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Critique de Fransoaz


Mathias travaille à la mairie de Paris et rédige les discours et les allocutions du maire à l’occasion des inaugurations de crèches ou de travaux de mairie. L’agression de Fata Okoumi, femme d’affaires africaine, va changer le cours de ses journées, qu’il croyait éternel, dans sa petite vie bien rangée.

Fata Okoumi s’est fait tabasser boulevard Barbès par un jeune policier à qui elle refusait de montrer ses papiers. L’agression va secouer la vie politique et associative du pays. C’est à Mathias que le maire de Paris va confier la tâche d’apaiser Fata Okoumi et ses enfants. Mathias est excité et enthousiaste à l’idée de mener cette mission : réparer au nom de la ville de Paris les outrages faits à une vieille et importante dame africaine. Avant de tomber dans le coma Fata Okoumi lui révélera son désir de faire disparaître Paris comme réparation à l’outrage subit

Modeste employé à la mairie de Paris, personne insignifiante et anodine, Mathias va être sur la sellette grâce à ses nouvelles responsabilités.



Il faut dépasser l’intitulé farfelu du titre car si dans cette histoire il est question de renaissance ce ne sera pas seulement celle d’une ville mais aussi celle du personnage de Mathias. Au fil de ses rencontres, à l’écoute de ses sens et de ses envies profondes, Mathias s’éveille et s’affirme peu à peu. Avec cran et détermination, il reprend ainsi le contrôle de sa vie.

Le point fort de ce livre, bien écrit et de lecture aisée, est le foisonnement de réflexions sur le travail, l’amour, le pouvoir de l’argent, la mort. « Je suis frappé par la capacité que nous avons à faire bonne figure alors qu’un des êtres qui nous sont le plus cher vient de mourir. Nous arrivons encore à parler, à manger, à nous occuper. Nous sourions, nous rions parfois, et pourtant, à l’intérieur nous sommes dévastés. Ceux qui nous observent peuvent penser que nous prenons bien les choses. Il est impossible de deviner l’état intime d’une personne en deuil en se fiant à son moi social. »
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