Orhan Pamuk voue un véritable culte aux objets anodins du quotidien. Ses textes en foisonnent et délivrent des symboles, des messages cachés. L'énumération d'objets triviaux constitue des indices de la trame de l'histoire, mais anticipe également
le Musée de l'innocence qu'il écrira des années plus tard.
Le leitmotiv du puits que l'on retrouve dans
La Femme aux cheveux roux, la crainte des chiens présents dans
Cette chose étrange en moi, l'amour entre un homme et sa cousine, également présent dans
le Musée de l'innocence, la quête d'identité présente dans la plupart de ses romans, pourraient bien faire croire au lecteur happé par les chroniques de Djélâl, que ce roman est le livre à partir duquel, tout a commencé.
Commenter  J’apprécie         140