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EAN : 9782266275194
304 pages
Pocket (02/03/2017)
3.38/5   140 notes
Résumé :
Du point de vue des critères de la société d aujourd hui, Alexandre Khraunos a tout pour être heureux.
Il cumule un physique avenant, une excellente situation professionnelle, et il vient de trouver un agréable appartement à louer dans un immeuble tranquille de la capitale.
Dorloté par Élise Beauregard, sa voisine qui lui mitonne des petits plats, il semble épanoui.
Mais lorsque la vieille dame douce et charmante meurt seule à l hôpital, il comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 140 notes
Et elle me parla d'un érable, du sourire de l'eau et de l'éternité, d'Antoine Paje-lu en juin/juillet 2018.
Ce petit bijou, découvert dans la boîte à livres où je me rends régulièrement a attiré mon attention par son titre dégageant une certaine poésie, une certaine douceur.
Il nous parle de la vie d'Alexandre, comptable vivant à Tours mais déménageant à Paris. Une vie pas compliquée, faite de rencontres, de retrouvailles avec un couple d'anciens amis, mais malgré tout, assez solitaire, il vit seul, un peu boulot, métro dodo.
Il fait connaissance avec une voisine de son immeuble, une dame d'un certain âge, adorable qui le prend un peu sous son aile, mais hélas, un jour, elle meurt, seule, à l'hôpital. Alexandre se rend alors compte qu'il aurait dû s'inquiéter plus d'elle, il réalise qu'il n'a personne de très proche dans sa vie, qui est un désert affectif. Il part alors retrouver son ancien ami qui s'est marié avec une charmante, jolie et pétillante femme, un couple très amoureux avec enfants.
Ces retrouvailles et la mort d'Elise la vieille dame sont pour lui le déclic pour prendre sa vie en main sur le plan humain, il s'aperçoit qu'il est passé à côté de pas mal de choses importantes condensées en minutes de vie, minutes qui ne reviendront jamais, minutes perdues.
Chaque chapitre est une nouvelle minute, il y en a 19.
Après chaque chapitre, l'auteur nous explique sa manière de voir les choses en rapport avec ce qui est arrivé, ou pas, à Alexandre. Fait particulier, Alexandre a pour nom de famille Khraunos, allusion à Chronos, dieu du temps de la ,myhtologie grecque.
Alexandre Paje ne nous fait pas ici des leçons de morale,,mais nous donne des clés pour ne pas passer à côté de l'essentiel dans nos vies si organisées, dans nos vies stressantes où nous ne prenons plus le temps de voir que le vrai bonheur est dans les choses simples de notre quotidien.
Un livre philosophique, un livre parfait pour l'été, période propice à la réflexion, où la nature est à son apogée, à lire à l'aise loin des contraintes.
Ses autres livres portent eux aussi des titres à nous faire rêver : "Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne..." et "Mes mots sont les fleurs de ton silence".
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Voici un ouvrage de facture originale, le vrai sujet n'est pas le défilé de la vie d'Alexandre, le héros , mais son écoute , son pouvoir de décision, son cheminement, l'importance de certaines minutes dans son quotidien ( Vous vous dites : que raconte Annette ?)
D''ailleurs le roman n'est pas découpé en chapitres .....mais en minutes.......
Dans l'immense défilé de ces minutes répétitives et ennuyeuses se cachent les minutes d'éternité, celles que nous offrent les nouveaux aiguillages de la vie.
C'est le constat d'Alexandre le personnage principal.
Pourquoi se focaliser sur la souffrance et la malchance au point de ne plus penser à autre chose ?

A contrario , pourquoi balancer d'une pichenette mentale la chance, le bonheur, l'apaisement , la non-douleur ?
Seuls le bien être et la joie de vivre nous permettent de grandir et cicatriser .
Alexandre a tout pour être heureux d'après les critères de la société d'aujourd'hui jusqu'au jour où à la faveur d'une rencontre, il prend conscience que le présent n'avait jamais existé pour lui.

Difficile de commenter cet ouvrage , l'auteur en parallèle à l'histoire s'exprime et nous donne des leçons de vie;
Le temps passe et les minutes s'égrènent , il faut percevoir les bons signes, se mettre à l'écoute des minutes qui vont changer votre vie !!

Ce récit mi- philosophique , mi- condensé de bons conseils pour cesser de ruminer mais accepter ce qui nous enchante et refuser ce qui nous rebute ,aide à réfléchir à notre parcours de vie , ouvre des horizons , déroute par sa construction .

