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EAN : 9782234090507
240 pages
Stock (17/03/2021)
3.73/5   140 notes
Résumé :
Le féminisme se porte-t-il sur un t-shirt ?
Kim Kardashian est-elle un objet sexuel ou une femme puissante ?
La série Grey’s anatomy peut-elle changer la vie des femmes ?

Dans un essai à la première personne documenté, passionné et engagé, Jennifer Padjemi, journaliste spécialiste questions de société, explore l’alliance, pour le meilleur et pour le pire, du féminisme et de la pop culture. En reprenant le fil des mouvements féministe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Livre lu grâce à NetGalley.

Avec cet essai, l'autrice explore quelques pistes de féminismes en proposant une analyse d'oeuvres de la culture populaire et d'artistes, en particulier des chanteuses ou des séries télé.

J'ai eu deux problèmes avec ce livre. le premier, c'est qu'il aurait plutôt dû s'intituler « Féminismes & Pop Culture des années 2000-2020 par une fan de Shonda Rhimes » (ç'aurait été intéressant aussi et au moins ça n'aurait pas donné une fausse idée du contenu); le deuxième, c'est que l'autrice ne parle que de choses qu'elle a vu sur son temps personnel de loisir (du moins, c'est présenté de cette façon) et qu'elle a aimées. Donc, elle n'a pas cherché à voir si d'autres références qui lui étaient inconnues pouvaient être intéressantes à analyser à titre de comparaison.

Par exemple, il est essentiellement question de Grey's Anatomy tout au long de ce livre. Pour l'autrice, c'est une « oeuvre majeure » de la pop culture contemporaine par les sujets qu'elle aborde: racisme, handicap, couples mixtes, place des femmes, homophobie, homoparentalité, traumatismes de la guerre, viols, etc. Sujets abordés bien des années plus tôt par une autre série du même genre: Urgences. Mais l'autrice n'a pas aimé cette série-là, en plus elle était trop jeune quand elle a été diffusée et de toute façon elle n'a pas été créée par une productrice afro-américaine, donc ça ne vaut pas la peine d'en parler.

D'autre part, on nous explique que la pop culture, ça veut dire aussi des livres et des BD. Pourtant, je n'ai pas souvenir qu'un seul soit présenté concrètement au fil de la démonstration (je crois que Wonder Woman est mentionnée et c'est à peu près tout). D'ailleurs, même si quelques autres séries télé sont explorées, on finit toujours par en revenir à Grey's Anatomy ou, plus succinctement, aux autres séries estampillées Shondaland. du coup pourquoi ne pas écrire un livre sur le féminisme intersectionnel dans les séries de Shonda Rhimes? Vu que les 3/4 du bouquin reposent là-dessus, ç'aurait été plus logique, non?

Il n'est pas impossible que ma lecture ait pâti un peu du fait que j'avais lu récemment Bad Feminist de Roxanne Gay, qualifié également d'essai alors qu'on était plutôt dans le témoignage et la critique d'oeuvres là aussi. Dire ce qu'on pense et témoigner de son expérience personnelle, c'est pertinent, ça m'intéresse, mais je n'aime pas qu'on m'induise en erreur sur le contenu.

D'autre part, du peu que j'ai lu jusqu'ici sur le sujet, ce qu'on me présente comme du « féminisme intersectionnel », et donc destiné à inclure des personnes invisibilisées, semble se résumer à mettre les gens dans des cases strictes se basant essentiellement à leur couleur de peau ou à leur sexualité et à exclure tou-te-s celleux qui n'entrent pas dans certaines de ces cases. Par exemple, il y a un (court) chapitre consacré aux hommes (sous-entendu aux hommes blancs hétérosexuels), l'autrice se désole d'avoir à l'écrire, mais « il faut bien » leur consacrer quelques pages. La même personne qui explique qu'il ne faut pas exclure des personnes parce qu'elles sont, par exemple, noires et lesbiennes, pense qu'on peut en exclure d'autres parce qu'elles ne le sont pas…

J'ai trouvé que certaines analyses étaient intéressantes, même si parfois le propos m'a semblé incomplet: selon moi, on ne peut pas aborder le sujet de l'avortement sans parler aussi de l'accès à la contraception, par exemple; de même, si on veut parler de pop culture en général, on ne devrait pas se limiter à citer ce qui (selon l'autrice) est mal fait en France et bien fait aux US, le monde est plus grand que ça.

