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Citations sur Prisonniers du paradis (38)

Je suis journaliste. Un Finlandais tout ce qu’il y a d’ordinaire : un individu mal éduqué, avec des ambitions limitées, une veste usée et un caractère sans relief. J’ai dépassé la trentaine. Je suis d’une colossale banalité et il arrive que cela me chagrine.
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Un grondement énorme résonnait dans la jungle tandis que l'arbre écrasait tout ce qui se trouvait au-dessous de lui : les petits arbrisseaux de la taille d'un homme se brisaient comme des pailles dans les doigts d'un ivrogne ; lorsque la couronne s'écrasait dans la jungle, le tronc était projeté dans les airs jusqu'à dix mètres de hauteur. Une fois à terre, il continuait de craquer, comme s'il cherchait sa place ; il faisait penser à une baleine bleue qui, avant de mourir dans l'océan, rassemble ses dernières forces et fait valser le baleinier. La chute était vraiment finie : le géant reposait en silence dans la jungle, dévoilant les revers blancs de ses feuilles sombres, comme un soldat mort au combat, dont le bouclier repose à l'envers sur le corps privé de vie.
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Un écrit lié au temps est comme un sentier dans la neige : on ne s'en sert qu'en hiver; le printemps l'emporte et en été il n'existe plus, on n'en a pas besoin, alors on l'oublie.
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- Tu veux dire que nous devrions dessiner dans la jungle un S.O.S. des lettres de cinq cents mètres de haut et attendre qu'on vienne nous secourir?
- Oui, c'est exactement ce que je veux dire, répondit Keast avec fougue.
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J'attendais, et les singes aussi. Visiblement vexés, ils m'observaient en jetant de temps à autre de petits coups d'oeil aux friandises posées sur la branche.
- Mangez, mangez encore, leur disais-je. A cet instant, l'idée me traversa que je devais ressembler à une femme de pasteur empressée servant le café à un évêque et encourageant son visiteur de marque à engloutir les dernières réserves du presbytère !
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Ce jour-là, Reeves déclara : je me demande combien d'entre nous comprennent que nous vivons ici en régime socialiste. Nous ne possédons rien que nous puissions nous disputer, puisque tout appartient à tous. Nos besoins fondamentaux sont satisfaits : nous nous procurons notre nourriture en commun, et celle-ci est répartie en fonction des besoins et non du travail fourni, nous habitons dans des petites maisons construites par la collectivité, les soins médicaux sont gratuits, nous n'avons pas de banque...
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Nul n'est plus avisé qu'un homme qui a besoin d'un réfrigérateur.
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Il me semble que cette île serait un endroit idéal pour passer agréablement les années de vie qui nous restent. Il déclara qu'il ne comprenait pas pourquoi nous tenions tant que ça à retourner dans un monde déchiré par les guerres, pour payer des impôts, acheter des produits coûteux et superflus, avoir un cancer du poumon ou quelque autre maladie, écouter les jérémiades continuelles de nos épouses au sujet de leurs jambes enflées et de la laverie toujours bondée (p154)
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Le lendemain ouvrirait dans la jungle un centre de planning familial.
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Elle me parla de sa famille en Suède, et moi de la mienne, en Finlande. Nous nous embrassâmes, et, comme elle avait un stérilet, nous poussâmes les choses un peu plus loin
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