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Citations sur Le Cantique de l'apocalypse joyeuse (23)

Si Dieu avait voulu que l'homme convoite sans fin la richesse financière et les objets inutiles (...) Il l'aurait doté, en le créant, d'un sac spécial pour y ranger l'argent et les marchandises, à l'instar de la poche ventrale des kangourous femelles.
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..., le médecin du centre de santé de Sotkamo était passé prendre la tension du malade. L'appareil de mesure avait explosé. C'était mauvais signe.
Avec ménagements, on avait laissé entendre au maître de maison que cet hiver risquait d'être son dernier, et suggéré de faire venir un pasteur à son chevet. Aux portes de la mort, mieux valait se mettre en règle avec le ciel. Un vieux communiste comme lui, au couteau entre les dents, avait intérêt à se repentir, ne serait-ce que pour le salut de son âme.
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Comment les rumeurs naissent-elles, grandissent-elles, voyagent-elles, agissent-elles? La médisance est comme un virus qui se transmet d'une personne à une autre, infectant chacune de ses cibles avant de poursuivre sa route. Comme un malheur qui ferait boule de neige et dont chaque victime accroîtrait la force et la vitesse en tentant de s'en débarrasser, jusqu'à ce qu'enfin les on-dit prennent des dimensions si insensées que plus personne n'y croie.
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..., un ours écorché ressemblait à s'y méprendre à un Finlandais rougeaud sortant du sauna, ...
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Les Finlandais ne sont pas pires que les autres, mais suffisamment mauvais pour que j’aie de quoi écrire jusqu’à la fin de mes jours
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Si Dieu avait voulu que l’homme convoite sans fin la richesse financière, il l’aurait doté, en le créant, d’un sac spécial pour y ranger l’argent et les marchandises, à l’instar de la poche ventrale des kangourous.
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La nature est le plus grand et le plus merveilleux des temples du Seigneur, surtout par temps sec.
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Devant le spectacle de l'ours grincheux assis dans l'un des chariots, le garde-frontière s'interrogea cependant sur ce que les règlements douaniers pouvaient bien stipuler à ce sujet. Les directives de la Communauté européenne étaient muettes. Pour les animaux morts, l'exportation n'aurait posé aucun problème, ils étaient considérés comme de la viande, mais l'ours était vivant. Les bœufs, aussi vivants fussent-ils eux aussi, pouvaient franchir la frontière, car il s'agissait d'animaux de trait, et donc d'animaux domestiques. Mais un ours ? Ce n'était ni un animal de trait, ni un animal domestique, ni un animal de compagnie. L'adjudant le regarda d'un air perplexe. Le plantigrade, peu soucieux de son propre intérêt, grogna d'un air menaçant dans sa direction.
'Si on le tuait sur place, le règlement serait respecté', suggéra le garde-frontière. Mais Eemeli Toropainen se refusait à abattre son camarade d'hôpital pour de simples motifs bureaucratiques. On régla le problème en inscrivant le plantigrade sur le manifeste de douane en tant qu'artiste, en déplacement à titre d'ours de cirque.
On acquitta pour lui un droit de passage d'un demi-litre d'eau-de-vie aux herbes, que l'adjudant décida de boire personnellement. L'Union européenne ne lui avait pas versé de salaire de tout l'été.
L'objectif des Ukonjärviens était de poursuivre leur route dans les chariots à bœufs, mais le garde-frontière, après avoir goûté aux droits de douane, eut une idée pour faciliter le voyage. (...)
On ne savait pas à quel État appartenait le matériel ferroviaire, mais le fonctionnaire était prêt à le céder gratuitement, en échange d'un ou deux litres d'eau-de-vie.
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Inspecter la distillerie était une tâche agréable. La soirée se passa à goûter la production, comparer avec soin les différentes qualités, faire des projets afin de doter l'établissement d'un alambic supplémentaire qui servirait à fabriquer de l'eau-de-vie de bigarade, ou peut-être de la vodka au cumin. On verrait à l'usage. (...) Ragaillardis par leur rigoureux contrôle de qualité, Eemeli et Taina reprirent au galop le chemin de Vieille-Frontière. Se tenant par le cou, ils chantaient de joyeuses chansons à boire. Eemeli tenait les rênes. Les roues du phaéton soulevaient des nuages de poussière. Quel plaisir de rouler à folle allure dans le crépuscule sur les petits chemins de terre, sans avoir à craindre d'être arrêté pour conduite en état d'ivresse. D'ailleurs le cheval était à jeun.
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On constata qu'un Finlandais n'était guère différent d'un ours, sous la surface. Au premier abord, un ours peut sembler plus velu et plus sauvage, mais sur le plan de la chirurgie interne les disparités sont minimes.
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