De l'Iran à l'Égypte, en passant par le Maroc et le nouveau monde, l'histoire d'un exil, d'une errance angoissante : l'effondrement d'un règne vécu par la reine du roi déchu.
Passée la mise en place historique, ces
mémoires de
Farah Pahlavi, la Shabanou, sont vécus comme un thriller qui vous noue les tripes.
La fin du Shah est épouvantable. Comment imaginer une telle pleutrerie des « Grands de ce monde » et l'acharnement imbécile d'un aréopage médical, que je connais bien pour en avoir connu certaines bassesses, aussi écoeurants dans les bouffissures d'orgueil de leurs têtes à claques que par leur incompétence révélée. Tout ça est bien triste !
Heureusement que beaucoup d'autres brillent par leur courage, leur générosité, leur dévouement, leur savoir, leur abnégation et un amour propre qu'il faut saluer.
Une écriture délicatement accompagnée par
Lionel Duroy. (Lauréat du Prix
Marcel Pagnol 2010 pour «
le chagrin » et du Grand prix Marie Claire du roman d'émotion la même année.)
On referme ce livre bouleversant, éprouvant, émouvant de sincérité, avec un sentiment de gâchis humanitaire et d'accablement.
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