Paru chez Librairie des Champs Élysées Éditions dans la collection le Masque en mai 1955, une collection de romans d'aventure créée et dirigée par
Albert Pigasse, «
Ricochets » est un roman policier écrit par Émile Pagès, écrivain français auquel on doit nombre d'ouvrages populaires.
L'histoire ? Un commissaire de police natif de Moret sur Loing (Seine et Marne), à deux doigts de la retraite et retiré du service actif pour cause de blessure, est averti qu'un crime vient d'être commis dans sa commune. Bigre, c'est pas de chance quand on souhaite goûter une retraite tant méritée ! Qu'à cela ne tienne, notre bon Félix Hamouret va se mettre en chasse, aidé par son fiston, un certain Maurice Hamouret. L'affaire paraît de prime abord assez simple : le facteur Médéric Appien a découvert au cours de sa tournée le corps de Harry Rowley, le locataire de la villa des Glycines, mort d'un coup asséné à la tempe. le corps était dissimulé dans un buisson, en bordure de forêt, non loin de la Nationale 5, et le carnet de récépissés du facteur gisait à quelques mètres du corps. le facteur aurait donc fait le coup ? Et bien non, car le défunt recevait du monde dans sa maison, et peut-être que parmi les visiteurs il y en avait qui avaient intérêt à se débarrasser du locataire en question, soit parce qu'ils avaient une dette envers lui, soit parce qu'ils avaient collaboré avec l'occupant pendant la guerre, soit parce que … L'affaire se complique car les indices donnés en début d'ouvrage par Émile Pagès s'avèrent pour certains d'entre eux complètement faux. Bref, une vraie partie de
ricochets qui vise à perdre le lecteur, jusqu'à une fin tirée par les cheveux alors même que tout accablait un des protagonistes dès la moitié du livre.
Bon, je n'irai pas par quatre chemins. «
Ricochets » se lit facilement, c'est plaisant, régional, un peu désuet, populaire, truffé de situations et d'expressions typées, et les personnages mis en scène sont bien croqués. Mais pourquoi avoir écrit quelque chose d'aussi inutilement compliqué ? Je mets trois étoiles et ne recommande qu'aux inconditionnels du roman policier du début du 20ème siècle ou aux thésards qui préparent un document sur Émile Pagès.