Bref, les sujets abordés dans ce livre étaient intéressants, mais beaucoup trop centrés sur une toute petite portion de la pop culture et une vision du féminisme que j'ai trouvé réductrice, alors que le but était à l'opposé. Peut-être que 332 pages, c'était trop court pour être vraiment fouillé? Dommage.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Ce livre m'inspirait et finalement ce fut une déconvenue. La première partie, malgré quelques points intéressants a été décevante. En effet, j'ai eu l'impression que l'autrice parlait plus de discrimination raciale plutôt que de féminisme, je ne me suis pas sentie incluse, j'aurai préféré qu'elle ne soit pas centrée uniquement sur cette partie du féminisme, même si je suis d'accord avec le fait qu'elle soit importante.
Certains passages à ce sujet m'ont assez agacée, l'autrice prend en exemple la série Plan Coeur de Netflix, retraçant le quotidien de trentenaires parisiennes, jouées entre autre par Sabrina Ouazani et Zita Hanrot, et qui selon elle aurait du parler des difficultés auxquelles fait face la population féminine maghrébine. Je ne suis absolument pas d'accord. Je ne rejette aucunement les problèmes qu'elles peuvent rencontrer, dans leur travail, leurs relations, leur recherches immobilières, entre autres. Mais ces femmes sont tellement plus que ça!! Tellement plus que des victimes de racisme. Je suis plutôt pour le fait qu'une actrice d'origine maghrébine puisse jouer divers rôles, sans que l'on mette en avant justement son origine! Leila Bekthi et les rôles qu'elle accepte en sont le parfait exemple.
Aussi, l'autrice estime ne pas se sentir représentée en tant que Noire dans les films ou les séries. Il est vrai que le rôle de femme Noire est souvent cantonné à des second rôle ou des personnages servant d'aide ou de conseil aux personnages Blancs. Toutefois, l'autrice prend exemple de la série le Prince de Bel-Air, estimant que les personnages Noirs ne la représentaient pas, car trop riches. Encore une fois, je ne trouve pas la réflexion pertinente. Je m'explique: d'un part, être Noire ne signifie pas être pauvre, d'autre part je trouve cela dommage de ne pas remettre en cause la place de la femme blanche dans les série, je ne me suis jamais sentie représentée par une Donna, une Kelly ou une Brenda de Beverly Hills aux appartements magnifiques et à a jeunesse dorée. C'est également le cas avec les séries des années 2010, sujet principal de son essai. Mais l'autrice semble tout particulièrement aimer Grey's Anatomy et Shonda Rhimes, ne permettant pas une critique très complète de la place de la femme dans les séries TV.

D'autres remarques sont pertinentes, notamment sur les magazines véhiculant le culte de la beauté unique, même s'il n'est finalement qu'évoqué. A ce sujet Beauté Fatale de Mona Chollet est très intéressant.

La deuxième partie de l'essai est relativement plus pertinente, l'autrice met en avant le fait que les femmes, via les réseaux sociaux ne sont devenues que des corps. Comme le prouve le changement physique de la chanteuse Adèle qui fait plus réagir que ses superbes prestations vocales. Elle démontre également que le # Body positive à l'heure actuelle utilisé par tous, invisibilise les premières concernées, à savoir, les personnes grosses. C'en est devenu, comme le féminisme, du marketing. Sa remarque est pertinente, même si elle affirme que Kim Kardashian durant sa grossesse a été victime de grossophobie et à contribué à son échelle au body positivisme. Je trouve qu'il s'agit d'un total non sens. de plus, un passage m'a complètement fait grincer des dents au sujet de la fin des défilés Victoria Secret «  Aux oubliettes les silhouettes angéliques qui n'ont jamais fait rêver » .Si c'est le féminisme de l'autrice ce n'est certainement pas le mien, je suis au fait de la grossophobie systémique subie par les personnes grosses, mais mon féminisme ne met pas les femmes en concurrence.

Pour conclure, l'essai relate parfois des faits très intéressants, mais la réflexion n'est en général pas aboutie. L'autrice nous parle de série TV principalement et surtout de la représentation des femmes Noires, mais les films ne sont pas abordés (je vous conseille le regard féminin d'Iris Brey pour ça), les livres, la musique, les clips non plus... aucune mention. La pop culture ne se résume pas à ça et la place des femmes aurait pu être plus largement abordée, je pense qu'il y a de quoi faire! Très déçue.
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Dans cet ouvrage, l'auteure Jennifer Padjemi retrace toute la tournure qu'a pris la pop culture, par rapport à la représentation de la société. Autrement dit, comment la pop culture a réussi à se “démarquer” en incluant tout le monde, noirs, blancs, femmes, non-binaires, gays, handicapés, et j'en passe.

L'auteure divise son oeuvre en chapitres qui prennent leur ancrage d'une perspective différente à chaque fois. On retrouve aussi bien des thèmes comme le consentement ou la cancel culture, en passant par la place des femmes noires à l'écran. En bref, elle explique comment cette culture souvent dévalorisée, est finalement présente dans tous les recoins de chaque société, mais surtout à quel point la pop culture nous rapproche, aussi différents soit on.

