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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Virgile, jeune trentenaire parisien plutôt fantasque, rentre un soir chez lui pour trouver sur son répondeur le message de Clara, l'informant de ce qu'elle le quitte. Plutôt brutal comme manière de faire, vous me direz. Sauf que… Virgile ne se souvient pas d'avoir été en couple avec cette jeune femme croisée dernièrement lors d'une soirée (et dont il ne se souvient pas franchement, en fait).

Cela a le mérite d'être une rupture pour le moins originale, même si la rupture, à Virgile, ça le connaît, lui qui est systématiquement largué par ses compagnes. Intrigué par ce rebondissement inattendu dans sa vie un peu ronronnante, après quelques (enfin, de nombreux) atermoiements auprès de ses amies, et notamment la piquante Armelle, Virgile décide de partir à la (re)conquête de Clara.

« Peut-être une histoire d'amour » promet ainsi d'être une comédie romantique enlevée, portée par le personnage de Virgile, jeune homme peu banal et assez névrosé, parti en quête de sa chère et tendre, que l'on imagine être la femme de sa vie, la seule et l'unique ! En lisant le début du roman, on se sent comme sur des rails : Virgile et Clara se retrouveront après plein d'embûches, se marieront et auront plein d'enfants !

Mais la réussite, ou le principal défaut de ce roman, ce sera selon les lecteurs, est de dévier de cette route un peu convenue, et d'éviter les rebondissements tout aussi attendus . Virgile est bien en quête… mais de lui-même. Quel narcissisme ! Tout ne tourne qu'autour de lui et de ses névroses, il ne s'intéresse qu'à lui, il ne pense qu'à lui, il ne parle quasiment que de lui. Alors que ses amies se sont pliées en quatre pour le faire sortir de son prétendu chagrin d'amour, Virgile « prit conscience de quelque chose de très désagréable : mis à part Armelle, ses amis l'ennuyaient. Souvent lors d'un dîner, d'une fête à la sortie d'un cinéma, il avait envie de dire, « Nous avons déjà eu cette conversation, vous ne vous en souvenez pas ? » ». Décrit comme dépressif et peu sûr de lui, je l'ai trouvé en réalité assez suffisant dans son égocentrisme.

Pourtant, il est assez bien entouré par quelques amies (toutes belles et séduisantes bien sûr, l'auteur semblant avoir un regard un peu stéréotypé sur les femmes qui sont là pour être forcément regardées, regard qu'il fait partager à Virgile), en premier lieu par Armelle, l'ancien mannequin de charme reconvertie dans l'astrologie, amie et soutien de toujours, ou par Faustine, ancien objet d'amour qui ne s'est soldé (c'est déjà pas mal) que par une belle amitié (elle est cependant assez peu décrite par rapport à Armelle).

« Peut-être une histoire d'amour » se veut une comédie, mais y arrive-t-elle ? On ressent que l'auteur a mis tout l'humour qu'il pouvait dans une histoire qu'il a vraisemblablement voulue enlevée, légère, drôle et un peu décalée. Je ne sais pas s'il y est vraiment parvenu ; il y a quelques bons mots, mais je ne me suis pas autant amusée à la lecture que je l'aurais imaginé au début. Je l'ai trouvé un peu creux, avec quelques rebondissements un peu faciles, et un personnage principal qui brasse beaucoup de vent. Cependant le tout forme un ouvrage qui, s'il ne sera pas inoubliable, reste relativement plaisant le temps de sa lecture.
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Virgile, un jeune homme excentrique et atypique, a une réelle difficulté à garder des relations stables avec les jeunes femmes

Un jour il reçoit un message téléphonique de rupture d'une femme ... qu'il ne connaît pas.

S'en suis alors des élucubrations sur ce qu'il doit faire, ou pas...

Un livre qui parle de l'amour, des motivations de chacun .... il manque pour moi beaucoup d'actions et de prises de décision
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Il faut bien l'avouer, Martin Page a souvent de bonnes idées. Ses personnages principaux sont toujours décalés et ses situations de départ plutôt originales. Dans Comment je suis devenu stupide, Antoine décide de devenir alcoolique avec méthode et documentation, afin de se sentir enfin appartenir à la société. Même s'il est bon sur la théorie, il échoue lamentablement sur la pratique, notre anti-héros ne tenant pas l'alcool ! Dans Une parfaite journée parfaite, un homme passe ses journées à se suicider de toutes les manières possibles (pendaison dans l'ascenseur surchargé, overdose de barbituriques, immolation, etc.) et reprend son train train quotidien comme si de rien n'était. Cependant l'imagination ne suffit pas à faire un bon roman, et Martin Page a du mal à construire son propos, tenir sur la longueur et surtout aller jusqu'au bout.

