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EAN : 9782842282226
306 pages
Le Pré aux Clercs (02/03/2006)
3.21/5   31 notes
Résumé :
L'histoire commence en 3200 avant Jésus-Christ à Sumer, à l'époque de l'invention de l'écriture. Deux frères -les mages Alad et Eneresh -reçoivent des dieux le don de l'immortalité. Croyant avoir éliminé Alad, Eneresh gravit les échelons du pouvoir jusqu'à devenir le personnage le plus puissant de Sumer ? après le roi. Alors que les Sumériens sont attaquée par les armées de Sargon, Eneresh fomente un coup d'Etat avec l'aide de la propre fille du roi, devenue sa maît... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je suis fascinée par la cité d'Ur et cette lointaine antiquité dont on ne sait pas grand chose. C'est justement peut-être pour ça que cela m'intéresse. Donc je ne pouvais pas raté un livre qui s'y passe.
Malheureusement, on n'a aucune description hormis les grands classiques. Pas d'approfondissement non plus sur la vie quotidienne ou les dieux honorés. Manifestement, l'écriture de ce livre n'a pas fait l'objet de recherches soigneuses ou bien l'auteur a choisi sciemment de ne pas trop en dire pour éviter les erreurs.
De plus, l'histoire ne pas convaincue non plus. Il y a parfois de bonnes idées et des situations rocambolesques mais qui s'achèvent par un savant retournement de situation.
Bref, une lecture qui ne m'a pas apportée ce que j'attendais et à la fin de laquelle, je suis restée sur ma faim.
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Avec « Les mages de Sumer », Michel Pagel nous entraîne au IVe siècle avant JC où deux frères de sang royal, Eneresh et Alad, se voient accorder par les dieux le don de l'immortalité, don qui va rapidement être la cause d'une guerre fraternelle sans précédent. L'essentiel de l'action se concentre pour ce premier tome sur la Mésopotamie antique et plus spécifiquement sur la célèbre et intrigante ville de Sumer, cadre trop rarement exploité en fantasy. le style de Michel Pagel est, comme toujours, très agréable et on suit l'histoire avec intérêt bien qu'il manque à mon sens un petit quelque chose pour que l'on soit véritablement captivé par le roman. La période dans laquelle évolue les personnages est assez originale et on regrette justement de ne pas avoir davantage de précisions sur cette civilisation pourtant extrêmement riche que l'auteur ne fait ici que survoler.

