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Un excellent délire inter-sidéral, parfait équilibre entre le n'importe quoi Harley-Quinnesque et l'aventure pseudo-épique.
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Je suis totalement fan d'Harley Quinn et de son univers dingue et débile ! Un comics qui ne se prend pas la tête et qui donne la pêche !
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Ce tome contient une histoire compète, mais aux circonstances fortement connectées à 2 autres. Il comprend les 6 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2015/2016, coécrits par Jimmy Palmiotti, Amanda Conner et Justin Grey. Stéphane Roux dessine et encre l'épisode 1 en entier, les pages 1 à 18 de l'épisode 2, 1 à 7 + 12 à 19 de l'épisode 3, 10 à 22 de l'épisode 4, 1 à 9 + 19 à 21 de l'épisode 5, et un peu de tout de l'épisode 6 aidé par Moritat, Elliot Fernandez et Flaviano dans une proportion non précisée. Elliot Fernandez a dessiné les pages 19 à 22 de l'épisode 2, 20 à 22 de l'épisode 3, et 1 à 9 de l'épisode 4. Moritat dessine les pages 8 à 11 de l'épisode 3. Flaviano dessine les pages 10 à 18 de l'épisode 5.

Souvenez-vous : dans le tome 2 de la série Harley Quinn (de Palmiotti & Conner) Power Girl (Karen Starr) arrivait sur Terre, amnésique et était prise en charge par Harley Quinn qui se faisait passer pour sa meilleur amie. Suite à quelques déboires, elles se retrouvaient projetées dans une autre galaxie. le lecteur apprend ici ce qui leur est arrivé dans le détail. Elles se retrouvent sur une planète inconnue, et tombent tout de suite sur un autochtone capable de leur dire où trouver un individu avec un anneau pouvant les téléporter sur Terre. Mais avant elles doivent le sauver d'une sorte d'hydre extraterrestre.

Se dirigeant en suivant la direction obtenue, elles arrivent devant une tête de robot géant qui reconnaît Power Girl et qui les emmène dans une citée en pleine guerre civile. Elles doivent affronter une armée de gugusses en armure. Elles disposent de l'aide du chancelier Groovicus Mellow qui leur explique que Vartox de Valeron (le possesseur de l'anneau) est détenu prisonnier par Oreth Odeox qui gouverne sous forme d'une dictature oppressante. Heureusement, elles bénéficieront de l'aide de Cherub, Warfair, Sala Mandarr, Envoi, Firefox et Carnal. Mais pourquoi y a-t-il des restes de statues à l'effigie de Power Girl dans cette capitale ?

Avec la remise à zéro de l'univers DC dans le cadre de l'opération New 52, Harley Quinn (le docteur Harleen Frances Quinzel) bénéficie de sa propre série coécrite par Amada Conner et Jimmy Palmiotti, qui obtient un franc succès. Pour nourrir leurs épisodes, il consacre les numéros 11 à 13 au retour de Power Girl dont Palmiotti avait coécrit 12 épisodes avec Justin Gray, mais avant New 52. Il s'agissait donc d'une autre version du personnage, celle des New 52 étant entièrement nouvelle, sans avoir vécu les aventures de la précédente. La présente minisérie met donc en scène la Power Girl version New 52, expliquant comment elle et Harley Quinn sont revenues d'une planète lointaine où les avaient envoyées Clock King et Sports-Master durant ces épisodes 11 à 13, chose qui n'avait pas été expliquée à ce moment-là. Palmiotti en profite également pour ramener Vartox, personnage ayant été une épine dans le pied de Power Girl pendant les épisodes 7 à 12 de sa série. Mais il s'agissait de l'ancienne Power Girl qui n'a en fait jamais rencontré ce Vartox New 52. Tout ça n'est pas très grave et est expliqué dans le détail au cours du récit.

Foin de ces questions oiseuses de continuité, passons plutôt à l'intrigue. le lecteur prend contact avec ce tome via la couverture d'Amanda Conner. Elle réalise 6 couvertures dans lesquelles la dérision est le maître mot, Harley Quinn faisant la pitre de service. Sur les 4 premières, elle est affublée de sa cape pour singer celle de Power Girl et ressembler elle aussi à une superhéroïne. Elle adopte des postures exagérées comme si elle était en train de surjouer pour une comédie. Par contraste, Power Girl est sérieuse, entièrement au premier degré, prête à affronter la menace présente dans l'image. Dans les 2 dernières, elles ont revêtu d'autres costumes, dont les maillots de bain pour l'épisode 5 (ceux qui apparaissait déjà dans les épisodes de la série Power Girl). Amanda Conner maîtrise les moues et les postures pour en tirer tout le contraste possible, et en maximiser l'effet comique. Paul Mounts choisit des couleurs vives et un peu saturées pour donner plus de poids à l'image, et la tirer dans un registre exagéré relevant de la comédie.

