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EAN : 9782266236584
144 pages
Pocket (02/01/2014)
3.46/5   370 notes
Résumé :


Le héros de ce roman écrit à la première personne pensait avoir pris la bonne route, vivre comme il l'entendait jusqu'à ce qu'il soit mis en garde à vue pour un incident assez étonnant lors d'une virée festive aux États-unis. Il va faire en prison une rencontre qui va changer le cours de sa vie.

Revenu en France, il va changer son mode de vie, réussir professionnellement jusqu'à ce qu'il rencontre deux autres personnes qui vont fini... >Voir plus
Que lire après Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
3,46

sur 370 notes
un livre qui se lit très vite mais qui dont le contenu est une petite merveille , à mon sens.

l'auteur nous y présente Paul ,un homme qui pense que réussir sa vie se résume ...à réussir. Il est bien sur dans l'erreur car la majorité des gens vivent dans la peur ; la peur de perdre son travail ,la peur de déplaire à son patron, la peur de se fâcher avec son meilleur ami, la peur de tout en fait. Il est comme eux , il a peur ,donc il s'égare ; mais sur son chemin il va croiser ceux qu'il appelle des "yodas" ; des personnes trés différentes mais qui chacune vont lui montrer qu'il ne doit plus avoir peur et qu'ainsi il pourra alors être vraiment lui ,Paul , un homme debout et qui vit pleinement ,enfin. Il connaîtra alors le véritable sens des mots amitié et amour.

Ce livre m'a beaucoup parlé ....et il m'a surtout montré que mon propre cheminement ,qui fut parfois très difficile, m'a amené là où je suis aujourd'hui ,et qui je suis ....je n'ai pas peur . J'ai moi aussi tout au long de ma vie rencontré mes"yodas", je le sais maintenant.
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Un vrai coup de coeur pour ce roman initiatique .
Difficile de résumer sans risquer de fausser l'idée que l'on peut s'en faire. L'essentiel est d'avoir la curiosité de le découvrir et de se tenir debout, bien droit et assuré en arrivant à la dernière page. Il y a effectivement des rencontres qui peuvent changer notre vie où l'idée que l'on s'en fait . Nous donner l'envie, la force, le courage... d'OSER..... d'ÊTRE Soi ... d'EXISTER , de VIVRE
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Comment se servir d'images et de mots parlant du japon pour vendre un quelconque livre sur la recherche du bien être? En choisissant un titre : Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne. (pour le reste cherchez pas de poésie, vous repasserez même si il y a un ou deux japonais dans le roman)
Bourrés de clichés, de phrases toutes faites, d'idées 1000 fois entendues : on passe du gars que si fait arrêter parce qu'il se faisait faire une gâterie sur la banquette arrière de sa voiture, à la secrétaire donnant sa prime annuelle pour tenter de sauver un petit garçon malade, et on tombe sur le patron de start up imbus de sa personne qui tombe amoureux d'une espèce d'ex soixante-huitarde mi-bobo-écolo.
Du sous Gounelle pour moi.
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Je viens de terminer ce livre après quelques heures de lecture. Donc très cours mais intrigue relativement intéressante. Déjà largement commenté, je ne m'y attarderai pas. Je ne vois pas toujours le lien entre l'intrigue et la notion de peur, qui est le thème principal, mais globalement, tout se tient assez bien. Un petit bémol tout de même, l'écriture est assez détestable. Style et vocabulaire bien souvent familiers. Un peu plus de tenue n'aurait pas nui.
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Comme beaucoup, au vu des critiques déjà parues sur Babelio, je me suis d'abord laissée séduire par la couverture de ce livre qui en fait, dans sa version collector, un bel et attirant objet. Puis un coup d'oeil rapide sur la très légère quatrième de couverture me fit me dire : « Après tout, pourquoi pas ? Qui ne tente rien…. ».
Voici donc ce qui ressort de cette tentative deux jours plus tard.

Antoine Paje a conçu cet ouvrage comme une série de tableaux couvrant approximativement 8 ans de la vie de Paul Lamarche, son personnage principal. Ce dernier relate donc une succession de rencontre avec ceux qu'il appelle rétrospectivement ses « Yodas » - entendez par la des personnes qu'il considère comme des sages - et qui lui ont permis, plus ou moins consciemment, d'atteindre une forme d'éveil sur la question de la compréhension et donc de la maîtrise de ses peurs.