Découpé en 19 minutes .....avec deux fins alternatives il gagne à être lu, procure du plaisir mais risque de ne pas plaire à tout le monde, d'où ma difficulté à en parler correctement , je suis perplexe .....
Un roman qui rassure et apaise, réconforte , une manière d'aller à la quête de soi !Mais ce n'est que mon avis .
Merci à Marylin , mon amie de la médiathèque !
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J'ai acheté ce livre sur un coup de tête, en voyant le titre. Pensez donc : connaissez-vous le 'sourire de l'eau' ? Cela a de quoi vous laisser perplexe.
L'auteur nous égrène dix-neuf tranches de vie, dix-neuf secondes (le découpage en chapitres du livre) qui correspondent toutes à un moment où Alexandre Khronos (le héros du livre) s'interroge sur sa vie ou fait une rencontre importante. de façon complètement artificielle, Antoine Paje fait un arrêt sur image et explique à la fin de chaque chapitre ce qu'il en retient et comment une seconde peut changer votre vie, à tout jamais.
Sans vouloir me montrer rebelle, ce livre se range dans la catégorie des livres qui surfent actuellement sur la vague du feel good. D'une manière décomplexée, l'auteur nous rappelle quelques sagesses, genre 'Voyager n'est pas guérir son âme'. Il évoque également la méditation, Thich Nhat Hahn notamment.
Par le plus pur des hasards, j'ai commencé à lire ce livre le jour où j'ai appris le décès de Charles Aznavour. Et sans cesse la petite musique d'une de ses chansons trottait dans ma tête.
'Hier encore j'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir
Même le devancer
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé.'
Un livre qui propose une pause réflexion gentillette sur le sens de la vie. Ce que Charles Aznavour me dit de façon plus lapidaire en musique en deux minutes.
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Les minutes s'égrainent, le temps passe sans que nous l'employions à bon escient. Par ces instants auxquels nous ne prêtons aucune attention, c'est notre vie qui défile, nos rêves que nous laissons de côté pour vivre de façon mécanique. On avance sans réel but, aujourd'hui étant semblable à ce que sera demain.

Dans « Et elle me parla d'un érable, du sourire de l'eau et de l'éternité » Antoine Paje, nous parle d'envie, de choix et du pouvoir de dire NON !

Commençons par être attentifs aux petits signes que nous percevons, mais auxquels nous ne prêtons guère attention comme Antoine, comptable dans une grande fiduciaire. Un métier qu'il n'a pas vraiment choisit, mais vers lequel il s'est dirigé après avoir éliminé d'autres professions trop contraignantes à son goût. Originaire du Sud-Ouest, il quitte Tours pour Paris, ses proches pour l'anonymat de la capitale. Ayant un relationnel assez aisé, Antoine se fait des connaissances, mais malheureusement, il n'entretient pas ses relations. Trop absorbé par son quotidien, il en oublie de prêter attention à ceux qu'il apprécie.

En suivant le personnage principal de ce livre, Antoine Paje, nous montre comment la routine s'insinue dans notre vie.

Et si nous ralentissions un peu ? Prenons le temps de penser à ce qui nous rendrait vraiment heureux. Quels changements pourrions apporter à notre vie pour aller vers ce que nous souhaiterions vraiment devenir ? Il est temps pour nous d'arrêter de subir l'existence morne de celui qui sait qu'il s'est trompé, mais qui ne trouve pas le courage ni le moyen de donner l'impulsion positive qui le mènera au changement.

Ce récit philosophique nous parle du temps qui passe et de ces minutes dont nous faisons mauvais usage. Il nous parle aussi de l'art de repousser certaines choses au lendemain sans penser que demain, il sera peut-être trop tard. Trop tard pour dire aux gens qu'on les aime, trop tard pour donner un peu de notre temps à quelqu'un qui en aurait besoin. Trop tard pour changer de cap et se diriger vers le bonheur.

Ce livre à forte tendance philosophique est un condensé de bons conseils pour arrêter de ruminer notre mal-être et enfin prendre les devants. Un des petits trucs donnés par l'auteur est d'oser prononcer des oui ou des non francs et directs. Accepter ce qui nous enchante et refuser ce qui nous rebute. Savoir s'écouter pour se construire une vie qui nous conviendrait vraiment.