Le lecteur a donc bien compris qu'il s'agit pour les auteurs de raconter une farce, sans conséquence sur les personnages, puisque les épisodes de la série Harley Quinn ont montré qu'elles sont revenues indemnes et inchangées. Comme à leur habitude, les 3 scénaristes font preuve d'un abattage impressionnant débitant des bagues avec une régularité métronomique. Harley Quinn tient le rôle de l'Auguste, avec une grande palette d'initiatives et de réactions. Elle peut être en train de faire le pitre en arrière-plan (se débattre contre la végétation), faire une grimace, fanfaronner, se conduire de manière irresponsable. Il lui faut aménager régulièrement la vérité car elle continue de faire croire à Power Girl qu'elle est sa meilleure amie. Elle doit esquiver avec adresse les conflits les plus physiques car elle n'a pas de superpouvoirs, elle se place alors derrière Power Girl. Elle continue de se comporte comme une psychopathe n'hésitant pas à tuer un extraterrestre ou deux comme bon lui chante, subissant ensuite les remontrances de Power Girl. Les auteurs jouent également parfois avec un humour horrifique (Harley arrache la moustache de Vartox, avec la peau), une humour un peu sale (Harley vomissant après chaque téléportation), un humour référentiel (l'Hydre de Lerne, Las Vegas Parano d'Hunter S. Thompson, l'épisode 6 se passe dans un simulacre de Terre des années 1950, avec une évocation explicite de Mad Men), un humour jouant sur les stéréotypes (Coolicus, un mélange de Black des années 1970 et de jamaïcain), un humour en dessous de la ceinture (pas tant sur la taille de la poitrine de Power Girl, mais plus sur la plénitude de son corps, et sur les instincts reproducteurs de Vartox).

Il y a bien une intrigue pour que ces 2 femmes puissent regagner la Terre. Conner, Gray et Palmiotti déroulent leur histoire à partir de la recherche de cet anneau téléporteur, en passant par la libération de Vartox, puis la relation non résolue entre lui et Power Girl (enfin la version pré New 52). Néanmoins, malgré les rebondissements et sa rigueur, le lecteur sent bien que l'intrigue sert avant tout de support pour que les scénaristes développent des blagues, aussi verbales que visuelles. La couverture annonce que Stéphane Roux a réalisé les dessins de la série, le détail montre qu'il n'a dessiné qu'un seul épisode en entier et deux tiers des autres. Il réalise des dessins réalistes, avec une attention particulière portée pour respecter la différence de morphologie entre Harley Quinn (fine et élancée), et Power Girl plus massive et plus costaude. Il s'amuse à réaliser les mises en scène comiques prévues par le scénario, en particulier Harley Quinn faisant le pitre. Il prend un grand plaisir à soigner les expressions des visages, en particulier les grimaces d'Harley Quinn. Ses dessins participent à la bonne humeur de la narration, en phase avec les scénaristes.

Le récit comprend également plusieurs inventions et environnements sortant de l'ordinaire. Roux réussit à faire exister ce paysage extraterrestre un peu désolé initial, avec une végétation étrange. Il est un peu moins convaincant pour la ville dans laquelle les emmène la tête géante de robot. Il recourt régulièrement à la technique de dessiner de vagues arrière-plans, ou de laisser le metteur en couleurs s'en charger diminuant d'autant la sensation d'immersion du lecteur. Par contre quand il s'agit d'établir un lieu en début de séquence, il le représente avec détails. Il est beaucoup plus investi pour imaginer et dessiner avec détails la ribambelle de personnages : extraterrestre au faciès simiesque, robot quadripode avec des lames crantées à la place des avant-bras, équipe de 6 personnages venant en aide aux héroïnes, Coolicus Mellow, etc. Il se montre très enjoué pour la création du marteau lumineux manipulé par Harley Quinn (la marque de fabrique du personnage), avec un superbe travail complémentaire de Paul Mounts. Vartox est sympathique en macho sûr de lui, mais il exsudait encore plus de testostérone quand il était dessiné par Conner dans la série Power Girl. Moritat réalise une magnifique séquence psychédélique pour la parodie de Las Vegas Parano. Les dessins d'Elliot Fernandez et Flaviano ne déméritent pas mais sont moins personnels que ceux De Roux ou Moritat.

