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Les aventures de Loïc le corsaire tome 3 sur 3
EAN : 9791097339135
182 pages
Volcans éditions (05/07/2018)
4.36/5   7 notes
Résumé :
Mai 1712, un galion portugais, le Pombal, quitte la baie de Rio de Janeiro et met le cap sur Lisbonne, les cales emplies de coton, café, bois précieux, argent et or produits dans la riche province du Brésil. A son bord, Loïc le corsaire, surnommé Sabre d'or, s'est embarqué sous une identité d'emprunt, avec la complicité du maître d'équipage. Il espère retrouver au terme d'une longue traversée sa bien-aimée, Amalia, et la soustraire au mariage princier que son père p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Enrôlé comme mousse sur L'Invincible, une des frégates composant la flotte de René Duguay-Trouin, Loïc le jeune corsaire, surnommé Sabre d'or par ses compagnons à cause la fougue et de la bravoure avec lesquelles il a combattu lors de différentes péripéties maritimes narrées dans les deux précédentes volumes de sa jeune carrière, a été promu enseigne de vaisseau.

Notre jeune héros se remet doucement de ses aventures mouvementées à la recherche de compatriotes capturés par des indiens hostiles dans l'épaisse forêt proche de Rio de Janeiro. Il avait absorbé un puissant poison qui l'avait laissé dans un état catatonique et six mois après on le retrouve quelque peu flageolant encore mais prêt à s'embarquer pour de nouvelles aventures. Il a reçu des nouvelles d'Amalia, bien arrivée au Portugal, mais elle se plaint car son père, l'amiral José Olmeida de Azevedo, commandant en chef de la marine portugaise, a décidé de la marier alors qu'elle va fêter son seizième anniversaire. Une annonce qui ne plait ni à Amalia, ni à Loïc, les deux adolescents étant amoureux l'un de l'autre.

Le mariage doit se dérouler le 31 juillet 1712, jour des seize ans de la jeune Lisboète, et Loïc a décidé de la rejoindre contre vents et marées. Alors il entreprend de s'embarquer à bord du Pombal, un navire portugais qui va mettre le cap sur Lisbonne dans peu de temps. Et, s'il ne peut monter à bord, il lui faudra attendre un prochain départ aléatoire, ce qui retardera d'autant les retrouvailles avec sa belle qui alors sera mariée.

Or le Pombal ne prend plus de passagers, le gouverneur ayant imposé à son capitaine quinze religieuses et cinq jésuites retournant au Portugal. Joaquim de Oliveira, le capitaine a la réputation d'un homme cruel, et son second, Pedro Agostino, ne vaut guère mieux. Mais Loïc ne se décourage pas, s'il ne peut embarquer comme passager, il se fera embaucher comme mousse.

Il se rend dans un estaminet où ripaillent et boivent les marins du Pombal, cherchant à dégoter un engagement. Malheureusement, malgré sa connaissance du portugais, il s'exprime avec un accent qui le trahit comme étant Français. Il fait la connaissance du maître d'équipage et, en l'aidant à se défaire de quelques rufians qui en veulent à sa vie, voit se rêve se réaliser. Seulement il doit se méfier, car son accent risque de le trahir, et dans ce cas être convaincu d'espionnage.

Valverde, le maître d'équipage, est un homme bon et juste, respecté par ses hommes. Il n'hésite pas parfois à contredire le capitaine, ce qui le met plus ou moins sur la sellette, mais il n'en a cure. Il embauche Loïc en reconnaissance de l'aide apportée sous le nom de Rodrigo Spinola. Loïc se fait un ai en la personne du jeune Antonio, et un ennemi en celui d'Alvès, le quartier-maître, toujours accompagné de quelques nervis dévoués à sa botte. le Benalla du capitaine.

Outre les ingrédients habituels, coton, café, bois précieux, le Pombal possède à son bord un coffre empli de trésors chapardés aux Guaranis. Dont un petit coffret gardé jalousement par le père jésuite mais qu'un gamin va dérober car il contient un bijou fétiche de sa tribu.

Loïc le corsaire va donc être mêlé à différents épisodes mouvementés, démontrant son courage et ses capacités de navigateur, risquant sa vie à diverses reprises, bravant les périls en tous genres, requins, tempêtes, hommes, se forgeant des amitiés mais également des inimitiés. Et se trouvant déboussolé devant une jeune novice qui ressemble à s'y méprendre à Amalia, sa bienaimée.



Roman d'aventures maritimes, exaltant le courage, le trésor des Guaranis est une nouvelle réussite de Jean-Marie Palach destinée aux adolescents mais que les adultes liront avec un véritable plaisir.