Même si Antoine est dans de parfaites conditions pour amorcer un changement radical dans sa vie, célibataire sans enfants et financièrement à l'aise, rien ne nous empêche de changer de cap à notre rythme. Commençons doucement et renouons contact avec eux qui nous manquent, mettons de la distance avec les personnes qui nous importunent, réfléchissons à ce qui nous rendrait heureux et élaborons des listes de choses qui nous aideraient à tendre vers le bonheur.

Porté par un personnage sympathique, ce roman est un véritable remède contre la fatalité. Qu'importe si nous avons perdu du temps, il est encore possible de mettre le cap sur une vie plus belle.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Alexandre Khraunos (petit clin d'oeil au dieu Chronos, dieu du temps et de la destinée dans la mythologie grecque), 26 ans, comptable et surtout bien seul.
Il est pourtant attachant Alexandre, il aime bien sa voisine âgée Élise, pas uniquement parce qu'elle lui témoigne beaucoup de petites attentions mais parce qu'elle lui rappelle sa tante qui l'a élevé au décès de sa mère quand il n'avait que 12 ans. Au décès de cette gentille voisine, Alexandre se rend compte que bien des choses manquent à sa vie.

Antoine Paje ou Antoine le sage, retrace en 19 minutes l'importance de chaque minute dans une vie. Partant d'un décompte de 47 millions de minutes pour 90 années à vivre, beaucoup de ces minutes sont utilisées pour les commodités, les obligations, tout autant passent inaperçues, ce roman est un bel hommage à la vie, au temps qui passe, aux petits signes, à l'importance d'accumuler dans ses poches un maximum de jolies minutes.

J'ai beaucoup apprécié les discours-pensées d'Antoine Paje à la fin de chaque chapitre-minute qui décrypte sans moraliser les réactions d'Alexandre. C'est ludique et souvent très sage.
Une jolie lecture toute fraîche qui fait toujours du bien. Peut-être l'énième roman-ouvrage de trop sur un sujet combien exploité qui me questionne néanmoins, le monde tourne t-il si mal pour un titre tellement proche de nous : et elle me parla d'un érable, du sourire de l'eau et de l'éternité...
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Il avait bêtement pensé qu'il lui serait possible d'aborder le monde avec l'esprit vierge de l'enfant qui vient de naître, tout en s'accrochant aux belles et fortes choses qui l'avaient mené jusqu'à l'âge adulte. Et puis, il s'était rendu compte qu'il posait encore le problème à l'envers ! Alexandre venait de comprendre une chose fondamentale : nos souvenirs excellents, bons ou mauvais, nous décrivent. On ne s'en défait pas. Ils sont l'empreinte digitale de notre esprit, notre réalité très personnelle.
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page 15
Une minute. Un soixantième d'heure. Un mille quatre-cent-quarantième de journée. Il y a 525.600 minutes dans une année. L'individu qui vivra soixante-dix ans dispose de 36 792 000 minutes devant lui. Celui qui vivra quatre-vingt-dix ans jouit d'une provision de minutes qui s'élève à plus de 47 millions !
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On ne rate sa vie que lorsqu’ on baisse les bras. Tant qu’on ne les a pas baissés dans son esprit, presque tout est récupérable, modifiable, peut se bonifier. En fonction des gens, des parcours, des vécus, certains ont très vite une vision claire de ce qu’ils espèrent de la vie, de comment s’y prendre pour y arriver. D’autres ont une maturation plus lente. Ça ne veut pas dire qu’elle sera moins aboutie. Non, elle est juste plus lente. La chose essentielle se résume à cela: vivre et en être conscient.
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Lorsque je conduis, je conduis. Lorsque j'écoute une chanson, je ne fais que cela. Lorsque je mange, je mange. Lorsque je respire, je respire. Lorsque j'admire un arbre, je me concentre sur ses feuilles ou ses branches dénudées. Lorsque je discute avec quelqu'un, je lui accorde toute mon attention.
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Je le répète parce que c'est vrai. Contrairement à ce qu'on pense souvent, la vie fait preuve d'une immense générosité. Encore faut-il la déceler. La vie offre à nouveau la plupart des minutes d'éternité qui nous avons laissées filer, trop occupés ailleurs, même dans notre ennui qui nous colle des œillères.
Il n'est jamais trop tard pour sauter dans le bon train, choisir les bons aiguillages ! Il n'est jamais trop tard pour entendre un soupir, pour voir le sourire de l'eau.
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Videos de Antoine Paje (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antoine Paje
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