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3,68

sur 429 notes
Choke , sorte de bon petit diable qu'aurait imaginé une Comtesse de Ségur sous acides !

Palahniuk , je l'ai tout d'abord découvert a travers ses adaptations cinématographiques . Fight Cub auquel j'accordais facilement 4 crepes beurre sucre , systeme de notation exclusivement usité par le Breton de base , gavé de chouchen , mais en passe de révolutionner le systeme de cote mondial ! Puis vint l'heure de visionner Choke : 2 crepes mayo nutella au compteur : moyennement apprécié donc...C'est pourtant courageusement et faisant fi de cette impression mitigée que je décidais de réitérer l'expérience scripturale .

Au premier abord , il est plutot difficile de résumer une oeuvre d'une telle densité . Au second également...
Victor est un personnage complexe . Complexe de par l'éducation reçue , étant enfant , d'une mere qui lui a appris à casser tous les codes sociaux possibles et inimaginables .
Aujourd'hui , ses journées ne tendent plus que vers un but , récolter le plus d'argent possible afin d'assurer à sa man-man , désormais internée pour cause de folie furieuse , la possibilité de délirer en toute tranquillité dans cet établissement sélect coté 4 entonnoirs au guide zinzin .
Pour ce faire , tous les moyens sont bons ! le légal qui lui permet d'assurer son role de figurant peu prestigieux dans un musée vivant . le plus discutable : écumer les restaurants , simuler l'étouffement ( choke ) pour , finalement , etre sauvé par une bonne ame préalablement choisie en fonction du prometteur parfum friqué qu'elle dégage , s'aliener ce désormais bienfaiteur afin d'en soutirer le plus d'argent possible pour couvrir les frais médicaux maternels...Regle d'or : ne jamais manger deux fois dans le meme resto ! Probleme d'argent , certes , auquel viennent se greffer deux autres menues complications : une légere addiction au sexe ! Sa devise : tout le temps et partout . Assouvir une pulsion , ne pas s'attacher . Heureusement , "Coco " Denny , son pote , également " sex addict " , collectionnant des pierres à ses heures perdues , n'est jamais bien loin pour l'épauler...
Dernier souci et non des moindres , résoudre ce satané probleme identitaire , coté paternel , en tentant de faire parler une mere qui ne le reconnait plus . Sinon , tout va bien...

Palahniuk a l'art de décrire un joyeux bordel avec des mots simples . Des phrases courtes empreintées à l'américain moyen qui permettent une identification immédiate . Certes , le propos , tout comme les propos , peuvent paraitre crus , faciles mais la finalité est beaucoup plus complexe que cela . Victor , sous des dehors d'etre frustre et égoiste , parvient cependant à réveler l'humain en le rendant sinon meilleur , en tout cas plus heureux . L'auteur , à l'instar d'un Bukowski ou d'un Selby Jr , ne laisse pas indifférent . Tenter l'expérience Palahniuk , c'est se projeter dans un univers original , audacieux et à la " folie " contagieuse . C'est découvrir une galerie de personnages à la normalité toujours discutable . Sortes de catalyseurs à emmerdes , d'aimants à tares...

Choke , ovni christique des temps modernes , ne vous fera peut-etre pas marcher sur l'eau mais étanchera assurément votre soif de curiosité !
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J'ai toujours été un fan de l'inventivité de l'auteur et ce texte ne déroge pas la règle : il mélange deux tropismes cher à l'écrivain : la critique tout en ironie hilarante de la société de consommation et la figure christique d'un héros qui a un besoin d'amour infini.

« Choke » suit l'histoire de Victor Mancini, un homme désabusé qui travaille comme acteur dans un parc d'attractions qui reproduit la Virginie du 18ème siècle (il se fait d'ailleurs admonester pour son manque de professionnalisme car il porte une montre), et simule des étouffements (to choke en anglais) dans les restaurants pour attirer la sympathie et l'argent des personnes qui le sauvent.

Et c'est là, où c'est drôle : c'est du donnant-donnant. Les « victimes » du narrateur se voientt transformer en héros malgré elles et finalement elles en tirent un bénéfice moral bien plus grand que la récompense pécuniaire dont elles gratifient notre héros.
Car Victor est malgré tout, un « homme bien », il utilise cet argent pour prendre soin de sa mère, Ida, qui souffre de démence et réside dans une maison de soins.
Alors que Victor jongle avec ses problèmes personnels et financiers, il tombe amoureux de Paige Marshall, une femme qu'il rencontre lors d'une réunion de thérapie pour les accros au sexe.

