Dans le village de Kuusmäki, en Finlande, « Un vieux pont de bois enjambait une rivière aux flots noirs. Les habitants de la commune l'appelaient la Tuerie, car une bataille y avait eu lieu en 1918 lors de la guerre civile ... » Sur ce lieu, le chef de peloton des rouges, Vernanen, avait été tué par une attaque des blancs, autrement dit, Vernanen le gauchiste avait été tué par le chef des conservateurs ! Au terme de la seconde guerre mondiale, le petit pont de bois bien gardé avait résisté mais ne supportait plus de grosses charges. En attendant, rien ne bougeait !
Au printemps, l'ingénieur des Ponts, Akseli Jaaniten, envoyé par l'Etat, informa les villageois qu'un nouveau pont, en béton, serait achevé à l'automne prochain.
Dirigé par Akseli Jaaniten lui-même, le chantier débute dans les jours suivants l'annonce. de nombreux ouvriers du village sont embauchés, ils travaillent dur selon des méthodes peu habituelles qu'ils s'approprient sans contestation bien au contraire.
En revanche, cette saine mini-révolution ouvrière ne plaît pas aux notables. Débute ainsi une guéguerre ironiquement écrite par
Arto Paasilinna, nourrie par la revanche, le conflit social et même par les extravagances de l'ingénieur dans ses relations avec les femmes.
Aussi burlesque que «
le lièvre de Vatanen », je qualifierai ce roman de satire sociale, et je dirai même que les comportements de certains personnages ne nous éloignent pas beaucoup de l'actualité. Drôle et divertissant !
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