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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un peu de légèreté entre deux ouvrages dramatiques…

Suivons un ingénieur qui va construire un pont dans un village finlandais. Un grand gaillard, quasi imperturbable, qui motive les hommes, devance l'échéancier, résiste aux édiles et réalise des ouvrages solides. (On aurait bien besoin d'un tel homme à Montréal pour un certain pont…)

Ah oui, c'est aussi un entrepreneur qui transforme le sable en or ! Et quand il est amoureux, on pourrait dire qu'il prend les bouchées doubles…

Une petite histoire toute légère, plus fantaisiste que vraiment drôle, avec un peu de couleur locale en prime.
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La plume truculente et ironique de Arto Paasilinna bâtit un roman/fable tordant et fascinant. Des dialogues cinglants à la sauce du Lièvre de Vatanen soutiennent ce roman qui n'hésite pas à secouer les codes.

Même les lenteurs et les redondances sont savamment orchestrées car elles servent à appuyer le récit et insister sur l'acharnement dont font preuve les personnages.
Lorsque l'intolérance et l'hostilité se liguent contre un « étranger » les choses peuvent aller très loin.

Quand les méchantes langues propagent des rumeurs, les accusations peuvent avoir de graves conséquences.
Une petite guerre de pouvoir nous fera sourire plus d'une fois, l'intelligence et l'ingéniosité du héros remportant toujours les batailles.

Mais sa légèreté n'est qu'apparente. Porté par des personnages bruts de coffre ce roman nous interroge sur le poids du conformisme et de l'intolérance qui règnent dans les milieux confinés.


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Une vision du bonheur , selon Paasilinna ,qui passe toujours par des confrontations avec la norme.

S'opposer pour exister, pour grandir et surtout pour créer ici un pont. Ce pont devient un symbole contre l'immobilisme et l'anticonformisme .

Avec l'humour qu'il faut , les mésaventures de l'ingénieur Jaatinen deviennent jubilatoires. Sa vengeance aussi.

Skhôôl !au bonheur !
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Akseli Jaatinen est ingénieur dans le service des Ponts et Chaussées de son pays, la Finlande. Il est envoyé à Huusmäki pour reconstruire le pont de la Tuerie. Lorsqu'il arrive dans le petit village, tous le regardent avec méfiance. Tous ses actes sont perçus comme des bizarreries, les habitants critiquent ses façons de faire et « l'élite » de Huusmäki fait tout pour qu'il parte. Seuls ses ouvriers le soutiennent…
Cela n'empêche pas le bel ingénieur de rester dans ce petit village dans l'espoir de charmer Koponen, secrétaire de Mairie… Mais Jaatinen réussira-t-il à trouver sa place à Huusmäki et à devenir « Un homme heureux » ?

Ce court roman est un petit bijou ! Paasilinna raconte les aventures de Jaatinen avec tant d'insouciance et de poésie que le lecteur est forcément charmé par ce personnage singulier. le parcours d'un ingénieur au comportement étrange pourrait être assez inintéressant, mais il n'en est rien !

L'auteur décrit avec intelligence la difficulté de s'intégrer dans un petit village refermé sur lui-même et hostile à la nouveauté. L'écriture est simple, parfois naïve et toujours efficace, ce qui sert à merveille cette histoire pleine de délicatesse.
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On ne s'ennuie pas une minute dans ce roman amusant où un ingénieur des ponts et chaussées bafoué se venge de ceux qui voulaient le rejeter en mettant la main sur le village et en développant l'activité.
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Dans le village de Kuusmäki, en Finlande, « Un vieux pont de bois enjambait une rivière aux flots noirs. Les habitants de la commune l'appelaient la Tuerie, car une bataille y avait eu lieu en 1918 lors de la guerre civile ... » Sur ce lieu, le chef de peloton des rouges, Vernanen, avait été tué par une attaque des blancs, autrement dit, Vernanen le gauchiste avait été tué par le chef des conservateurs ! Au terme de la seconde guerre mondiale, le petit pont de bois bien gardé avait résisté mais ne supportait plus de grosses charges. En attendant, rien ne bougeait !
Au printemps, l'ingénieur des Ponts, Akseli Jaaniten, envoyé par l'Etat, informa les villageois qu'un nouveau pont, en béton, serait achevé à l'automne prochain.
Dirigé par Akseli Jaaniten lui-même, le chantier débute dans les jours suivants l'annonce. de nombreux ouvriers du village sont embauchés, ils travaillent dur selon des méthodes peu habituelles qu'ils s'approprient sans contestation bien au contraire.
En revanche, cette saine mini-révolution ouvrière ne plaît pas aux notables. Débute ainsi une guéguerre ironiquement écrite par Arto Paasilinna, nourrie par la revanche, le conflit social et même par les extravagances de l'ingénieur dans ses relations avec les femmes.

