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3,29

sur 469 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comment je suis devenu stupide ? –et, peut-on également se demander : qui Martin Page désigne-t-il à travers ce « je » énigmatique ? Désigne-t-il son personnage, ou se pointe-t-il lui-même du doigt ?

Si le début de son court roman est enjoué et malicieux, nous décrivant avec une cruauté bien intentionnée les affres que provoque l'excès des connaissances sur l'équilibre psychologique d'un jeune homme trop fragile pour en supporter les conséquences, la suite devient déjà plus consensuelle. Les moyens que trouve Martin Page pour nous décrire l'abrutissement de son personnage sont stéréotypés et s'égrènent dans une énumération qui fleure bon la caricature : consommation de repas au McDonald's, emploi dans le milieu des affaires, goût prononcé pour le shopping à outrance, consommation d'anxiolytiques… Certes, ce n'est pas là le comportement d'un grand sage, mais ce n'est pas non plus une habilité de grand écrivain que de nous faire confondre les causes et les conséquences d'un mal-être moderne.

La dernière partie du roman est la plus pathétique de toutes. Dans un dialogue naïf que le personnage noue avec Clémence –figure de la rédemption- le noeud des problèmes de la stupidité et du malheur se résout miraculeusement. Si Martin Page a pris son personnage pour un crétin, il ne considère sans doute pas d'une meilleure façon son lecteur. Dommage, car il y avait là de quoi tenir des considérations cruelles à souhait !
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Une bonne idée de départ et un début prometteur très satirique, voire légèrement poétique mais le propos devient vite ennuyeux et très confus. Quant à à la fin, complètement délirante.
Une lecture décevante et à déconseiller quand on n'a pas trop le moral.
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Une bonne idée de départ, drôle et originale, malheureusement pas superbement exploitée. le résultat reste distrayant mais ne décolle jamais vraiment, ni par des envolées lyriques et du "beau" texte, ni par une trame soutenue ou surprenante. A noter que ce livre est désormais étudié dans certaines écoles.
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J'ai été attiré par le titre de ce livre (et par des avis positifs sur d'autres livres de l'auteur). le début m'a intéressé (mais pas emballé, car je ne comprenais pas bien pourquoi le narrateur voulait devenir stupide...), les premières idées sur les moyens de devenir stupide s'enchaînent assez bien mais alors que le titre laisse penser qu'on va sourire (au minimum...), je n'ai pas vu d'humour au début du livre. J'ai quand même poursuivi. Et j'ai été très déçu par le moyen développé pour devenir stupide : devenir trader, regarder la télé et être un bon capitaliste... Un peu facile et pas drôle en plus... La fin est complètement loufoque (avec Dany Brillant notamment...) et le dernier chapitre ne m'a pas du tout plu... L'écriture est agréable mais malheureusement complètement dénué d'humour. Très déçu par ce livre.
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Pourquoi Antoine 20 ans, veut-il devenir stupide ? Parce qu'il est trop intelligent - Et c'est quoi être "trop" intelligent ? c'est être comme Antoine ! avoir des « goûts sans exclusive, disparates », bannir les groupes « qui se forment sur des dégoûts », se méfier de « l'anatomie haineuse des foules". Ne pas être enfermé dans des choix binaires, oui/non, pour/contre etc.... du coup, notre Antoine n'a que peu d'amis et toujours des gens très originaux comme As qui parle en vers et luit dans la nuit. Mais la conséquence la plus désastreuse d'un tel cerveau est que notre jeune héros n'arrive pas à être heureux, je dirai même qu'il se torture . Car - qu'on se rassure - l'intelligence est un frein au bonheur. A partir de là, Martin Page, dont l'écriture alerte voudrait nous sortir des sentiers battus, nous plonge dans la banalité et les lieux communs. En effet, pour être heureux, vaut mieux être stupide et pour être stupide vaut mieux être un requin de la finance et aimer la société de consommation. Riche, beau et con rendrait donc heureux. Au final, après une tentative réussie de travail et d'enrichissement (parce que lui comme il est doué, quand il bosse c'est des millions qui tombent) , notre Antoine va quand même renoncer au consumérisme pour rencontrer l'amour. Là c'est presque pire, Martin Page nous sert une resucée de la rencontre fantasque. Au royaume des clichés, il aurait gagné une médaille. Derrière la fantaisie et les bonnes phrases ont a l'impression que l'auteur se place au dessus de la foule des crétins heureux qui se « passionnent pour le quotidien ». Néanmoins, pour conclure sur une note positive, je dirais que la plume parfois acerbe de Page peut faire mouche.
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Histoire très originale d'un homme qui pense que sa vie sera meilleure s'il devient stupide.Le thème est très prometteur, le dénouement très loufoque mais la fin n'est pas du tout aboutie. Dommage...
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J'ai emprunté ce livre à ma bibliothèque.
Je pensais qu'il y avait derrière ce titre à la fois une dose d'humour et une touche moralisatrice.
Que neni le personnage n'est ni attachant ni attrayant... Parfois il y a quelques passages humoristiques mais dans la globalité ils se perdent dans l'infini platitude de ce livre. Bref personnallement je n'ai pas aimé. Et j'ai réussi à le lire jusqu'au bout espérant une fin plus intéressante que le livre en lui-même mais même là je suis déçue.
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Antoine est intelligent. Très. Et instruit. Et curieux de nature. Trop.
A 25 ans, il glandouille dans un appartement de la proche banlieue parisienne, loué à un vieillard souffrant d'Alzheimer, qui oublie régulièrement de lui réclamer son loyer. Antoine vivote , partage son temps entre des traductions en araméen et des soirées entre amis. Et Antoine est sur le point de devenir aigri, car la vie ne lui apporte aucune des satisfactions qu'elle offre aux cons.
Aussi décide-t-il, en toute logique, de devenir stupide pour acquérir le droit au bonheur....
Et s'ensuit une quête méthodique de l'abrutissement, parsemée d'échecs (comment devenir alcoolique lorsqu'on ne tient pas la boisson ?) , de déconvenues (comment se suicider lorsqu'on tient à la vie ?) et d'embellies (comment devenir agent de change lorsqu'on ne connaît rien à la Bourse ?) ...
Parfois on attend sans doute trop d'un livre. J'avoue que la 4e de couverture de celui-ci m'intriguait, m'alléchait, et sans doute ai-je trop espéré d'Antoine, de l'écrivain, de cette lecture qui pour être divertissante n'en demeure pas moins nunuche. Tristement nunuche. Oui, on y trouve de grandes références savantes, des phrases bien senties sur l'absurdité de notre monde, des remarques très fines sur les rapports entre amis, sur le travail, sur l'amour. Mais l'ensemble aboutit platement à une leçon de morale quelconque, et manque - pour tout dire - d'un brin de malice, d'ironie franche... peut-être d'intelligence ?
A vous de le dire, si jamais vous vous lancez dans cette lecture
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On m'avait conseillé ce court roman en tant que "lecture détente" sur les personnes à Haut Potentiel. Et le titre et le résumé accrocheur m'avaient donné envie de le lire. Et on m'avait annoncé de l'humour un peu cinglant. Mouais ....

