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Dans un grand lycée De Marseille, c'est la veille de Noël. Les élèves pensionnaires attendent avec impatience qu'on vienne les chercher. Mais certains passeront les vacances au lycée. Et le pire, c'est qu'ils seront surveillés par Blanchard, surnommé Merlusse, ce répétiteur affreux et excessivement sévère. ● C'est un magnifique conte de Noël à la prose limpide et à la simplicité exemplaire ; on retrouve bien dans ce texte touchant Marcel Pagnol, humaniste et optimiste. On a à la fois le texte de la nouvelle de 1922 et le scénario du film de 1935 (qui se lit aussi bien qu'une pièce de théâtre), et l'on se régale. ● Merci à @HORUSFONCK de m'avoir donné l'idée de lire ce livre.
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C'est un grand plaisir, pour Horusfonck, de retrouver la verve de Marcel Pagnol à travers Merlusse!
Le court-métrage, avec l'extraordinaire Henri Poupon dans le rôle-titre m'avait emmené dans cette bienveillance des vérités simples, révélée en cette période de Noël d'un grand lycée marseillais!
... Et la beauté de cet axiome est là: Ce sont la crainte et la peur qui confortent la méprise, voire la haine... Et il suffit de si peu de chose pour que ces barrières sautent!
En cela, Merlusse est le récit d'une histoire universelle et humaine.
Les coeurs, nous enseigne Pagnol, ne demandent qu'à s'ouvrir.
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A la sortie d'un grand lycée de province, le jour du réveillon, une foule joyeuse de tous les âges s'élance vers la liberté, vers les vacances.
Pourtant vingt ou trente enfants sont condamnés à passer les fêtes au lycée.
Leur infortune se voit aggravée car Mr Blanchard a accepté d'assurer le service du dortoir.
Mr Blanchard est surnommé "Merlusse" car, dit-on, il sent la morue.
Il est laid. Il a l'air plutôt sale.
Il porte une barbe longue et hirsute.
Il porte, sur son nez, des lorgnons à cordon.
Sous son oeil gauche, il y a une longue cicatrice, rouge et laide.
Il est consciencieux, exact mais peu sympathique à ses collègues.
Il est détesté par les enfants ...
C'est bien du plus surprenant des contes de Noël dont il s'agit là !
C'est pour le cinéma que Marcel Pagnol a imaginé le sujet et écrit les dialogues de "Merlusse".
Pourtant c'est dans le 371ème numéro de "La Petite Illustration", consacrée au Théâtre, qu'il faut absolument découvrir ce texte original composé pour l'écran.
Tout d'abord parce que ce texte est comparable, en qualité, à celui de ses meilleures pièces.
Ensuite parce qu'il est enrichi d'une vingtaine de photos d'époque.
Mais surtout parce que les deux dernières pages de la revue, signées Robert de Beauplan, reviennent sur cet article publié dans le "Journal" où Marcel Pagnol proclamait à la fois la mort du cinéma muet et l'agonie du Théâtre.
En effet, au milieu des années 30, le Théâtre traversa une crise sérieuse due, bien sûr, à la concurrence du tout nouveau cinéma parlant, mais aussi à une raréfaction de pièces nouvelles et à un fléchissement des recettes.
En 1933, un journaliste, qui demandait à Pagnol quels étaient ses projets de pièces pour la saison prochaine, se vit répondre :
- Dans un an, tous les théâtres de la capitale auront fermé leurs portes ! ...


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Pagnol nous plonge une fois de plus en plus dans les profondeurs de l'enfance et l'école où l'ambiance enthousiaste est toujours innocente car tout se réfléchit et tout se fait dans un certain esprit d'équipe, mais là nous sommes dans une situation plutôt restreinte où pour les éleves toute action doit consister à sortir des emprises du méchant Merlusse, à chaque minute ils réfléchissent comment échapper à son contrôle...
En effet, dans une pension, il y a quelque poignée d'élevés qui, ne sachant où aller pour passer les fêtes de noël, sont obligés de rester au lycée sous le contrôle évidemment de monsieur Merlusse et leur relation est nettement celle de Tom et Jerry...plutôt du chien et chat!

On se détend bien avec cette pièce!
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D'une nouvelle écrite en 1922, Pagnol en a fait une adaptation pour un court métrage, et ça donne ce texte en conte de Noël. Ce petit bouquin comporte le scénario et ensuite la nouvelle d'origine.

Je ne sais pas si on peut encore trouver la version cinéma, mais j'ai adoré ce texte.
Évidemment il faut se transposer dans un pensionnat de garçons au début du 20ème siècle, autres temps pour les enfants.
Bien sûr, c'est un peu "gentillet", mais c'est ce qui en fait le charme.