Cette fois encore, l'idée d'une histoire d'amour qui commencerait par une rupture avec une inconnue éveille franchement la curiosité, et l'on se demande avec impatience où l'auteur va nous mener. Mais l'on ne va pas bien loin, juste à la surface et on lutte même un peu pour ne pas fermer le roman avant la dernière page. Or comme d'habitude il n'y a pas de fin, juste quelques potentialités esquissées, jamais développées. On pourra me répliquer que l'important c'est justement l'horizon des possibles, sentir que l'on peut tout changer, se sentir vivant. Si Martin Page avait du style, je serai d'accord, mais ce n'est pas le cas. A l'arrivée, j'ai malheureusement l'impression d'avoir lu de la littérature pour trentenaire intello-bobo-urbain.
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C'est l'idée de départ qui m'a attirée dans ce roman.
Un homme découvre sur son répondeur le message d'une femme. Elle lui annonce qu'elle le quitte. le hic, c'est qu'il ne la connaît pas du tout.

Cet homme, c'est Virgile, un trentenaire parisien, qui travaille dans une agence de pub. Célibataire, hypocondriaque, sarcastique et fantaisiste, il vit dans un immeuble de passe. Jusqu'à présent, ses relations amoureuses tragi-comiques ont toutes tournées court. Cette énigmatique Clara, la femme du répondeur, semble en être une de plus.
Pourquoi Virgile ne se souvient-il pas d'elle ? Il ne s'agit pas d'un canular, il est en sûr.


Son premier réflexe est de se précipiter chez la psy qui soigne sa dépression chronique 3 fois par semaine et d'aller subir une batterie d'examen médicaux. Il se croit atteint d'une maladie, incurable qui plus est.
À Armelle, sa meilleure amie, il confie l'étrange et inquiétante situation mais avec ses autres connaissances, il joue le pauvre homme qui vient effectivement de se faire plaquer.

C'est bien écrit et j'ai d'ailleurs noté plusieurs passages qui m'ont plu, le genre de ceux que l'on lit et dont on se dit aussitôt après que c'est exactement ce que l'on pense aussi.

Mais, et gros mais, je n'ai pas trouvé le personnage de Virgile attachant.
Il veut à tout prix avoir une vie normale, lui, l'enfant de saltimbanques qui a passé son enfance sur les routes.
Par peur de prendre des risques, il se complaît dans une vie sans surprises mais qu'il tient sous contrôle.
Il va même jusqu'à refuser une promotion à son travail par peur de bouleverser son petit traintrain !
Un personnage à ne rien y comprendre !

La mystérieuse Clara va venir bouleverser cet équilibre...

Au début, j'y croyais beaucoup. Je pensais qu'il allait se passer quelque-chose dans ce livre.
Virgile déclare à ses amies qu'il veut comprendre pourquoi Clara l'a quitté.
Le lecteur ne peut s'empêcher de se faire la remarque que le plus urgent serait de chercher à comprendre pourquoi il ne se souvient pas de la jeune femme ! Comme le lui fait d'ailleurs judicieusement remarquer son amie Armelle à la p. 124 (ah, enfin une personne qui semble raisonner logiquement !)
Extrait p. 124 :
"- Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée de rechercher Clara, dit-elle enfin. Tu devrais te soucier de savoir pourquoi tu ne te souviens pas d'elle, et non pas pourquoi elle a agi comme elle a agi. le vrai mystère, c'est ton amnésie. Comment se fait-il que tu aies oublié votre rencontre lors de cette fête ?"

Il se met plus ou moins en quête de retrouver cette personne, glane quelques minces informations petit à petit et un jeu de piste semble se dessiner tranquillement. Et là, on se dit chouette, il va y avoir de l'action, on va avoir des réponses.

Virgile se retrouve même à quelques instants de pouvoir la rencontrer. le plus grand moment de suspense du livre !

Et bien non, bizarrement, il semble ne plus y trouver aucun intérêt. Il s'en va et repousse ainsi une possible rencontre.
Clara a désormais perdu son mystérieux attrait mais elle lui a permis, tout à fait indirectement, de donner un coup de pied dans ses « conceptions dépassées et pathologiques » (p. 178)
Et c'est la morale de l'histoire.

J'ai été déçue par la fin et ça n'a pas vraiment été une surprise.
On n'en sait pas plus au bout des 179 pages, si ce n'est que le Virgile se sent un autre homme !
Tant mieux pour lui s'il a l'impression d'avoir avancé dans sa vie mais le lecteur, lui, a fait du surplace.

Bref, le personnage est finalement très étrange, avec des réactions aux antipodes du commun des mortels. La raison principale qui fait que beaucoup de lecteurs (et je pense à plusieurs critiques que j'ai pu trouver sur le net) n'ont pas trouvé leur compte dans cette histoire.
Vous l'avez compris, je n'ai pas vraiment adhéré à la particularité de cette histoire.
Quant à la « peut-être histoire d'amour », je n'en ai pas vu l'ombre d'un pouce.

Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Une histoire plutôt décalée , une comédie romantique originale : Virgile rentre chez lui et découvre un message de rupture sur son répondeur d'une femme qu'il ne connait pas. Or la surprise s'arrête là, car je ne garde aucun autre souvenir de ce roman que j'ai lu en entier, mais qui ne m'a pas du tout marqué.
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J'appréciais beaucoup Woody Allen et son côté pauvre type rongé par le doute, la culpabilité... à une époque (fort lointaine).
J'aime toujours les losers angoissés dans les films, les romans, les BD (cf. Marco), ceux qui souffrent, qui morflent vraiment. Mais les poseurs qui pratiquent la m*sturbation intello-nombriliste-hypocondriaque effrénée m'agacent très vite, désormais. Virgile est de ceux-là. Jeune nanti bossant dans la pub, il reçoit sur son portable un message de rupture de Clara. le choc est rude... Et pourtant il n'existe pas de Clara, ni dans ses proches, ni dans ses aventures amoureuses passées. Et c'est parti pour la tournée psy, médecins spécialistes, scanners (dégénérescence responsable d'une amnésie ?), confidences plaintives aux copines, auto-apitoiement...
Voilà donc une histoire de trentenaire mal dans sa peau, mais l'individu s'avère beaucoup trop centré sur sa petite personne pour être sympathique. On est loin des crises d'angoisses invalidantes de Marco (Le combat ordinaire) si émouvantes. de bonnes idées m'ont interpellée, fait sourire. Mais soit j'ai passé l'âge, soit je me suis lassée des romans/films sur le sujet, je me suis globalement bien ennuyée entre ces pages, heureusement que le récit était bref.
J'avais préféré 'Comment je suis devenu stupide', malgré la fin.

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Publié en 2008, "Peut-être une histoire d'amour" est le 5ème roman de l'écrivain français Martin Page, également auteur de "Comment je suis devenu stupide" ou encore d'"Une parfaite journée parfaite".

Trentenaire désabusé, Virgile partage son temps entre son boulot - copywriter en agence de pub -, ses amies célibataires à temps partiel et sa psy qui suit patiemment ses déboires existentiels et sentimentaux depuis 5 ans.
Un jour, en rentrant du boulot, Virgile découvre un curieux message sur son répondeur téléphonique. Une certaine Clara lui annonce qu'elle met fin à leur relation.
Chose étrange, Virgile ne connaît aucune femme de ce nom-là.
Déconcerté par cette non-histoire d'amour, celui-ci se met alors en tête de retrouver la mystérieuse Clara...

" Dans la vie, nous naviguons entre les douleurs que l'on nous fait et celles que nous nous faisons nous-mêmes.
Un jour, nous nous apercevons que ce sont les mêmes." p.122


J'aurais aimé vous revenir avec un coup de coeur ou au moins une belle découverte mais ce ne sera hélas pas le cas.
J'ai passé quelques heures en compagnie de Virgile, un homme pétri de névroses en tous genres, dépourvu d'ambition et totalement égocentré. Pas attachant pour un sou.
Un personnage qui déguise son mal-être intérieur derrière une bonne dose de cynisme et qui m'a beaucoup fait penser, jusque dans le choix du prénom, à Octave Parango, héros du roman 99 francs (même campagne sur le yaourt, même vision désabusée du métier, enlevez la drogue et le sexe et vous y êtes).
Fataliste, sans cesse repoussé par les femmes, il ne se pose jamais les bonnes questions et excelle à critiquer l'amour et le couple au lieu de ré-examiner la façon dont il y prend part.

" Il existe un parallèle troublant entre le développement du tourisme et la multiplication des histoires sentimentales.
Nous aimons comme nous voyageons, pour de courtes périodes et suivant des circuits organisés.
Nous tombons amoureux pour avoir des souvenirs, des lettres, une collection de sensations, de nouvelles couleurs dans nos iris; pour pouvoir en parler au bureau, à nos amis, à notre psy.
Il n'y a pas de différence entre l'amour et les voyages, car nous en revenons toujours." p.115


J'ai trouvé les personnages secondaires bobo-parisiens très caricaturaux, de la psy blasée à l'amie lesbienne déjantée branchée sur les sciences occultes. Les discussions amorcées avec Virgile m'ont semblé plates et superficielles.
Le style s'est avéré sans surprises. Quelques touches d'humour tout au plus s'intercalent dans ce récit lisse qui m'a fait bailler d'ennui.
Je trouvais l'idée de départ sympathique mais la façon dont elle est déclinée frise l'absurde.
Bref, un roman beaucoup trop mou du genou à mon goût, habité par des personnages insipides et inintéressants.
J'ai souri lorsque Armelle adresse ce conseil à Virgile : "Quitte-toi toi-même, ne délègue pas aux autres".
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Je ne sais que penser de ce livre tant il est complexe pour moi de tentrer dans ce récit, comme si on était sur le bord de la route et que quelque chose se produit devant nous en spectateur. le narrateur, qui n'est qu'un pantin, pense accomplir de grands changements dans son existence sauf que son mode de pensée reste le même.
L'auteur dépeint la relation à soi, soi dans ce que je suis, qui et ce que j'ai été, ce que sont mes limites intérieures même si l'on a voulu se forger un autre cadre. Qui je suis moi dans la relation à l'autre et ce qu'il peut bousculer.
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Quelques pensées intéressantes mais j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire... Beaucoup de bâillements.
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