Ainsi finit cette vie si pleine, si pure et si grave. Nous admirons trop Palissy pour le plaindre : on ne plaint point les martyrs. Bernard Palissy vécut comme un bon ouvrier, il mourut comme un saint. Peut-on mieux vivre et mieux mourir? Quelque idée qu’on se fasse de ce qui est bon et beau, il faut se dire que la vie la meilleure est celle dans laquelle les plus grandes énergies furent pleinement exercées. A ce compte, la vie de Bernard Palissy, écoulée dans la pauvreté et achevée dans l’humiliation et les supplices, mais pleine d’œuvres, fut une belle, une heureuse vie.