A notre esprit s'imposent les images de films célèbres consacrés aux pirates et aux corsaires, tels que Les révoltés du Bounty, Capitaine Blood, L'Aigle des mers, le Corsaire rouge, Barbe-Noire le Pirate, et combien d'autres exaltant les prouesses et le courage des marins dans l'adversité, contre les tempêtes ou leurs capitaines indignes.

Mais Loïc alias Sabre d'or parviendra-t-il à rallier le Portugal et à retrouver sa bonne amie ? C'est ce que nous saurons, peut-être, dans la suite, pas encore programmée de ce feuilleton épique non dénué de tendresse.


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Loïc souhaite prendre le large pour retrouver sa jeune dulcinée au Portugal mais Loïc est français à Rio de Janeiro.
Et le capitaine du navire qui va bientôt quitter le port déteste les français.
Loïc va tout faire pour reprendre la mer. Il va se lier d'amitié avec un marin portugais, puis un guarani.
Un guarani embarque pour servir un ecclésiastique sur ce bateau mais aussi pour surveiller le trésor de sa tribu.

J'ai dévoré ce roman pour enfant, en une heure, ça a été un régal!
J'ai envie de lire la suite, ça se lit facilement que l'on soit habitué ou non au vocabulaire maritime.
Il y a beaucoup d'actions à la manière d'un roman de capes et d'épées. On est happé par les aventures de ce jeune marin. Je n'avais pas lu les précédents tomes et cela ne dérange pas du tout pour lire ce livre! Cela m'a fait penser un peu à Zorro pour le coté action. Si vous souhaitez lire un livre sur un marin rafraîchissant, Foncez ! C'est très plaisant!
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Voici un roman de jeunesse généreux et plein d'entrain, qui renouvelle un peu le genre du roman maritime dans la mesure où pendant l'essentiel de l'histoire, le héros est sous couverture à bord d'un galion de la marine portugaise.
On soulignera la grande érudition de l'auteur en matière de marine à voile. Il est incollable également (presque trop, on le verra plus bas) sur les traditions de la marine portugaise au XVIIIe siècle, et l'on ne peut que saluer ses efforts de documentation, qui pour moi sont indissociables d'un roman historique digne de ce nom.
Philip Pullman disait il y a peu : "je travaille sur des mondes imaginaires parce que je suis fainéant. Travailler sur des faits réels me demanderait trop de recherche et de documentation". Jean-Marie Palach, lui, n'est de toute évidence pas un fainéant.
Malheureusement, ce livre, malgré sa générosité, comporte de nombreux défauts qui m'ont fait grincer des dents.
— Sur la documentation, il en fait même parfois trop, nous décrivant par exemple sur tout un paragraphe la tenue du marin portugais du chapeau jusqu'à la couleur de la boucle des souliers. Il aurait gagné à être plus "discret" et à éviter les apartés encyclopédiques en pleine narration.
— La perfection absolue du héros. Ah, Sabre d'Or ! Il est jeune (16 ans), il est beau, il est intrépide, il est intelligent, il se bat mieux qu'un maître d'arme, il sait déjà faire le point et lire des cartes marines, il est vertueux, toutes les femmes sont à ses pieds, même la religieuse, qui renonce à ses voeux rien qu'à sa vue ! Ok, c'est vrai que la chose est un peu inhérente au style cape et d'épée, mais là tout de même, on se dit qu'un ou deux défauts n'auraient pas été de trop pour "humaniser" un peu le personnage.
— L'auteur tombe souvent dans l'écueil classique "expliquer plutôt que montrer". De même, il a tendance à répéter dans les dialogues des choses qu'il a déjà dites avant, ou vice versa. Cela donne parfois des dialogues explicatifs parfaitement inutiles, dont on se dit en les lisant : "ils ne diraient jamais ça". Cela sonne faux. Beaucoup de personnages semblent "omniscients" comme des narrateurs externes. Ils ont déjà compris tout ce qui se passait, font les liens entre les choses.
— La scène d'action finale cumule les invraisemblances. Le fait que la mère supérieure fasse évader deux prisonniers à fond de cale, fussent-ils injustement condamnés, est assez délirant. La temporalité est complètement faussée : une scène qui devrait durer 10 à 15 minutes grand maximum commence le midi et se termine après la nuit tombée !
En bref, c'est dommage, car beaucoup de ces défauts auraient pu être corrigés avec une relecture et une post-prod plus poussées.
Je remercie les éditions du Volcan et Babelio pour ce livre, reçu dans le cadre de la Masse Critique.
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