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Critique de 5Arabella


Souvenirs d'une ville dit le sous-titre. Pamuk nous promène dans Istanbul, une Istanbul en grande partie disparue. Il y a l'Istanbul de son enfance, celle dont il se souvient, dans laquelle il a marché, beaucoup marché, mais aussi il y a la ville de ces photos en noir et blanc, qui ponctuent le livre, encore avant celle des dessins, celle aussi des voyageurs ou écrivains, voire des écrivains voyageurs, qui l'ont fréquentée à différentes époques, qu'elle a inspirés. Mais les souvenirs sont aussi ceux d'Orhan Pamuk, de sa famille, de l'immeuble familial…Et Istanbul fait partie intégrante de cette remémoration des couches fondatrices d'une personnalité. Nous voyons passer une ville et entrevoyons son évolutions, comme nous voyons passer des mentalités, des façons de vivre et de penser propres au milieu dont est issu l'auteur.

Un beau voyage dans le passé, nostalgique, un peu triste, mais avec une certaine délectation de la tristesse. Je n'imaginais pas Orhan Pamuk, à la seule lecture de ses romans, si porté à la mélancolie, au sentiment de perte, si solitaire aussi.

J'ai pris un plaisir fou à cette lecture, à ce voyage, vers l'ailleurs, vers une autre époque, vers l'univers intime d'un grand écrivain, qui le partage avec nous. Et il me reste encore des romans à lire, que j'aborderai forcément différemment, après avoir partagé ce moment d'intimité avec Orhan Pamuk
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