L'existence de « races » non humaines caractérisées par leur capacité à se fondre dans l'eau, la terre ou la pierre est en revanche une excellente idée et fait en grande partie le charme du roman, bien qu'il s'agisse d'un élément qui parlera sans aucun doute aux lecteurs d'un autre roman de Michel Pagel, « Le roi d'août », consacré au règne du roi Philippe Auguste et où on retrouve exactement le même principe. Les personnages quant à eux sont plus ou moins réussis (à l'exception peut-être d'Alad dont les constants atermoiements peuvent avoir parfois tendance à agacer), à commencer par les femmes qui se révèlent dans l'ensemble plus complexes et plus attachantes à l'image de l'ambitieuse et envoûtante Ershemma ou de la fille des bois Asilmyne. Voilà donc un diptyque fort divertissant, ce que le second tome, « Les mages du Nil » ne viendra pas démentir.
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Attention cette critique porte sur les deux tome réunis.
Comme le dit si bien le résumé, au XXXe siècle avant J.C., les mages Eneresh et Alad (deux frères) partent en mission pour l'En de Sumer Tukulgal afin de quérir l'immortalité en son nom et de la lui transmettre. Hors dès l'obtention de cette immortalité, Eneresh refuse d'honorer son serment. Ambitieux, il veut dominer le monde en l'honneur d'Innana. Mais Alad, jeune frère un peu naïf et très droit, refuse et s'en va en pleine nuit.
Après cette introduction, l'histoire reprend au XXIVe siècle. Eneresh est devenu En et officie sous le règle de Lugalzagesi. Son fidèle protecteur Gurunkash, à qui il a transmis l'immortalité, est toujours à ses côtés. Eneresh convoite le trône de son roi et complote pour se l'octroyer. Il va trouver en Ershemma, la fille du roi, une complice inattendue. Devenue sa maitresse, elle est manipulatrice, calculatrice et ambitieuse, une femme à la hauteur d'Eneresh. Ils ont un plan bien précis, mais un ennemi imprévu va faire son apparition. Pour le lecteur ce qui fut une surprise ce fut la façon dont l'auteur fait réapparaitre Alad, et non le fait qu'il veuille contrer son frère. Quand Eneresh apprend que son frère est encore en vie et sait que rien ne se déroulera comme prévu. En effet, le plan d'Enresh échoue (je vous épargne les détails) , et où qu'il aille il peut être sûr de trouver Alad et ses compagnons sur sa route.
Petites précisions sur les compagnons d'Alad. Il y a Asylmine, fille des forêts et compagne d'Alad. Elle épaule Alad mais sa mission est aussi de s'assurer qu'il tienne son serment et tue son frère. Nadua et Pirig décident de les suivre afin de venger la mort de leur proche ordonné par Enresh. Nadua est un personnage qui s'affirme, devient plus dure, plus froide, à cause de ce qu'elle a vécu et subie. Ses fêlures sont développés et la façonne. de même Pirig, personne de soumis, soumis à l'autorité toute sa vie durant et n'arrive pas à s'en émanciper.
On retrouve tous ses personnages dans le deuxième tome. Ce deuxième tome recèle plus de surprises et de rebondissements. Ce que j'ai apprécié ici c'est que les deux clans (Eneresh, Ershemma et Gurunkash d'un côté et Alad, Asylmine, Nadua et Pirig de l'autre) vont devoir faire fi de leur haine pour s'allier. Cette alliance sera pleine de surprises notamment vis-à-vis du rapport entre Nadua et Gurunkash. le rapport aux dieux et notamment à Innana est toujours aussi présent ici. Des éclairages sont apportés par rapport à cela. Il existe une poignée d'êtres supérieurs qui s'attribuent le nom des dieux créent par les hommes, tout ceci dans le but d'être le plus puissant. Ainsi Innana est Ptah en Egypte. Ce qu'il faut aussi préciser est que la quête de pouvoir d'Eneresh se retrouve mise entre parenthèse à partir du moment où il rejoint Alad et où la priorité est de s'en sortir vivant. Si Alad n'arrive pas à tuer son frère, et il va payer pour cette faiblesse, il n'en oublie pas de tout faire pour l'empêcher d'accomplir son dessein. La fin est ouverte. Je ne vous la dévoilerais pas bien entendu, mais elle peut laisser penser qu'une suite est possible.
Je me suis bien attachée à ses personnages, même si dans la cas d'Alad ou de Pirig j'ai eu envie de les secouer. Alad est faible, lâche par certains côtés, à tel point que certains personnages en viennent à mépriser ce trait de caractère. Je pense aussi que le premier tome notamment était un peu plat dans le ton, la description, cela faisant que je n'ai pas été autant captivé au point de ne plus lâcher ce livre. Dans le deuxième tome cela s'est par contre amélioré à mon goût. J'ai par ailleurs bien aimé cet univers avec les êtres de l'eau, des forêts, des pierres (etc), les interventions d'Innana. Au final, Eneresh et Alad sont au coeur de ce conflit entre divinités et sont des instruments : Eneresh voulant offrir le monde à sa déesse et Alad voulant le contrer en ne se réclamant d'aucun dieu.
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Au XXXe siècle avant Jésus Christ, les deux frères Alad et Eneresh, mages de la cité-Etat Uruk, se voient attribuer le don d'immortalité de la part des dieux. Si Alad souhaite alors suivre sa voie en n'écoutant que son coeur, Eneresh, lui, ne souhaite suivre que celle qui mène au pouvoir, en commençant par éliminer Alad. Six siècles plus tard, les deux frères se retrouvent néanmoins…
Comme son titre l'indique, l'intrigue des Mages de Sumer se déroule en basse Mésopotamie où un peuple s'établit au IVe millénaire et y fonda les premières cités-Etats. Dans celles-ci se développa la première architecture religieuse, la statuaire et l'écriture. Cette culture littéraire et religieuse survit encore aujourd'hui dans toutes les cultures du Proche-Orient.
c'est donc à cette culture que Michel PAGEL s'intéresse dans son roman, nous montrant une fois de plus qu'il est un fin amateur d'Histoire, doublé d'un vulgarisateur hors pair. A partir d'une thématique générale somme toute assez banale (la lutte du Bien contre le Mal), il développe une intrigue qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, tout en distillant ici et là de petites références à l'Histoire connue du peuple sumérien. Quant à la partie inconnue de cette Histoire, on peut également faire confiance à l'auteur pour utiliser de manière appropriée tous les artifices des littératures de l'imaginaire pour la meubler, la magie en premier lieu.
Les Mages de Sumer n'est toutefois pas un roman exempt de défauts. Alad et Eneresh, par exemple, sont stéréotypés à l'extrême. Surtout, la simplification est si poussée qu'elle devient synonyme de manque d'ampleur, ce qui est dommage dans un cadre tel que celui-ci. Néanmoins, le plaisir de lecture est bien réel et Michel PAGEL aura encore l'occasion de développer son intrigue puisque ce roman initie un cycle intitulé Les Immortels. La fin de ce premier volume est d'ailleurs parfaitement explicite sur ce point.
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Or donc, il y a 4 millénaires, deux frangins qui bidouillent de la magie deviennent immortels. L'un veut conquérir le monde, l'autre veut que les gens n'aient pas à subir la tyrannie du premier. du coup, ils s'embrouillent et se mènent une guerre pas si larvée que ça. Ils rendent immortels d'autres acolytes pour se sentir moins seuls et montent des plans tarabiscotés pour foutre des bâtons dans les roues de l'autre.

