Ma princesse africaine

Voici un court roman pour les jeunes lecteurs de CE2, Petite Mademoiselle L. étant en CP c'est moi qui lui ai raconté cette histoire même si elle la lit aussi de son côté. Ce n'est pas tant les mots qui entraînent des difficultés mais plutôt l'idée abordée qui nécessite de se poser sur la compréhension. En effet ce roman aborde le racisme et indirectement le harcèlement.

Kamaria arrive en cours d'année dans la classe de Martin, elle lui fait penser à la princesse africaine de son livre de conte. Avec ces deux amis, Faustine et Samir, ils accueillent Kamaria avec grand plaisir. Seulement, le groupe de "petites brutes" de l'école se met à harceler la jeune Ivorienne et essaye de l'isoler. Tout cela de manière insidieuse sans que les adultes ne voient ce qui se passe. Martin va prendre les choses en main et en organisant une fête souhaite montrer à tous la richesse des différences. 

Un roman intéressant mais qui reste compliqué à comprendre pour les plus jeunes, il est  vraiment destiné à des enfants de CE2 surtout s'ils n'ont pas été témoin de scènes de racisme, je pense qu'il faut les accompagner dans cette lecture. Les illustrations sont très belles et en adéquation avec l'histoire, elles aident donc à la compréhension. L'illustration de la première page est quant à elle magnifique.

J'aime beaucoup la collection "Moi, je lis" des Éditions Lito qui présente les personnages principaux et a à la fin propose un jeu pour vérifier la compréhension et un petit lexique pour les mots les plus compliqués. Sans oublier un prix tout doux. 

Une lecture que je vous recommande pour vos enfants qui permet d'aborder des thèmes importants mais qui nécessite un accompagnement. Je regrette juste que dans cette histoire toutes les solutions viennent des enfants et que les adultes n'interviennent pas avant. 
Reçu grâce à une masse critique de Babelio, je les remercie ainsi que les Éditions Lito.
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Une jolie "première lecture" : 45 pages, de belles illustrations en couleurs, un sujet intéressant, bien traité et facile à lire.
Quand Kamaria arrive à l'école, Martin ne la quitte plus des yeux. Elle ressemble tant à l'héroïne de son livre préféré, une princesse africaine prisonnière des tigres et qu'il rêve de délivrer.
Mais ici, ce n'est pas des tigres qu'il devra la délivrer, mais du racisme de quelques garçons peu sympathiques qui influencent la classe.
Avec l'aide de la maîtresse, ils vont retourner la situation, et faire ainsi une grande fête multicolore.

Merci aux éditions Lito et à Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de la masse critique.

"Ma princesse africaine", livre destiné à de jeunes enfants, a le mérite d'aborder la thématique du racisme ce qui permet de les sensibiliser tôt à ce genre de problématique. D'autant plus qu'on connait le rôle des expériences de l'enfance dans la construction psychologique et identitaire de chaque humain.

J'ai trouvé que le sujet était abordé de manière douce, (même si les propos racistes des enfants agresseurs restent violents) grâce aux illustrations, aux mots et aux personnages soutenants Kamaria. J'ai apprécié les notions véhiculées de partage et d'ouverture d'esprit lorsque l'on porte de l'intérêt à celui qu'on ne connait pas.
Je ne met pas la note maximum car j'aurai aimé voir dans l'histoire une réflexion sur : pourquoi des propos racistes sont inacceptables et blessants pour les victimes. Je trouve que c'est également une chose à laquelle il faut sensibiliser les plus jeunes afin qu'ils comprennent réellement pourquoi le racisme est condamnable.

Tout d'abord, je souhaite remercier Babélio et les éditions Lito pour l'envoi de ce livre pour la masse critique. Kamaria une jeune ivoirienne arrive dans une école et elle est très importuné par les autres élèves à cause de sa couleur de peau. Son ami Martin est décidé de l'aider à ce que les autres l'accepte, Kamaria propose de faire une fête pour mettre à l'honneur ses origines. L'histoire est pas mauvais, mais je ne sais pas quelque chose m'a dérangée dans ce livre, j'aurai aimé une démarche plus pédagogique, j'aurais aimé que l'auteure aborde la question de l'acceptation de l'autre d'une autre manière que par une fête. Les élèves qui embêtaient Kamaria à cause de sa couleur de peau n'ont jamais pris conscience que leur comportement était blessant et le personnage de l'enseignante a fait comme si de rien n'était. Puis le champs lexical axé sur les animaux sauvage, bof, ça aurait été plus pertinent si l'histoire se déroulait sur le continent africain. bof bof. Pas convaincue.

Je suis partagée par ma lecture de ce court roman. D'un côté il aborde sans détour le problème du racisme à l'école (ainsi que du harcèlement qui peut y être lié), de l'autre j'ai trouvé un peu caricaturale la fête proposée en solution finale.
Mais l'histoire a le mérite d'exister et de montrer une adulte qui a envie de dialogue.
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