" « Yoddha » signifie « guerrier » en sanskrit et « Yodae » « celui qui sait » en hébreu. Un guerrier de sagesse ? "

Ce court roman, environ 140 pages, de style courant voire familier, s'avère facile et rapide à lire. La forme épurée met en exergue le fond dont le message - exposé dans l'introduction, soutenu dans le corps du récit puis rappelé une énième fois dans l'épilogue - est limpide et immanquable : apprendre à distinguer les « fausses peurs » que l'on se fabrique et les éradiquer comme autant de non sens afin de vivre plus sereinement ou « apprendre à marcher » comme le dit l'auteur.

Seul bémol, même si l'on fait abstraction de l'introduction et de l'épilogue pour ne s'attacher qu'au récit à proprement parler, tout est dit, ou presque, dans le second chapitre « Père Zachary Lamont, Yoda Zach ». le reste ne sert au final qu'à étayer la thèse et enrubanner le tout avec une jolie histoire d'amour très fleur bleue, ce qui n'est en soi pas dérangeant voire agréable même si l'on reste un peu sur sa faim. C'est sans doute le revers obligatoire de la médaille lorsqu'on s'attache à faire passer un message fort mais unique. Cependant, comme le dit si bien Antoine Paje :"" le cheminement importe autant, sinon plus, que la destination." Alors embarquons avec lui et profitons du voyage…

En conclusion c'est un petit roman fort plaisant à lire et qui peut s'avérer utile au développement personnel de chacun, fonction de son degré d'évolution lors de la découverte de l'ouvrage.
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Citations et extraits (134) Voir plus Ajouter une citation
Je le répète, ne plus avoir peur, ne signifie en rien devenir une sorte de sage barbu et décharné, assis en tailleur sur sa montagne, qui regarde passer les êtres et les choses sans intervenir. Ça ne signifie pas tolérer l'intolérable. Ça signifie au contraire devenir un roc face à quelqu'un qui pratique l'inacceptable.

C'est « Non », comme disait la auntie Susan du père Zach, et c'est vraiment « Non !». Ce n'est pas un « Non !» apeuré qui peut soudain se transformer en « Pourquoi pas » ou en « Euh, ben oui », C'est « Non !». Les autres, même les enfoirés, sentent très bien quand un « Non !» est non négociable, ou quand c'est du pipeau. C'est un « Non ! » qu'il faut être prêt à défendre.

Ça s'applique dans chaque domaine de la vie,sentimental, familial, professionnel. Ça se résume à « Ta vie est importante ? C'est vrai, mais la mienne aussi ».
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Profondément, Je ne sais pas si j'ai trouvé le Vrai moi ou crée un autre moi. Peu importe. Je sais juste, et c'est si bête à dire, mais si authentique, si fondamental, que je m'aime enfin, que j'aime les autres et ce qui m'entoure. Ça ne signifie en rien que je ne pourrais pas, cas échéant, défendre ce que je crois, ce que j'aime, me défendre, ça signifie juste que je n'ai plus peur de la fausse peur. La fausse peur a rongé les presque quarante premières années de ma vie. Le tribut que je lui ai payé, alors qu'elle ne me demandait rien, est colossal.

J'ai menti, triché, perdu des gens. J'en ai supporté d'autres que j'aurais dû évacuer de ma vie. J'ai fait des choses que je n'aurais pas dû faire, certaines dont j'ai honte aujourd'hui. J'en ai évité d'autres auxquelles j'aurais dâ m'accrocher, tout cela parce que j'avais peur, une peur si insidieuse mais si constante qu'il m'était facile de prétendre qu'elle n'existait pas. Peur de ne pas être à la hauteur, peur qu'on ne m'aime pas - même lorsque je n'aimais pas les gens -, peur de me planter, peur du futur, peur du passé, peur de tout. En bref, je n'ai jamais vraiment vécu, me contentant d'exister, de passer d'une peur à l'autre, d'un mauvais remède à l'autre.

