AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Gaphanie


Il n'est jamais trop tard pour bien faire...

Panisse est sur son lit de mort. César va chercher Elzéar, le curé, pour l'extrême-onction, mais attention, hein, pas la peine de sortir tout le cinéma, des fois que Panisse paniquerait... Les derniers sacrements, oui, mais si c'est à son insu, ça ne risque pas de l'affoler... Elzéar se déplace, sans céder totalement à la requête de César et Panisse entreprend de se confesser... le moment le plus drôle de la pièce !

En effet, Panisse n'a pas grand chose à cacher, et souhaite tout déballer devant ses amis. Dont certains, qui n'arrivent pas à la boucler et se sentent obligés de questionner et commenter se feront sortir fissa par le curé.

Enfin, pour sa dernière volonté, Panisse reste seul avec Elzéar : il veut que son fils sache qu'il n'est pas son père biologique.

De son côté, Césariot revient de Paris pour le décès de Panisse, et, ayant appris toute l'affaire, fait croire à sa mère, Fanny qu'il part quelques jours à Palavas, chez un ami. En fait, il veut voir de quoi a l'air Marius, son père, devenu garagiste à Toulon. Il laisse à Palavas un domestique, chargé de faux compte-rendus téléphoniques prétexte à un beau comique de situation quand l'ami de Palavas, ignorant des mensonges de Césariot, débarque lui rendre visite chez sa mère à l'improviste...

Cette troisième pièce clôt fort joliment la Trilogie marseillaise, et les tirades de César y sont aussi efficaces que dans les deux premières.

Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}