traversait une phase culturelle. La pièce était lourdement symbolique. Le garage représentait la Grande-Bretagne, le capitalisme, l'impérialisme, à moins que ce ne fût la lutte des classes. Je me demande si l'auteur lui-même le savait. C'était le genre de pièce à remporter un grand succès auprès des critiques. Tous les personnages parlaient comme des analphabètes et, une semaine plus tard, je ne me rappelais plus un seul mot du dialogue.
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Je ne vois que ça,. Les maris. Ils sont là, assis à votre place. Ils viennent soi-disant me parler de leurs femmes. en fait, ce sont eux qui ont un problème. Ils n'ont pas la moindre chance de s'en sortir. Ils sont victimes de la tyrannie de la réussite. Ils passent la plus grande partie de leur jeunesse à bûcher pour obtenir des diplômes, puis les meilleures a années de leur vie d'homme à faire carrière, entre autres: épouser la femme qu'il faut, acquérir la maison qu'il faut, mettre les enfants à la bonne école, entrer dans les clubs idoines. Et pour quoi faire? Gagner plus d'argent, avoir plus de confort, une maison plus grande, une voiture plus rapide, payer plus d'impôts. Tout cela ne leur procure qu'un plaisir modéré. et il leur reste encore vingt ans de cette vie-là à tirer. Cela ne veut pas dire que la situation soit meilleure pour ceux qui y croient encore, qui ont trouvé leur voie, qui aiment leur travail. Leur hantise, c'est la retraite. Du jour au lendemain, ils ne sont plus rien. Des morts-vivants. Avez-vous jamais connu de ces horribles vieillards qui cherchent à se faire nommer à une commission d'enquête, qui font la chasse au boulot, n'importe quel boulot pourvu que celui-ci leur donne l'illusion d'être encore quelqu'un d'important?
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