J'ai énormément apprécié cette culture. Au niveau de la forme déjà, tout est quasi parfait pour moi. Les chapitres sont pertinents et bien organisés, illustrés par des exemples connus mais aussi parfois moins. On ne peut douter de l'investissement et de la recherche de l'écrivaine pour réussir à offrir cet essai.
En outre, le livre se lit très facilement, il n'y a aucune difficultés à comprendre et on sort vraiment de cette lecture avec une nouvelle vision à propos de certains sujets et surtout une nouvelle approche de la pop-culture. Enfin, tout est bien documenté et les références nous sont donnés la plupart du temps, si ce n'est pas toujours.

Maintenant, pour le fond aussi beaucoup de choses sont positives. Tout en résumant, l'auteure parvient à mêler les sujets entre eux et nous donne sa propre réflexion.
Néanmoins, ce n'est pas tellement une critique, plutôt une question. le titre met en avant le féminisme, pourtant on remarque très rapidement que même si le féminisme reste une composante fondamentale, d'autres sujets sont aussi abordés parfois de façon détaillée et on ne voit pas toujours le rapport avec le féminisme. C'est pourquoi, je pense que le titre n'est peut-être pas adapté et représentatif du contenu. de plus, en lisant la critique d'une autre lectrice, je ne peux que la rejoindre. En effet, si on y regarde de plus près on note bien que la pop culture dont parle l'auteure n'englobe pas tout (littérature entre autres) et beaucoup de mêmes reviennent souvent alors que d'autres exemples auraient tout à fait été à la hauteur. Je ne critique pas l'apport personnel de l'auteure qui se contente de donner SON avis, seulement le fait que cela diminue un peu l'intérêt du livre.

Mais finalement, malgré quelques maladresses je pense, Féminismes et pop culture, est une oeuvre qui nous enseigne tout en nous faisant découvrir de nombreuses références. L'auteure met en valeur la pop culture et redore son blason, sans non plus passer sous silence ses côtés plus obscurs.

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« Féminismes et pop culture » est l'essai qu'on voit partout dans la branche féministe de #bookstagram et l'honneur est mérité ! Avec son analyse intersectionnelle mordante de notre société, Jennifer Padjemi redonne à la pop culture la place qu'elle mérite. Boudée par les sphères académiques (j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte en voyant l'expression de mes proches quand je leur ai dit écrire mon mémoire sur la chanson féminine francophone après #MeToo 😂), celle-ci est pourtant à la fois indicateur et moteur de notre société. La pub, les séries, les clips, les films, etc. qu'on voit partout la représentent ou la font évoluer, en bien ou en mal.

Ce livre est l'occasion de s'interroger sur la manière dont on regarde et consomme la culture et sur la manière dont les représentations autour de nous nous impactent et impactent les autres, en ce qui concerne le genre, la race, l'orientation sexuelle, la sexualité et le consentement, etc. Il est éclairant de pouvoir lire l'analyse et le ressenti d'une femme Noire qui ne se voit pas représentée dans toutes les fictions et, quand c'est le cas, de déconstruire les tropes qui définissent parfois ces personnages. Lire cet essai, c'est également l'occasion de s'interroger sur le concept de "diversité" qui vire parfois au "tokenism". Aujourd'hui, la diversité fait vendre, mais certaines marques manquent de cohérence dans leur démarche, exposant la superficialité de leur engagement. Au risque de se faire "cancel".

Un livre bien dans son époque, brûlant d'actualité (sont cité•e•s/évoqué•e•s Illana Weizman, Aïssa Maïga, Adèle Haenel, Elliott Page...), qui plaira à quiconque s'intéresse aux questions féministes d'aujourd'hui, mais qui peut aussi ouvrir les horizons des plus réfractaires !

P. S. la seule chose que je « reproche » à ce livre est de plébisciter une série adaptée d'un livre hyper populaire que j'ai déconstruit avec mon amie @dianahincureads. Je ne comprends décidément pas l'intérêt pour "Normal People" de Sally Rooney, dont la série éponyme est ici citée en exemple pour ses scènes de sexe. Je n'ai pas vu la série, mais ça m'encourage à me forcer à la regarder, car il y a dans le livre une scène extrêmement dérangeante dans laquelle Connell s'endort dans le corps de Marianne. En plus de ça, le livre est à 99% Blanc et les problèmes psychologiques de Marianne abordés d'une manière superficielle que j'ai trouvé violente. Si vous avez vu la série, n'hésitez pas à me donner vos impressions en commentaires, peut-être qu'elle différe énormément du roman.
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Un texte pour nous inciter toutes et tous à ouvrir plus grands nos yeux et nos oreilles quand nous sommes face à nos écrans, concernant les images et les idées relatives aux femmes que ces derniers véhiculent depuis une dizaine d'années - entre engagement sincère et récupération commerciale.