Le côté original, c'est le décor du premier volume : Sumer (je devais faire ici un jeu de mot sous la forme de "Sumer of 69" mais je ne suis pas arrivé à bien l'insérer dans mon billet. Que les fans de Bryan Adams m'excusent). Malheureusement, pas une seconde je ne suis arrivé à croire à ce décor historique. Je n'ai rien appris de cette civilisation en dehors de deux ou trois clichés de circonstance : des esclaves, des dieux et des pagnes. Et comme l'affrontement fratricide n'est pas non plus venu me chercher, j'ai souffert durant la lecture des Mages de Sumer.

Pour ne rien arranger, Michel Pagel utilise des créatures élémentaires pour provoquer des deus ex machina qui viennent rompre le peu de charme du texte. Moi, les esprits de l'eau, du feu et de la terre qui vivent en secret sans que les hommes les remarquent, ça me gave. Surtout quand ils ne servent qu'à remplir les trous du scénario (mention spéciale à la scène où le plus jeune des frangins est sur le point d'être tué quand, paf, sans raison, des sables mouvants l'avalent et lui sauvent la vie). L'opposition en magie civile et magie religieuse me semblait un thème intéressant (même si c'est du D&D de base comme dichotomie), mais est vite abandonnée. J'ai cru un instant que la création puis la généralisation de l'écriture allait donner un autre thème fort, mais là encore, l'idée est évoquée puis rapidement bazardée. En fait, l'immortalité (dans le sens "non vieillissement") des personnages n'apporte rien puisque toute l'histoire se déroule en peu de temps. Si encore l'affrontement des deux frangins s'était étalée sur des éons et que l'on avait pu voir L Histoire évoluer, les pays changer, les mentalités être bousculées... mais non, tout se passe à la même époque. Tout ce que ça fait, c'est que les personnages se régénèrent comme Wolverine et retournent à la baston vite fait bien fait.

