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EAN : 9782226440723
352 pages
Albin Michel (30/10/2019)
  Existe en édition audio
2.98/5   627 notes
Résumé :
Rose, jeune biologiste, fait des recherches à Paris et New York sur une luciole qui semble très prometteuse pour la médecine. Elle maîtrise parfaitement l'alchimie sexuelle des insectes et leur reproduction, mais se trouve désemparée face à Léo quand elle en tombe amoureuse. Rose se retrouve alors écartelée entre jeux de pouvoir, altruisme, amour fou et traumatismes enfouis.
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
2,98

sur 627 notes
Chère Katherine,

Je m'appelle Julien, mais vous pouvez m'appeler Juju. Nous ne nous connaissons pas et pourtant, vous m'accompagnez depuis de nombreuses années.

J'ai adopté vos crocodiles, vos écureuils et vos tortues. Vous faites un peu partie de la famille …

Voilà que vous revenez sur les chapeaux de roues, à toute berzingue, comme je vous ai rarement lue…

Cette fois, vous nous racontez l'histoire de Rose Robinson ! Jeune chercheuse, un peu malhabile avec la vie, qui s'apprête à révolutionner le monde de la science ! En attendant, elle vit avec sa mère et sa grand-mère dans un appartement parisien. Trois générations, sous le même toit et trois bonnes raisons de devenir folle !

J'ai, à plusieurs reprises, éclaté de rire. Votre plume est ici légère, hilarante et tellement émouvante ! Quel bonheur de rencontrer de nouveaux héros, après la saga trop longtemps étirée des Cortès. Je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai vraiment trouvé jubilatoire les nombreux parallèles entre la sexualité des insectes et la nôtre ! Comme quoi, nous n'avons rien inventé !

Et puis, je me suis laissé surprendre par le grave, le triste, le dramatique.

Vous évoquez, sans fard, le désir féminin, les fantasmes et l'amour, sous toutes ses formes. J'ai follement aimé cette liberté de ton, cette folie douce qui enveloppe tout le roman d'une belle humeur, d'une vraie modernité.

J'ai retrouvé ma Pancol et Dieu que c'est bon ! J'en suis encore tout émoustillé. J'ai envie de vous serrer dans mes bras et d'entamer une gigue avec vous ! Bon, je ne sais pas giguer donc je me calme tout de suite mais le coeur y est, là, un peu avec vous …

Vous n'êtes pas, chère Katherine, dans les listes si étranges des prix littéraires à la mode et pourtant, vous remuez des milliers de coeurs, vous agitez nos émotions et je vous remercie pour ça. Vous n'êtes pas très tendance, un peu trop, sûrement pas assez, et je ne vous en aime que plus. Parce que vous êtes légère, sensible et folle un peu !

Je vous embrasse, chère Katherine. J'espère que de nombreux lecteurs se joindront à moi, dès demain, dans ce livre farandole, pour passer un merveilleux moment !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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J'avais quitté Katherine Pancol un peu fâchée sur "Trois baisers", et j'ai mis quelque temps à renouer avec elle. Mais quand je prends le train, il me faut des lectures en format poche, pour pouvoir les fourrer dans mon sac à main. j'ai donc procédé à l'inventaire des "non lus" sur l'étagère du salon, et ce "Bed bug" qui y traînait depuis un an a fait partie des heureux élus de septembre. Je m'aperçois que je n'en ai pas fait de retour, on va réparer rapidement cet oubli. Rapidement parce qu'il n'y a pas de quoi s'étaler longuement sur ce roman léger qui met en scène une jeune chercheuse passionnée d'insectes et dont la vie sentimentale est semée d'obstacles. Elle travaille en compagnie d'un biologiste américain sur une luciole qui semble offrir des perspectives quasi-miraculeuses en vue d'un traitement du cancer. Mais la même bestiole pourrait aussi enrichir considérablement les deux héros bien plus rapidement que pour ses vertus médicales, grâce à des propriétés utilisables en cosmétique. alors, faire avancer la médecine à long terme ou fabriquer des crèmes lucratives immédiatement, tel est le dilemme auquel Rose va se confronter. Mais un autre conflit fait rage dans son esprit : est-elle amoureuse de Léo, son collègue, ou non ? Cet affreux problème va occuper une bonne partie des 375 pages du roman. Rose va devoir également faire face à un drame oublié survenu dans son enfance, dont ni sa mère (une horrible bonne femme d'un égoïsme pathologique) ni sa grand-mère (bien plus sympa) n'acceptent de parler. Bref, pas mal de mélo dans cette histoire, parsemé de touches humoristiques évoquant la sexualité débridée et parfois perverse des insectes, ces passages-là ayant nettement eu ma préférence !

Ce livre m'a un peu réconciliée avec Katherine Pancol, au moins il n'a rien à voir avec toute la série crocodiles-tortues-écureuils-muchachas-trois baisers dont les personnages ont fini par me sortir par les trous de nez. Ca se lit tout seul, donc idéal pour mes longs trajets, la tonalité est le plus souvent légère, excepté lorsqu'on évoque le fameux souvenir oublié, ou certains épisodes avec la mère. Je n'en garderai pas un souvenir inoubliable (tiens, je crois que j'ai déjà écrit ça ailleurs...), mais tous les livres ne sont pas destinés à être des coups de coeur, celui-ci a fait son boulot.
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On est bien loin de notre (enfin ma) chère Joséphine adorée que j'avais pris plaisir à découvrir dans la trilogie "Les yeux jaunes des crocodiles" et suite et c'est la raison pour laquelle je referme cet ouvrage dans un état d'esprit partagé.