Très contente d'avoir choisi ce livre pour le challenge solidaire 2022 !
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Voici un film de Marcel Pagnol, écrit par Marcel Pagnol et réalisé par Marcel Pagnol. C'est sa quatrième réalisation, mais la première d'après un scénario qui lui est propre (Pour mémoire : « le gendre de M. Poirier », en 1933, était tiré de la pièce d'Emile Augier ; « Jofroi » et « Angèle », tous deux en 1934, étaient des adaptations, comme chacun sait, de Jean Giono).
« Merlusse », c'est – déjà – du Pagnol tout craché : on y retrouve la bonhomie, la bonne humeur, et l'immense tendresse qui caractérisent l'ensemble de son oeuvre (littérature et cinéma mélangés).
Nous sommes dans un lycée de Marseille, à la veille des vacances de Noël. C'est un milieu que Pagnol connaît bien : fils d'instituteur, enseignant lui-même avant de se vouer au théâtre, à la littérature et au cinéma, il a une bonne expérience du milieu scolaire, tant du point de vue des professeurs que des élèves.
Les parents viennent chercher les enfants. Mais certains, orphelins, ou délaissés pour diverses raisons, vont rester dans l'établissement sous la garde des professeurs. L'un de ceux-ci, Blanchard, surnommé Merlusse par les enfants (parce que paraît-il il sent la morue), souffre d'un physique disgracieux (blessure de guerre) et a une réputation de sévérité excessive. Pourtant, c'est lui qui le soir de Noël, met des cadeaux dans les souliers de ces enfants déshérités…
Ce petit film (72 minutes) fait petite figure à côté des grands succès de Pagnol. Considéré comme un film mineur, il mérite pourtant d'être revu et apprécié à sa juste valeur. Pour son sujet, d'abord : il s'agit d'un hymne à la tolérance, au refus de la différence, à l'idée qu'il ne faut pas se fier sur la mine, et qu'une bonne action est toujours récompensée. Bien-pensance ? Même pas. Simplement une morale toute simple, qui veut qu'il n'y a que du bien à faire du bien, et que du mal à faire du mal. Finalement, Merlusse est un conte de Noël, quelque part entre Charles Dickens et Alphonse Daudet. Ensuite, le texte de Pagnol, est comme à son habitude, savoureux : la familiarité typique de l'auteur met tout de suite à l'aise, le ton qu'il emploie est naturellement « naturel » (on dirait une publicité pour une eau minérale !) et transporte aussi bien l'émotion que le rire. Enfin, le film est à voir (et à revoir) pour la prestation d'ensemble : réalisation, scénario, musique (Vincent Scotto) et surtout interprétation, avec un immense Henri Poupon (le Fonse de « Jofroi », le Clarius de « Angèle » ou le Lamoureux de « Regain »), qui, s'il l'avait voulu, aurait pu être une autre Raimu.
Marcel Pagnol fait partie de ces écrivains qui, indépendamment de leur pensée, de leurs idées, de leur écriture, (ou peut-être à cause de tout ça) « nous font du bien » : parce qu'il nous parle au coeur autant qu'à l'esprit, parce que surtout il nous parle de choses qui nous touchent personnellement : si elles ne nous sont pas arrivées, elles auraient pu nous arriver.
Parce que, vous savez, chez Pagnol, ces gens que vous voyez sur l'écran, eh bien, c'est toujours un peu nous, peuchère !
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Certains élèves d'un pensionnat ne vont pas rentrer chez eux le soir de Noël, ils vont devoir rester et seront sous la surveillance de M. Blanchard, surnommé Merlusse. C'est le dernier professeur arrivé, il doit donc assumer les corvées laissées par les autres et proposées par le proviseur et le censeur. Merlusse est craint par les élèves et par les professeurs, il n'est pas apprécié par le censeur qui est un personnage qui veut plaire, un flatteur.
Merlusse est au départ un scénario original écrit par Marcel Pagnol pour le cinéma. Il voulait retranscrire les moments vécus en pensionnat, les relations entre les élèves, leurs relations avec les adultes de l'établissement mais aussi avec leurs parents. Certaines situations peuvent rappeler par exemple "Les Choristes" ou "Les disparus de Saint Agil".
Les vrais personnalités des protagonistes se révèlent à la fin de ce conte de Noël.
Le choix du graphisme et des couleurs est adapté au thème et nous renvoie aux films en noir et blanc de Pagnol. La mise en couleurs de certaines scènes est judicieuse en particulier pour le matin de Noël dans le dortoir puis dans le bureau du proviseur où M. Blanchard arbore une splendide cravate bleue...
Le cahier graphique de A.Dan est très intéressant pour comprendre sa démarche créatrice.

Grâce à cette BD j'ai découvert une oeuvre de Marcel Pagnol que je ne connaissais pas. On retrouve dans ce film des acteurs que Pagnol mettra en en scène dans Manon des Sources : Henri Poupon (Merlusse) sera le Papet, Rellys (le garçon à tout faire du pensionnat) sera Ugolin.
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Une jolie fable éculée.
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C'est l'histoire de jeunes enfants qui ne pourront pas rentrer chez eux pour Noël. Ils vont devoir rester au pensionnat, rien de bien réjouissant, surtout que c'est Merlusse, professeur mal aime qui va les surveiller.
Mais ce qui devait être un Noël triste, va devenir un Noël joyeux et festifs pour Merlusse et les enfants.

Joli conte de Noël qui respire l'innocence et la bienveillance.
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Dialogue et indications d'un tout petit film tourné par Pagnol en 1935, dans le pensionnat d'un lycée. Quelques internes d'âges variés sont rassemblés pendant les fêtes de Noël qu'ils passeront dans leur pensionnat sous la surveillance d'un adulte affreux et très méchant: Merlusse (le surnom du héros de ce court métrage). Son aspect peu avenant prive ce fonctionnaire d'un déroulé normal de sa carrière, car il n'inspire pas plus de sympathie aux adultes qu'aux enfants.
C'est très court, on compte le peu de pages qui restent: peut-il se passer quelque chose ?
C'est du Pagnol.
Pagnol, il adore les gentils. Et la gentillesse, il peut la trouver partout.
Et nous, cela nous fait fondre non?
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