À la fin, ce tome laisse une impression mitigée. L'intrigue n'a que peu d'importance, mais les scénaristes s'en servent comme d'un support pour une suite de blagues piochant des registres humoristiques très variés, avec une Harley Quinn tout feu tout flamme, irrésistible. Ils font l'effort de ne pas se contenter de resservir ce qu'ils avaient déjà fait en duo dans la série Power Girl (Gray & Palmiotti) ou dans la série Harley Quinn (Conner & Palmiotti). Il est visible qu'ils se sont bien amusés. Les dessins de Stéphane Roux portent un humour visuel très communicatif, avec un degré d'immersion variable d'une page à l'autre. le lecteur comprend bien qu'il a préféré privilégié la qualité de ses pages à la vitesse d'exécution pour tenir le rythme de production et pour rester dans un modèle économique rentable, mais il ne peut pas s'empêcher de regretter qu'il n'ait pas tout dessiné. le lecteur venu chercher une pochade y trouvera son content, 4 étoiles. le lecteur qui souhaitait un récit plus porté sur le relationnel entre les 2 têtes d'affiche sera moins comblé, avec un petit regret en songeant au travail d'Amanda Conner sur la série Power Girl, et au développement de sa relation avec Harley Quinn dans la série de cette dernière, 3 étoiles.
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Fan inconditionnel de la série Harley Quinn et de la série Power Girl, je me suis rué sur cet album. Alors certe il était sympa, mais un peu trop brouillon, manquant, juste un peu, mais... c'est le petit truc en moins, de cette folie douce, et de cet humour particulier.
Il m'a fait sourire, mais ... était moins bien que les deux autres séries ;)
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Depuis que je suis petite, Harley Quinn a toujours été un de mes personnages favoris. J'adorais la voir dans le dessin animé Batman, et en grandissant j'ai continué à l'adorer. C'est donc sans surprise que je me suis retrouvée à lire régulièrement des comics la mettant en scène. En revanche, Power Girl est un personnage que j'ai découvert assez récemment, grâce à des cosplays vus sur internet. J'étais très intriguée de découvrir cette aventure dans lequel les deux héroïnes joignent leurs forces.


Au final, ce tome d'Harley Quinn & Power Girl est une lecture sympathique que j'ai aimée découvrir, un petit coup de coeur. Il y a plein de choses que j'apprécie dans ce comics, à commencer par le visuel. L'intérieur est à l'image de la couverture: coloré et complètement fou. Les dessins sont très dynamiques et assez soignés, et les passages d'action rendent plutôt bien.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue, vraiment barge. Il ne faut pas s'attendre à une histoire "classique" de superhéros combattant un vilain, car ici on ne sait pas dans quel sens l'intrigue peut partir. C'est fouilli, improbable, et délirant. Je me suis vraiment éclatée en lisant ce livre!

Un autre avantage pour celles et ceux qui n'aiment pas forcément se lancer dans des sagas à rallonge: ce tome est une aventure unique, ce qui signifie que toute l'histoire est contenue dans ce comics. Cependant, je recommande tout de même d'avoir lu quelques unes des aventures d'Harley Quinn avant de vous y plonger, car ça vous permettra d'apprécier davantage votre lecture.

En parlant d'Harley, j'ai adoré la retrouver ici. J'aime vraiment les séries de comics la mettant en scène parues ces dernières années et elle est fidèle à elle-même ici. Mais ce comics a surtout été l'occasion pour moi de découvrir Power Girl. Je connais plutôt bien Supergirl, donc je connaissais un peu le personnage, cependant c'était vraiment la première fois que je lisais du Power Girl. Je l'ai plutôt bien aimée et je pense découvrir d'autres de ses histoires!

Je terminerai en disant que la dynamique entre les deux personnages est vraiment réussie! Je trouve qu'elles forment une superbe team, un duo très sympathique (presque aussi bien que Harley et Wonder Woman)!

Pour conclure, je tiens aussi à préciser que certains passages sont un peu graveleux et peuvent donc déplaire à certains!

En bref, Harley Quinn & Power Girl est une lecture que je recommande aux fans d'Harley et/ou de Power Girl. Je suis conquise!

Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Je dois dire que j'avais des appriori concernant ce comics. J'adore l'univers d'Harley Quinn, mais les aventures inter-spacial, c'est pas vraiment mon fort.. Mais faites un mélange d'une fille complètement dingue, d'une super-héroîne amnésique qui parte pour une planète étrange, sa donne un cocktail réussi !
Une histoire sans prise de tête, drôle, des aventures rembolesques, c'est juste un pure bonheur. je ne connaissait pas Power Girl, et sa m'a donner envie d'en savoir plus sur elle. Je recommande ce comics :)
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