« Choke » est typique du style provocateur et satirique de Chuck Palahniuk
Comme d'habitude avec Palahniuk, le roman est raconté d'une manière distincte et inattendue. La voix narrative franche et cynique de Victor Mancini donne vie à ses pensées et à ses expériences intérieures de manière captivante.
« Choke » examine les obsessions et les comportements compulsifs, en particulier la dépendance sexuelle. le roman plonge dans les aspects sombres et souvent tabous de la sexualité et de l'addiction.
Tout comme d'autres romans de Palahniuk, "Choke" critique la société de consommation, la superficialité des relations et la quête de sens dans un monde matérialiste.
Si vous aimez l'auteur, « Choke » offre une expérience de lecture unique et mémorable bien plus accessible que « Fight Club » dans sa linéarité narrative.
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« Déjanté » n'est pas le mot qui convienne, mais c'est le premier qui vient à l'esprit pour qualifier ce livre. Victor a été élevé par une mère qui partageait son temps entre la prison et l'enlever à ses parents adoptifs. C'est désormais à son tour de s'occuper de sa génitrice, placée à l'asile pour cause de folie dure.

Pour ce faire, Victor a deux sources de revenus : un boulot minable de figurant dans un musée historique, et un rôle de victime en détresse : en feignant l'étouffement dans un restaurant, il est fort probable que la personne qui vous sauve la vie, ravie de passer du statut de banal quidam à celui d'héros des temps modernes, se sente responsable de vous et vous envoie un petit chèque régulièrement.

Palahniuk a décidément le don de scruter les âmes, mais plutôt que de décrire les traits généraux que partagent les êtres humains, il décortique les zones de folie, les passions secrètes et les petites manies que l'on préfère généralement cacher pour les montrer au grand jour. Il ne décrira jamais un personnage comme un médecin rêvant de faire le tour du monde mais toujours comme un drogué incapable de passer une journée sans ramener une pierre à la maison pour la rafraîchir au congélateur. Ce voyeurisme peut mettre mal à l'aise, mais si on parvient à passer outre, il reste du récit une réflexion percutante sur la quête de sens dans un monde qui n'en a plus aucun.
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Voilà un livre complètement barré, qui me faisait de l'oeil depuis quelques temps.
C'est un joyeux foutoir, avec des personnages très "freaks".
Certains passages sont très "crade", mais très drôles et d'une criante vérité.
Ce n'est donc que le premier bouquin de Palahniuk que jelis, mais pas le dernier!
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Choke est pour moi un des meilleurs romans de Palahniuk, à classer aux côtés de Fight Club et de Survivant. Roman souvent mal jugé, au mieux comme une succession de délires provocants, au pire comme une farce absurde de mauvais goût, Choke est à redécouvrir sans a priori.
Choke c'est l'histoire de Victor Mancini, accroc a sexe et figurant dans un parc historique, qui doit enchaîner les petits boulots et les arnaques pour permettre à sa mère, Ida, de survivre dans un hospice pour personnes âgées désorientées. On comprend au fil des pages qu'Ida, ancienne activiste dérangée, a détruit l'enfance de son fils, que Victor est accroc au plaisir mais qu'il est incapable d'aimer, que Denny collectionne les pierre pour ne pas sombrer, que le Dr Paige est bien moins équilibrée qu'elle n'en a l'air. Dans ce livre, la folie a du sens, elle n'est pas gratuite, elle s'explique. Palahniuk ne sombre pas dans l'absurde pour le plaisir de perdre le lecteur.
Le roman s'ouvre sur une provocation de l'auteur, "si vous avez l'intention de lire ceci, n'en faites rien, ne vous donnez pas cette peine [...] il doit bien y avoir mieux à la télévision". Efficace. Palahniuk nous transporte ensuite dans une monde de folie, des réunions des sexoliques anonymes aux reconstitutions puritaines du XVIIIème siècle, d'un hospice de vieilles déjantées psychotiques à un bar de strip-tease sordide. Palahniuk enchaîne les séquences et nous amuse. Ce livre n'est pas si provocant, il est surtout très drôle. Les scènes les plus intéressantes du roman, celles qui nous offrent la clé de la psyché de Victor sont tous les flashbacks dans lesquels nous le retrouvons enfant, en fuite avec sa mère, plus exactement kidnappé par sa mère. Nous retrouvons la lucidité de Palhaniuk dans les discours subversifs d'Ida qui offre à son fils de tristes leçons de choses. Tristes? Pas tant que ça. le nihilisme de Palahniuk, comme toujours n'est pas un nihilisme pessimiste. Peut-on parler d'un nihilisme humaniste? N'accepte pas le monde tel qu'il t'est donné, construit un monde un ton image... Si Ida à détruit le jeune Victor, si elle continue à le rendre fou, elle lui offre néanmoins la possibilité de construire quelque chose d'autre, quelque chose de meilleur. "Ou alors nous pouvons décider pour nous mêmes. Et peut-être est-ce notre travail d'inventer quelque chose de meilleur." C'est dans les dernières pages de son roman que Palahniuk quitte le registre de la farce pour nous offrir une réflexion très poétique sur le sens de l'existence dans une scène troublante, presque onirique. Quand il amuse et provoque Palahniuk est très bon, quand il devient sérieux, il est excellent.
Choke est un roman lucide qui nous offre de belles réflexions sur le la vie, l'enfance, la morale, le sens de l'existence ou plutôt son non-sens, le don de soi, la folie, la religion, l'amitié, l'amour filial, l'amour maternel...
Choke est un roman à redécouvrir, à lire et relire plusieurs fois pour en trouver la substance, ce que je fais depuis plus de dix ans.
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Sortant de plusieurs lectures décevantes, genre guimauve-feelgood-féminine-bien-pensante, j'avais besoin de trash, de violence, de provoquant, d'anti-conformisme, de couillu, si vous voyez ce que je veux dire, sans misogynie aucune...