Aussi burlesque que « le lièvre de Vatanen », je qualifierai ce roman de satire sociale, et je dirai même que les comportements de certains personnages ne nous éloignent pas beaucoup de l'actualité. Drôle et divertissant !


Lien : https://mireille.brochotnean..
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J'avais bien aimé le lièvre de Vatanen du meme auteur .
Ici, dans ' Un homme heureux ' on ressent la meme narration fluide et pleine d'humour de Paasilinna.
L'ingénieur Jaatinen est chargé de construire un pont dans le village de Kuusmaki, ou les habitants n'aiment pas trop les nouveautés ...
Jaatinen, avec ses méthodes étranges va vite déranger le petit monde du village.
De plus, il va coucher avec la secrétaire de mairie, s' attirant les foudres des notables qui vont tout faire pour le bannir .
C'est sans compter sur la persévérance et la provocation de Jaatinen qui va tenter de se venger !
Ca se lit bien, c'est un peu loufoque, j'aime beaucoup
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Un ingénieur des Ponts et Chaussées en provenance de Helsinki vient diriger des travaux de construction d'un pont dans un village de la cambrousse finlandaise. Les notables du coin ne l'acceptent pas et font tout pour lui nuire. Rumeurs infondées, agressions caractérisées, intimidations, tout y passe et ils arrivent même à le faire virer. Mais il revient se venger en créant sa propre boîte qui va devenir le principal employeur du village et, partant de là, il aura la peau de tous ceux qui l'ont emmerdé. le tout est écrit sur un ton léger et plein d'humour, c'est un joli pavé contre le conformisme, la mesquinerie, la bassesse et la médiocrité humaine. On peut dire que la société rurale finlandaise en prend pour son grade. J'adore cet auteur et ce n'est pas ce livre qui me fera changer d'avis!
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Jaatinen est ingénieur des Ponts et Chaussées. Il construit des ponts à travers le pays.
Sa mission l'amène à Kuusmaki, village « martyr » de la guerre civile de 1918 ou une sanglante bataille opposa les blancs aux rouges qui furent massacrés sans pitié.
En mémoire de ce « fait d'arme » la rivière prit le nom de « Tuerie ».

Jaatinen engage une équipe d'ouvriers descendants des « rouges », mais, ainsi, il choque les notables de la cité : maire, curé, chef de la police et autres qui eux sont des enfants et petits enfants des blancs.
Fort de leur pouvoir, ils vont tout faire pour empêcher la construction du pont par l'ingénieur et son équipe.
Roué de coups par la populace, chassé des Ponts et Chaussées de par la volonté des biens pensants de la cité, notre ingénieur doit fuir la ville….mais….la vengeance est un plat qui se prépare lentement, qui doit mijoter.... il reviendra et chacun paiera ses dettes.

Autre chose que la douce empoisonneuse qui, pour moi, atteint un sommet dans l'humour mais j'ai pris plaisir à cette lecture qui se rapproche plus du lièvre de vatanen.
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Une lecture d'une traite lors d'un voyage en train, ça ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. Pour moi, il s'agissait de la première lecture de Arto Paasilina, et je dois dire que c'est en lisant les critiques sur Babelio que le phénomène commençait à m'intriguer.
Sans trop en rajouter, oui l'écriture est diablement prenante, le ton entre ironie moquerie et humour noir, tout en finesse. Il y a aussi le contexte géographique, l'exotisme des noms... Je lui trouve un petit côté conte dans le déroulement de l'histoire, le trait forcé sur les personnages, et une certaine morale qui se déploie.
Par contre je déplore l'épilogue qui n'a rien à faire là, et qui casse le charme de la fiction. Il faut s'arrêter avant !
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