Mais bon, j'ai insisté, parce que des fois, je suis têtu. Les mages du Nil souffrent malheureusement des mêmes défauts que le premier. le décor est en carton-pâte, les personnages sont à baffer et l'intrigue ne vaut pas tripette. Seule la relation maître/esclave entre une femme violée et son violeur m'a intéressé, mais c'est bien peu de chose. Et quand le second roman se termine en queue de poisson sur une non-fin très grossière qui laisse la porte ouverte pour une suite, toute indulgence en moi a fondu.

Au passage, un petit message à l'éditeur : il ne suffit pas de prendre une photo d'une statue et de la passer à la moulinette dans Photoshop pour inverser les couleurs pour produire une couverture digne de ce nom. Ça coûte trop cher de demander à un illustrateur de faire étalage de son talent ? de même : pourquoi vendre en deux volumes une histoire qui tiendrait parfaitement en un gros volume de 600 pages ? Parce que ça permet de doubler les ventes ?

Cette déception est due à ce billet élogieux de Gromovar que je considérais comme quelqu'un de bien avant cette trahison. Je réfléchis à porter plainte contre lui, mais j'ai du mal à trouver un article relatif au mauvais goût dans mon Dalloz. J'aurais dû lire la critique d'Arutha qui est la parfait synthèse de mon expérience de lecture.

PS : un dernier jeu de mots pourri auquel vous avez failli échappé : Lazy mortels.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Hîshur, jamais elle ne l’aimerait, c’était une certitude – dont elle aurait pu s’accommoder. Mais jamais non plus elle ne le respecterait. Malgré ce qu’elle avait dit, le problème n’était pas tant qu’il fût vieux – il n’avait après tout qu’un peu plus de quarante ans – ni même qu’il fût laid.
Il était répugnant. 
Lorsqu’il mangeait, autant de nourriture finissait dans sa barbe et sur sa poitrine que dans sa bouche qu’il ne fermait pas pour mastiquer. Elle l’avait vu tripoter sans vergogne servantes et esclaves, les rudoyer si elles se dérobaient. Elle l’avait vu fouetter un enfant pour avoir renversé un plat. Elle l’avait entendu parler des femmes, des Akkadiens, des Sumériens, de ses propres compatriotes, de tout ce qui n’était pas lui-même…
Nadua savait qu’elle aussi serait tripotée, violée, fouettée, méprisée, humiliée. Elle ne serait pas la femme de Hîshur, elle serait sa chose, moins importante à ses yeux que le dernier de ses ânes. Comment Urnanna pouvait-il ne pas le voir ? Ou bien le voyait-il, mais estimait-il cela préférable à la pauvreté ? (...)

Avec ferveur, elle pria Inanna, An et tous les dieux dont elle connaissait le nom de lui épargner l’épreuve. Elle doutait toutefois qu’ils l’exaucent : si la vie lui réservait un tel malheur, c’était qu’elle les avait offensés.
Sans cesser de prier, elle fouilla dans ses souvenirs, tentant de se rappeler ce qu’elle avait fait pour encourir leur colère. Elle n’avait toujours pas trouvé lorsqu’elle s’endormit, à bout de forces et de larmes. 


Chapitre IV
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Aux temps anciens, disait la tradition – qui était vérité –, seuls les dieux existaient, et d’entre eux, certains possédaient un statut inférieur qui les contraignait à travailler durement afin de nourrir les autres. Si durement qu’un jour, harassés, poussés à bout, ils finirent par se révolter, menaçant l’ordre social divin au point qu’Enlil, leur maître à tous, envisagea d’abdiquer, ce qui aurait plongé l’Univers dans le chaos.
Enki le sage, par bonheur, imagina une autre solution : créer une race d’êtres d’argile et de sang qui accompliraient tous les travaux pénibles et, inférieurs par nature, n’auraient aucune raison de remettre en question l’autorité de leurs maîtres. Ainsi naquirent les hommes.
Les années passèrent. Les hommes se multiplièrent, tant et si bien qu’ils recouvrirent toute la surface de la Terre étendue entre le monde d’en haut et le monde d’en bas. Dans la frénésie de leur agitation, ils en vinrent à troubler le repos d’Enlil par un perpétuel vacarme. Excédé, oubliant quel conflit leur création avait permis de résoudre, le grand dieu décida de les annihiler et, à cette fin, de déchaîner sur eux les eaux du ciel. 