Et je suis tombé sur le "Choke" de Chuck Palahniuk. Et ce fut "the" choc !
Question virilité, aux antipodes de la bienséance envahissant la littérature actuelle, j'ai été gâté. J'ai retrouvé le langage du Bukowski de mon adolescence, la vulgarité en moins, mâtiné de la folie souvent hilarante d'une Brigitte Fontaine totalement à l'ouest...
Quel beau couple !

Les délires de Victor et Denny sont irracontables, il faut les lire, et parfois à haute voix, c'est encore mieux ! Comme par magie, des situations complètement rocambolesques permettent de mettre en évidence des constations, elles, sinistrement bien réelles ! OK faut avoir, parfois, le coeur bien accroché...

Bon, j'avoue que, quand Victor devient christique à son corps défendant, j'ai été tenté d'abandonner Victor à sa maman.
Mais quand, sur l'autel de la chapelle de l'epad, Victor ne parvient pas à fourrer la doctoresse qui cure les chicots de sa mère au fil dentaire... là il était temps d'abandonner Victor tout court.

Entre guimauve et trash, cherche juste milieu... désespérément !
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Un vrai régal. C'est complètement barré, tous les personnages sans exception sont des fêlés intégraux. le vrai sujet de ce livre, c'est à mon sens la question de la norme et de la normalité : ce qui la définit, ce qui y appartient, comment on y entre, comment on en sort. Ces personnages sont tous hors-normes, à tous les points de vue : social, professionnel, familial, sexuel… Ils explosent tous les cadres traditionnels, ce qui les rend finalement très libres.
Par ailleurs, ce livre est écrit à la mitraillette, dans un style très visuel, très speed, avec plein de trouvailles géniales qui constituent de petits gimmicks tout le long de la narration, et dont se dégage un effet comique imparable. Car ce bouquin, avant d'être trash ou déjanté ou déconcertant, est par-dessus tout vraiment très, très drôle.
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Fan absolu du film "Fight Club" de David Fincher, je voulais découvrir le créateur littéraire de cette oeuvre. Par peur de confronter le film au roman, j'ai voulu entrer dans le monde de Palahniuk par une autre production.
Avec une écriture décousue et grâce à des retours dans le passé, l'auteur essaye de développer son personnage dans son intégralité pour que l'on puisse appréhender au mieux son comportement hors normes. Et c'est justement en voulant crédibiliser les actes de son protagoniste que l'histoire perd un peu de sa superbe. Ce roman reste finalement comme une succession de scènes plus loufoques les unes que les autres. Certaines situations sont extrêmement glauques presque choquantes mais ont eu un effet désopilant sur moi. J'ai beaucoup ri en me disant "Mais jusqu'où va-t-il aller?". Et c'est uniquement cette question qui m'a motivé dans la lecture de ce récit, et pas le personnage, qui devient presque irréel tant les rebondissements de sa vie sont peu plausibles.
C'est un Objet Littéraire Non Identifié, bourré d'excentricité, de sexe, de drogue et de folie, parfois même à outrance, qui surnage plus par sa forme que par son fond. "On ne peut pas prétendre avoir tout lu, si on n'a pas lu ça!"
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Choke de Chuck Palahniuk est à mon sens un ovni littéraire. Je n'avais jamais lu quelque chose de semblable. Après le film You kill me où un tueur à gage d'un gang polonais de Buffalo cotoie les alcooliques anonymes pour essayer de retrouver la possibiilité de descendre autre chose que des bouteilles, lire le récit de Victor Mancini fait considérer que finalement l'assassin professionnel était plutôt sain de corps et d'esprit en comparaison. Raconter ce livre tient de la gageure et c'est la force de l'écriture de Palahniuk de donner une cohérence à ce qui pourrait paraître de prime abord un flirt permanent avec la folie et le non sens - et pour cause - grâce à une écriture qui sait passer de la liste au récit selon les besoins de l'histoire.

