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EAN : 9782709627443
382 pages
J.-C. Lattès (09/05/2007)
1.75/5   2 notes
Résumé :
Nommé gouverneur de Sicile en 73 avant J.-C., Verrès transforme cette province de Rome en un Etat criminel. Pendant trois ans, il impose sa loi qui n?en respecte aucune.
Pour s'enrichir, il ne recule devant rien : des contributions illégales mais aussi le vol et le meurtre. L'un de ses procédés favoris est de susciter de fausses accusations et menacer de procès des innocents dont le seul recours pour échapper à un jugement inique, à la torture et à la mort es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai voulu lire ce livre en miroir "d'Imperium" de Robert HARRIS, qui relate, marche après marche, l'ascension vers le pouvoir de l'homo novus Cicéron; avoir deux versions du premier grand fait d'arme de l'orateur, à savoir son combat contre le gouverneur rippou de Sicile, l'aristocrate Verrès.
J'ai été surprise dès le départ, de voir Cicéron, que j'ai toujours imaginé comme un intellectuel un peu guindé, transformé ici en joli-coeur, moins intéressé par sa mission d'enquête que par ses nuits torrides sur le sable des plages siciliennes dans les bras d'une splendide barbare thrace, laquelle, le jour, lui sert de garde du corps, monte à cheval, combat avec les gladiateurs et les vétérans et tout ça, après avoir accouché il y a moins d'une semaine .. (rassurez-vous, le bébé va bien, la voisine s'en occupe).
Pas très crédible ...
On est loin de l'analyse détaillée du système de corruption institutionnelle mis en place en Sicile par le propréteur Verrès entre -73 et -71.
Tout le livre va baigner dans cette ambiance "collection Harlequin," entre société secrète et défilé en maillots de bain (texto!) pour le titre de miss Sicile -73!
Les tentatives d'explications "sigmundiennes" quand le gros verrat était un petit cochon ne m'ont pas non plus convaincue.
Je m'interroge également, sur certaines anomalies, incompréhensibles pour moi:
D'abord le complet ratage de la datation chronologique. Aucune date n'est juste. Pas une seule!! Ainsi dès la page 1 (comment est-ce possible??), on peut lire : "11 décembre 71 après J.C. Verrès, gouverneur de Sicile arrivé en fin d'exercice, a entrepris de fuir et de dissimuler le produit de ses vols à Rome. "
Donc, en fait, on serait, non pas à la fin de la République mais après la mort de Neron! Toutes les dates sont mises du mauvais côté. Aucun signe -. Tout devient anachronique. " Il me dit qu'Hortensius va faire repousser ton procès à l'année 69"( p.336)
Ensuite, l'auteur s'emmêle dans les mots latins qu'il emploie. Par exemple, pour parler des entrepôts, il écrit "horrei " au lieu de "horrea" (seconde déclinaison pluriel neutre). Et, la triple dénomination des citoyens romains semble non comprise. Par exemple, Crassus est appelé Licinius, alors qu'il s'agit du nom de sa lignée et non de son prénom qui est Marcus; Cicéron appelle son neveu Tullius alors que là encore, c'est le nom de la lignée et que Cicéron aussi est un Tullius.
Selon sa bibliographie sur Babelio, le domaine de prédilection de l'auteur m semble plus être l'homéopathie que l'histoire !! peut-être est-ce l'explication....
En résumé, je dirais qu'il s'agit d'une romance historique très facile à lire, tout public, à prendre avec quelques pincettes et pour moi, un bon cran au-dessous "d"'Imperium" de R. HARRIS.
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Un livre bâclé, paresseux, poussif et truffé d'approximations et d'erreurs.
Dans les toutes premières pages, on y voit ainsi un Crassus émollient, tout juste élu au consulat, qui propose à son collègue à la charge suprême, Pompée, de prendre les faisceaux, autrement dit d'assurer le pouvoir, le premier, parce qu'il préfère se remettre de l'épuisante campagne électorale! Or des deux consuls, celui qui prenait les faisceaux en janvier, premier mois de l'année depuis que les Romains avaient abandonné mars comme point de départ d'un nouveau millésime, était celui qui le premier atteignait lors du vote la majorité nécessaire pour être élu. Ce qui était perçu comme un honneur, un signe de proéminence auquel on ne renonçait pas.
Tout dans ce roman mal ficelé, qui s'inspire pourtant de faits réels, est du même tonneau: de l'à-peu-près rapidement bricolé dans le but de faire passer le tout pour un roman historique. "Ô temps! ô moeurs!"
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