Tout devient un vrai cauchemar quand l'amour maternel intervient dans les problèmes idéologiques
Ne jette pas l'eau de ta toilette, lave-toi les pieds avec, ne jette pas l'eau avec laquelle tu t'es lavé les pieds, rince la serpillère avec. Mais ne la jette donc pas, laisse-la ici. Je vais m'en servir tout à l'heure quand je vais balayer la cour.
C'était encore l'époque où on n'imaginait pas que les maîtresses puissent aller aux toilettes.
Ma maîtresse était jolie et douce et les élèves se pressaient autour d'elle comme des poussins autour de de leur mère poule.
Dans son désir d'assurer la sécurité de son fils, elle détestait cette idéologie considérée par la loi comme pernicieuse, mais elle pensait aussi que les actions que son fils accomplissait, en bravant tous les dangers, ne pouvaient qu'être admirables.
"Vive la liberté". C'était un moment où je n'en pouvais plus, dans tous les domaines et dès que j'ai vu ce papier, j'ai senti toute ma force m'abandonner. Je ne pouvais plus tenir sur mes jambes. Cette liberté que je ne voulais pas échanger contre toute la richesse et les honneurs qu'on me promettait au Nord, quitte à supporter tant d'humiliations et d'embrigadement, était-ce cela ? Mais quelle était la liberté dont je jouirais pour avoir choisi le Sud, malgré la prison qui m'attendait et tant de vexations et de pression ? Mais si, il y a vraiment une liberté, celle qui refuse tous les fanatismes ! C'est ainsi que je me suis consolée de ma solitude, la pensée d'une telle liberté était aussi une immense espérance.
Le vainqueur qui avait pu d'un seul assaut repousser l'ennemi au-delà du fleuve ne pouvait-il pas faire autrement que de lui infliger une telle humiliation ? Je crois qu'une victoire suivie d'intolérance est en fait la caractéristique des guerres idéologiques
Quand les gens de la ville disent : "laid comme une courgette", ils laissent voir leur ignorance. Ils auront beau dire qu'il s'agit d'une citrouille, ce n'est pas vrai non plus. Une citrouille, il faudrait la comparer à une personne âgée, mais si en vieillissant on devient aussi bon et utile qu'une citrouille, on n'a rien à redouter de la vieillesse.