En effet, Victor suit au sein voire aux seins des sexooliques anonymes une thérapie pour venir à bout de ses comportements sexuels compulsifs. Mais cette lutte contre cette addiction interlope n'est finalement qu'un problème parmi d'autres puisque dans le même temps où il s'efforce de noter toutes ses expériences passées pour mettre à jour ce qui est à la source de sa maladie, il va devoir trouver de quoi financer l'hospitalisation de sa mère qui n'a plus toute sa tête et s'avère incapable de reconnaître son propre fils.

Son salaire de figurant dans le musée vivant de la colonie de Dunsboro où il interprète le rôle d'un serviteur irlandais sous contrat au 18ème siècle en charge du poulailler n'étant pas suffisant élevé pour s'acquitter des factures astronomiques de la résidence St Anthony où est soignée sa mère, Victor arrondit ses fins de mois à l'aide d'un stratagème à couper le souffle si je puis dire.

S'appuyant sur le désir de tout un chacun de donner un sens à sa vie, de devenir un héros, Victor Mancini feint de s'ettouffer dans un restaurant différent tous les soirs ou presque. Ses "sauveurs" après lui avoir appliqué la technique de Heimlich ne savent pas s'empêcher dans la majorité des cas de continuer à prendre des nouvelles de celui à qui ils pensent avoir éviter l'asphyxie et n'hésitent pas le plus souvent à lui délivrer lorsque Victor leur demande un chèque substantiel pour faire face à de prétendus soucis passagers. Ils le font d'autant plus facilement que cela entretient à leurs yeux l'illusion qu'ils sont utiles, importants.

Parallèlement, il lui faut également accompagner les solutions complètement farfelues que son meilleur ami Denny met successivement en branle pour résister aux tentations répétées de la veuve poignet : se mettre en infraction systématique avec le règlement du musée vivant qui interdit tout anachronisme afin de se retrouver quotidiennement au pilori puis lorsqu'il en aura été licencié, accumuler dans la maison de Victor les pierres qu'il transporte emmaillotées dans une couverture rose pour les faire passer pour des nourrissons. Cette frénésie à entreposer les pierres qui fait ressembler la maison à la partie basse d'un sablier finira par s'arrêter lorsque Denny en vient à marcher dans les pas du facteur cheval pour transporter ses pierres dans un terrain vague et y bâtir ce qui pourrait "être n'importe quoi".

Ceci tout en endossant successivement tous les rôles que veulent lui attribuer sa mère et les femmes qui sont internées avec elle afin de soulager leurs délires. Cette attitude quasi christique de Victor est systématiquement contrebalancée par de nouvelles aventures sexuelles avec des femmes tout aussi barrées que lui où il lui tient à coeur de n'éprouver aucun sentiment sauf peut-être avec l'étrange doctoresse Paige Marschall. Certaines scènes sont à se tordre de rire ou de consternation.

Pour corser le tout le voilà qui plus est atteint d'une occlusion intestinale contractée dans des conditions aussi folles que le reste de sa vie.

Si quelques pages de ce roman inclassable mettent le feu aux joues ce n'est pas toujours, loin s'en faut, pour les raisons que la maladie de Victor pourrait laisser imaginer car Chuck Palahniuk jalonne ce récit de propos qui oscillent entre la tentation du nihilisme et le désir de donner du sens à l'existence. La chute du livre ne vous apparaîtra pas si imprévisble que cela si vous avez lu ou vu l'adaptation cinématographique de Fight club avec Brad Pitt qui a lui aussi été écrit par Chuck Palahniuk.

Si vous désirez lire un roman plus conventionnel - encore que - où le geste d'Heimlich a également son importance, je vous recommande Nid de poulets d'Ed Mc Bain

Lien : http://muet-comme-un-carpe-d..
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Choke choque ?

Très vite lu car surement vite écrit et surement très vite oublié car loin d'être indispensable.

Choke est une pochade, une réponse punk de 3 minutes à la bourgeoisie, c'est vulgaire voire grossier ou l'inverse.

Le genre de petit clip où on fait des gros fuck à tous les méchants et puis on saute dans la piscine tout habillé et on fait pipi n'importe où et c'est cool.

Choke c'est aussi vraiment n'importe quoi, un beau jeu de dupes et de belles saillies malheureusement rares, les sorties de la maman du personnage principal sont terribles.

Choke c'est un bouquin qui aurait pu être réussi, mais l'abondance de cul, chatte, pine, motte, fente finit par lasser, ça y est je suis vieux.
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