Chapitre 2
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 — Eneresh, lui dit-il, le temps est venu de te rappeler que tu me dois pouvoir et richesse, et de me payer ta dette. Utilise ta magie pour découvrir le secret que je convoite.
— La magie n’est rien sans les dieux qui la confèrent, répondit Eneresh, et s’ils n’ont pas exaucé tes prières, ils ne sauraient répondre davantage aux miennes. Toutefois, il est un homme  « auquel ils ont accordé l’immortalité : Zisudra. Lui, peut-être, pourrait nous en révéler le secret.
— Eh bien, trouve-le. Tu me réponds de ton succès sur ta vie.
Et Eneresh s’inclina avec respect. Cet homme intègre partit alors en quête, car il n’imaginait pas destin plus glorieux que de se sacrifier pour la gloire de son maître.
Du moins était-ce ce que croyait Tukulgal. 

Chapitre 2
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Encore une fois, Enki évita le désastre. Sachant qu’Enlil, sa colère retombée, regretterait ce geste d’humeur, il se manifesta au plus sage et plus pieux de tous les hommes, Zisudra, et lui ordonna de construire un bateau gigantesque afin d’y embarquer en compagnie de sa famille, d’un couple de chaque espèce animale et des semences des plantes nécessaires à la vie humaine.
Durant sept jours et sept nuits, d’un ciel couvert de lourds nuages noirs, les eaux s’abattirent et submergèrent tout. Seuls survécurent Zisudra et les siens, grâce au stratagème d’Enki. Quand cessa le déluge, quand s’apaisa la surface tumultueuse et que s’en abaissa peu à peu le niveau, le bateau s’échoua au sommet d’une haute montagne. Ses occupants le quittèrent, sacrifièrent aux dieux et, sans tarder, se mirent au travail avec plus d’ardeur que jamais. Par eux, la Terre fut repeuplée.  (...)

Enlil, soulagé au bout du compte d’avoir été contrarié dans son dessein, leur accorda la vie éternelle et les installa sur une terre idyllique au fabuleux pays de Dilmun, où ils vécurent depuis lors dans une félicité de chaque instant. 

Chapitre 2
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Il admettait volontiers s’être trompé au sujet de l’écriture : loin de constituer une lubie passagère, elle s’était développée, affinée, répandue de par le monde, et elle commençait tout juste de montrer le potentiel que son frère disparu, lui, avait su sentir. (...)
Il admettait volontiers s’être trompé au sujet de l’écriture : loin de constituer une lubie passagère, elle s’était développée, affinée, répandue de par le monde, et elle commençait tout juste de montrer le potentiel que son frère disparu, lui, avait su sentir. »

Chapitre II
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Video de Michel Pagel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Pagel
Le plus grand cycle de littérature d'horreur moderne qui ait jamais été envisagé en France, plus réédité depuis onze ans, que nous proposons en un tirage limité de luxe, en huit volumes de toute beauté.
Harcelé par ses vieux démons, Michel Pagel a entièrement révisé ses manuscrits, nuits et jours, poursuivi par une idée fixe, comme un envoûtement : faire de cette somme un sommet, l'édition ultime et définitive de ce chef-d??uvre du fantastique français. Dans un dernier effort, il y a ajouté une préface et une nouvelle, avant de s'écrouler d'épuisement. Deux textes sur lesquels aucun mortel n'a encore jamais posé les yeux.
On murmure que l'auteur vit maintenant en ermite, reclus dans un village anonyme du sud, refusant toute société?.
Ouvrage en souscription début janvier 2016 ( Bande son trouvée sur http://www.freesound.org/people/klankbeeld/)
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