Le fond est passionnant, la plupart des analyses sont très pertinentes. Au fil des pages se dessinent les contours d'un féminisme 2.0, sans misandrie, et prompt à déculpabiliser celles et ceux qui connaissent plus Beyoncé que De Beauvoir. Un féminisme désormais aux prises avec de nouveaux enjeux, comme celui de donner plus de visibilité aux femmes mais pas n'importe comment : entre nécessité d'être représentées et impératif d'être représentées avec justesse (sans stéréotypes, ni dénigrements).

La forme quant à elle me laisse plus perplexe ; je sais pas quoi en penser... Si l'emploi du « je » et du « moi » a pu un temps me réjouir, il a fini par me lasser (voire m'agacer ?), faute de pouvoir comprendre pleinement ce qui a pu motiver un tel parti pris narratif. Ai-je eu à faire avec une auteure bien décidée à ne jamais s'effacer derrière son sujet ? Ou ai-je eu simplement à faire avec un mode narratif mélangeant « blogging » et « new journalism » à l'anglo-saxonne - symptomatique d'une nouvelle génération de journalistes travaillant pour les médias en ligne ? Est-ce qu'il s'agissait juste d'essayer de donner plus de vie au récit ou bien de se mettre en scène en tant qu'auteure ? Est-ce qu'il s'agissait d'induire plus de proximité avec son lectorat ou plutôt d'utiliser le « je » comme instrument de persuasion ?
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critiques presse (3)
Telerama
27 mars 2023
Se plonger dans Beauvoir, c’est important. Mais écouter le morceau Flawless, de Beyoncé, qui reprend un discours de l’autrice Chimamanda Ngozi Adichie, c’est aussi se prendre une sacrée claque.
Lire la critique sur le site : Telerama
LesInrocks
23 mars 2021
Le premier ouvrage de la journaliste Jennifer Padjemi explore les enjeux d'inclusivité et de représentation dans les œuvres de la culture populaire, tout en s'interrogeant sur leur potentielle récupération.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Telerama
18 mars 2021
Son livre, “Féminismes et pop culture”, qui paraît chez Stock, offre une vision décapante de notre époque.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
ce n'est plus moi qui cherche à me définir, mais la société qui passe son temps à le faire. Quand je dis "la société" je parle des médias, des magazines féminins, de la publicité, des productions télé, des industries du spectacle et de toute cette culture qu'on amasse au quotidien. Ces images nous agressent et prétendent nous comprendre, tout en perpétuant des stéréotypes qui nous font tout sauf du bien. Il faudrait être sexy mais pas trop ; ne pas porter le voile ni de décolleté ; avoir des formes "là où il faut" tout en faisant du 36 ; les cheveux bouclés sont beaux sauf quand ils sont crépus ; tu peux donner ton avis mais sans être trop politique ; soit féministe mais tais-toi ; un peu mais pas trop.
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Deux femmes noires aux parcours et aux origines différentes ; l'occasion de les mettre en compétition était parfaite, un procédé très courant envers les femmes, comme s'il ne pouvait exister plusieurs points de vue et angles différents.
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D'aussi loin que je me souvienne, la pop culture n'a cessé de me nourrir intellectuellement, grâce à son fort pouvoir d'identification, mais aussi, quand elle y arrive, à son analyse juste de la société.
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Pourquoi la culture devrait-elle être élitiste pour être prise en compte ?
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Vidéo de Jennifer Padjemi
Lecture par l'autrice & Julia Kerninon Rencontre animée par Jennifer Padjemi Années 80 dans le nord de l'Angleterre. Yrsa grandit avec son frère Roo et sa mère infirmière. Démunie, leur mère les confie à leurs grands-parents, membres de l'Église Adventiste du 7e jour. Au fil des ans, Yrsa subit, de façon insidieuse puis frontale et traumatique, l'emprise des hommes sur son corps transformé.
Le récit d'Yrsa est le contrepied poétique et touchant au male gaze, par la voix mutante d'une enfant, d'une soeur, d'une ado, d'une escort, d'une poétesse dans l'âme, d'une femme en plein empowerment. La Vie précieuse est un ultra-moderne récit de formation, qui rappelle les effets de composition cinglants de la réalisatrice Michaela Coel (série I May Destroy You) et les envolées pleines de vie et de rage de Kae Tempest. Libre, déterminée, militante féministe et intersectionnelle, Yrsa Daley-Ward a imposé sa voix dans le monde entier, saluée par le Pen Prize du meilleur roman autobiographique. Elle a par ailleurs collaboré avec Beyoncé en 2020 pour le film et l'album Black is King.
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