Ce que aurait dû me mettre la puce à l'oreille, c'est que ce roman, pourtant paru il y a une dizaine d'années seulement, se retrouvait déjà au fond de la réserve de la bibliothèque et qu'il sentait déjà le vieux bouquin poussiéreux quand le bibliothécaire me l'a tendu...

Et honnêtement, il n'a pas grand intérêt... J'ai trouvé l'humour moyen, l'écriture alambiquée et tortueuse et l'histoire inintéressante alors que le sujet était plus que prometteur...

Je l'ai lu en entier mais je ne me souviens même pas de la fin... Pourtant il n'était pas très long mais il m'a semblé durer une éternité...!

[Critique rédigée le 15 juin 2016]
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Ce livre m'a sauté à l'oeil dans ma librairie, la jolie couverture et le titre étrange m'ont interpelé. J'ai lu les premières pages et je n'ai plus hésité : je l'achète. Pourtant une fois chez moi j'ai été déçu : tous ses amis sont des clichés ambulants et ne servent que de faire valoir au personnage principal.

Je pense que le sujet était un peu délicat à aborder, le narrateur n'est pas intelligent mais arrogant (les conversations philosophiques avec ses amis se résument à séparer le monde entre deux sortes de personnes par exemple ceux avec des chaussettes avec des trous et ceux avec des chaussettes neuves comme pourrait le faire un enfant de huit ans). Il n'a fait que changer d'étude et ose faire une critique de ceux qui travaille alors qu'il vit aux crochets de la société.

Finalement c'est un jeune qui pense pouvoir refaire le monde et écrit avec la fougue de la jeunesse en se croyant au dessus dumonde. Il a écrit d'autres livres ensuite etje pense qu'en gagnant en sagesse il sera peut-être capable de mieux
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