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Critique de Nadge
Je n'ai pas l'habitude de lire des "romans du terroir", je remercie donc Babelio et les éditions de Borée pour l'envoi de ce roman.
Dès les 1ères pages, j'ai été surprise de me sentir si concernée par ce roman. La description de la famille, le cantou, la mère qui prépare le repas et qui reste debout et le père qui mange au bout de la table en bois massif, avec le tiroir pour le fromage et le pain...une madeleine de Proust en quelque sorte, qui m'a renvoyé chez mes grands-parents, dans ma campagne Auvergnate où je passais mes vacances d'été. Pour certains peut être que les personnages sont clichés, mais pour moi, ils sont tellement vrais, tellement ancrés dans cette terre, avec cette simplicité, cette valeur travail.
L'histoire est fluide, bien racontée. On suit le parcours de François, jeune ado, qui revient chez ses parents pour les vacances, lui qui est en pension à Clermont le reste du temps. Entre activités du quotidien et activité "politique" liée au remembrement, pour faire entrer la commune dans le "monde moderne, en laissant venir les machines (tracteurs) pour accentuer la productivité, la campagne n'est pas aussi calme qu'à son habitude.
On y découvre aussi Jeantou, brave homme, seul, sans famille. Celui qui vient toujours donné un coup de main, celui qui ne dit jamais non. Peut être pas le plus éduqué (ne sachant pas lire ni écrire), ni le plus riche, mais le plus volontaire et disponible pour ses voisins.
Dans le cadre du remembrement, les terres de Jeantou vont être utilisées pour agrandir la route et faciliter ainsi l'accès des tracteurs.
Il s'en suit une suite d'actions et rebondissements, sur fond de silence, si propre aux Auvergnats. Les tensions naissent, les vieilles rancoeurs reviennent à la surface.
Jusqu'au dénouement... triste...
Je remercie l'auteur pour m'avoir fait me rappeler ces souvenirs d'enfance, m'avoir fait vivre cette partie de l'histoire de nos territoires. Une histoire de coeur aussi. Un attachement si fort à la terre, à nos racines : une idée peut être cliché, je l'admets, mais pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient!
Au fond, nous avons tous un côté Zoro en nous, défendre le plus faible, combattre pour ses idées, défendre ses idéaux.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
Dès les 1ères pages, j'ai été surprise de me sentir si concernée par ce roman. La description de la famille, le cantou, la mère qui prépare le repas et qui reste debout et le père qui mange au bout de la table en bois massif, avec le tiroir pour le fromage et le pain...une madeleine de Proust en quelque sorte, qui m'a renvoyé chez mes grands-parents, dans ma campagne Auvergnate où je passais mes vacances d'été. Pour certains peut être que les personnages sont clichés, mais pour moi, ils sont tellement vrais, tellement ancrés dans cette terre, avec cette simplicité, cette valeur travail.
L'histoire est fluide, bien racontée. On suit le parcours de François, jeune ado, qui revient chez ses parents pour les vacances, lui qui est en pension à Clermont le reste du temps. Entre activités du quotidien et activité "politique" liée au remembrement, pour faire entrer la commune dans le "monde moderne, en laissant venir les machines (tracteurs) pour accentuer la productivité, la campagne n'est pas aussi calme qu'à son habitude.
On y découvre aussi Jeantou, brave homme, seul, sans famille. Celui qui vient toujours donné un coup de main, celui qui ne dit jamais non. Peut être pas le plus éduqué (ne sachant pas lire ni écrire), ni le plus riche, mais le plus volontaire et disponible pour ses voisins.
Dans le cadre du remembrement, les terres de Jeantou vont être utilisées pour agrandir la route et faciliter ainsi l'accès des tracteurs.
Il s'en suit une suite d'actions et rebondissements, sur fond de silence, si propre aux Auvergnats. Les tensions naissent, les vieilles rancoeurs reviennent à la surface.
Jusqu'au dénouement... triste...
Je remercie l'auteur pour m'avoir fait me rappeler ces souvenirs d'enfance, m'avoir fait vivre cette partie de l'histoire de nos territoires. Une histoire de coeur aussi. Un attachement si fort à la terre, à nos racines : une idée peut être cliché, je l'admets, mais pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient!
Au fond, nous avons tous un côté Zoro en nous, défendre le plus faible, combattre pour ses idées, défendre ses idéaux.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
