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Critique de Merik


Rythme et genre semblent fluctuer dans ce roman. Si l'ambiance de conte moderne prend le temps de s'installer dans la première partie, où Cem le narrateur s'initie au métier de puisatier avec un père de substitution dans une allégorie de recherche identitaire, les seconde et dernière parties prennent l'allure plus dynamique d'une intrigue aux contours meurtriers et à l'incertitude planante, sur fond de mythes parricide d'Oedipe ou filicide de Rostam & Sorhâb. La femme aux Cheveux roux lie le tout en traversant les chapitres comme les fantasmes générationnels, en prenant même la parole sur le final.
Pas totalement emballé, j'ai mis du temps à me plonger dans la première partie avant de la regretter dans les autres tant le talent de conteur d'Orahn Pamuk y a finalement fait merveille, les deux autres parties m'ont paru patiner par moments quand à d'autres elles m'ont fait palpiter. J'y ai quand même retrouvé par moments les ambiances Stambouliotes que j'avais tant aimées dans « Cette chose étrange en moi », pavé de 600 pages qui m'aura paru au final moins long que celui-ci avec ses 300. Comme quoi...
Allez, j'y attribue quand même 3, 25000001 étoiles qui font pencher de très peu vers le 3,5. C'est important les étoiles :
« Une étoile filante glissa dans le ciel. Je sentais de toutes mes fibres que le monde que je percevais avec mes yeux coïncidait parfaitement avec celui que j'avais dans ma tête, et je concentrai toute mon attention sur le ciel de juillet. Si je parvenais à déchiffrer le langage des étoiles, leur agencement me livrerait tous les secrets de ma vie. Toute chose d'ailleurs était empreinte d'une beauté stellaire. »
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