Sourtut, la peur de me retrouver face à moi-même parce que, inconsciemment, je savais que je n'aimerais pas ce que je découvrirais. Je me suis, au fond, détesté, méprisé, sans trop savoir pourquoi, mais en sentant que je méritais mon mépris. La fausse peur ne me fera plus jamais chanter. La fausse peur est comme un mauvais sort jeté par un sorcier de pacotille. Elle n'a de pouvoir que si l'on y croit. Elle est alors plus. Elle pourrit dévastatrice qu'un tsunami. chaque moment, chaque acte, nous poussant actions irréfléchies, destructrices, génératrices de malheur pour nous et les autres mais dont on pense sur le moment qu'elles sont de bons remèdes. Elle nous pousse aussi à la haine, à l'envie, à la venge ance. Là encore, on finit par se convaincre qu'il s'agit de réactions saines et nornmales de défense, c'est faux.

Il s'agit de destruction et d'autodestruction, mais aux onl'ignore puisqu'on croit ce que nous serine la peur. Iln'existe aucun remède extérieur à la fausse peur. Le seul, l'unique et l'imparable se trouve en nous. Dès que l'on cesse d'y croire, qu'on lui destine notre sincère et absolu mépris, la fausse peur s'évapore et l'on se demande vraiment de quoi, pourquoi on a pu craindre à ce point et si longtemps.
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Je suis heureux, heureux de chaque seconde parce que j'aime chaque seconde, parce que chacune d'entre elles compte, parce que plus aucune ne me fait peur. Enfin. Je ne suis pas devenu croy ant au sens où on l'entend habituelle ment. Disons que j'ai maintenant l'absolue certitude d'une sorte de force, dirigée, plus puissante que tout, que beaucoup de gens nomment Dieu. Une force,une harmonie, un plan, je ne sais pas trop quoi, mais vers quoije tends. Une force qu'il est assez facile de rejoindre lorsqu'on cesse d'avoir peur, lorsqu'on comprend qu'on peut tout, ou presque, mais que ce « tout » ne peut pas aller vers la destruction, la haine, bref tout ce qu'engendre la fausse peur.

On tente de se calmer, de se rassurer en faisant de l'argent, en achetant des choses dont, au fond, on n'a ni besoin ni envie (mais les autres les ont, donc, on se dit qu'il nous les faut aussi), en roulant des mécaniques pour se convaincre qu'on n'a pas peur. Chaque fois, le gouffre glacial et effrayant devant lequel on se tient s'élargit. Chaque fois, on se rend compte qu'on n'est pas du tout rassuré. Il en faut encore et encore, mais ça ne sert à rien parce que le gouffre est en nous.
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Ta vie est importante ? C'est vrai, mais la mienne aussi. Peut-être que tu ne sais pas où tu veux aller, mais moi, je sais, et je sais où je n'irai plus. Je sais que je marche sur mes deux jambes. Tu ne peux pas me faire ramper, je ne sais plus comment on fait puisque je n'ai plus peur. Je n'ai aucun conseil à donner, pas de méthode à la gomme, pas de recette. Tout est déjà en nous. Nous ne le savons pas, mais c'est là. Ouvrons les yeux, ouvrons notre cœur et notre esprit. Cherchons nos graviers. Ils sont là et nous attendent. D'autres les ont semés pour nous, même si nous ne savons pas qui. Déclarons, de façon très ferme, à nos fausses peurs qu'elles peuvent aller au diable, que plus jamais nous ne serons leur esclave. Qu'elles ne nous pollueront plus la tête. Et regardons. C'est là. Ça a toujours été là.
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Prendre conscience que nous sommes notre propre précipice est le seul moyen de le combler, de le faire disparaître. Du coup, tous les faux remèdes qui ne nous ont jamais aidés n'ont plus de raison d'être. Notre besoin dimpressionner les autres pour exister, notre relation merdique avec un être qui ne nous apporte rien (mais on se console en se disant qu'au moins on a quelqu'un), notre peur d'un voisin chiant, d'un patron caractériel, d'un parent odieux, tout cela se volatilise. Je suis fort, je n'ai plus peur, je n'accepte que ce qui construit ma vie, mon voyage.
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