Rose, notre jeune héroïne de 29 ans est une brillante biologiste et est passionnée par les insectes, milieu dans lequel elle excelle puisqu'elle est sur le point de faire une brillante découverte médicale (du moins, c'est ce qu'elle veut, hors de question pour elle qu'elle vende le fruit de ses expériences à des entreprises cosmétique - non ce qu'elle veut elle c'est "aider") qui pourrait révolutionner le onde médical. Travaillant sur la luciole, elle devra néanmoins apprendre à composer avec Léo, jeune lui aussi et brillant new-yorkais qui l'a rejoint dans cette expérience et qui, contrairement à Rose, voit lui, le côté rapport de gain immédiat que cela pourrait leur rapporter (heureusement que Rose avait déposé son brevet avant). Cependant si Rose est spécialiste dans son domaine et connaît tout sur la reproduction des insectes, il n'en va pas de même lorsque l'on parle de sa vie amoureuse à elle. Devant faire front devant une mère imbue d'elle-même qui ne se lasse pas de vanter le nombre d'amants qu'elle a eu dans sa vie, Rose se sent démunie lorsqu'elle se retrouve devant sa génitrice. Heureusement qu'elle a Babou, sa grand-mère avec laquelle elle est beaucoup plus proche mais se pourrait-il qu'elle aussi, tout comme Valérie, celle qui lui a donné la vie mais guère plus, sauraient des choses concernant son enfance qu'elle lui tairaient ? Quelque chose qui pourrait expliquer notamment son problème relationnel avec les hommes ? Rose est bien déterminée à le savoir mais cependant, elle ne pourra pas lever le voile sur son passé seule...

Une histoire qui m'a disons laissée mi-figue-mi raisin car j'avoue m'être légèrement ennuyée en débutant cette lecture, me demandant dans quoi je m'embarquais. Ecriture cependant toujours aussi agréable à lire, heureusement que je me suis accrochée car cela est allait crescendo au fil de ma progression dans le roman et au final, je ne suis absolument pas déçue (juste un peu peut-être pour être tout à fait honnête) par cette découverte ! A découvrir !
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Ca passe tout seul, comme un paquet de Curly, avec plein de petits tirets de dialogues rassurants, on n'est pas pris en traître. Pourtant les problématiques sont assez étouffe-chrétiennes, la violence qui se répète d'une génération sur l'autre, avec une régularité de métronome qui fait flipper lorsqu'on se demande s'il va falloir remonter jusqu'aux australopithèques pour en voir le bout.

La dureté du propos contraste bizarrement avec le ton enjoué et primesautier, comme si l'auteur voulait mettre des bottines 36 à un éléphant. Eh non, ça va pas rentrer je te dis. Non mais je t'avais dit que ça passerait pas. D'où décontenancement du lecteur, jamais trop sûr de quand il faut se gausser ou plisser du cerveau. Cyrulnik et l'accro du shopping à Manhattan sur le même bateau, ça tangue un peu.

Pas cru une seconde au personnage de Rose en tant que titulaire d'un doctorat de biologie ; pas besoin d'avoir fait de l'épistémologie pour voir que ça cafouille sévère dans sa gestion des tubes à essai. En tout cas , c'est à espérer que ceux qui bossent sur le vaccin qui va sauver nos prochains arrivages de gadgets chinois sont plus rigoureux qu'elle.

Sa vie sentimentale tendrait aussi à nous faire accroire que les femmes sont compliquées et confuses dans leurs désirs. du tout. Mais là, il faut avouer qu'on a un cas. Difficile de trouver quelqu'un d'aussi contradictoire dans ses demandes. Rapport à un passé difficile qui ne passe pas, on n'est donc pas tout seul ouf.

En revanche, j'ai été aux anges dans toutes les descriptions de moeurs entomologiques parsemées le long du livre et qui m'ont fait picoter de wasabi ces dialogues parfois longuets. C'est d'ailleurs pour ça que je me suis décidée à le lire. J'ai trouvé Pancol marrante là-dessus, parce que c'est vraiment une fantaisie sympa de sa part, tellement pas dans le registre attendu, bravo, on sent que sa curiosité est prise et qu'elle assume ce truc loufoque qui ne sort de nulle part. Encore un truc mis au chausse-pied mais ça j'ai adoré.

Rien que le tipule mâle, autrement dénommé « le pénis chantant », et qui convole en musique et vibrations avec sa bien-aimée, c'est ma foi excellent et revigorant. La nature n'a pas besoin d' effets de manche pour impressionner, elle est époustouflante en toute simplicité. A part ça, tous les personnages ont un petit côté tête-à-claques. Donc je comprends Pancol, les insectes sont quand même des personnages de roman qui ont un sacré panache et qui traînent moins de casseroles psychanalytiques, ça repose.
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Je (re)découvre cette auteure dont j'avais lu naguère un autre roman.
Je ne savais pas que sa production pouvait s'approcher de ce que j'appelle un roman à l'eau de Rose (prénom de l'héroïne).
Articulé autour de la phrase dénonciatrice "toutes les filles se font violer", je n'ai ressenti aucune empathie particulière pour quasiment aucun des personnages, tant féminins que masculins.
J'ai gardé une distance qui ne pouvait pas être satisfaisante avec le sujet lié à la phrase en question.
Un conseil : évitez la version audio car prendre une voix de vieille sorcière ou de Cruella pour incarner les autres membres de la famille ne sont pas des choix judicieux.
Voilà, une demi déception.
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critiques presse (3)
LeJournaldeQuebec
02 décembre 2019
Bed Bug, un livre savamment mené et très divertissant, jette un œil sur les bibittes qui passionnent les scientifiques et celles qui, au figuré, pourrissent les amours et les relations humaines.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
18 novembre 2019
Comme dans plusieurs romans de Katherine Pancol, l’action de Bed Bug se déroule entre Paris et New York. L’auteure française a ses habitudes à Manhattan et ça paraît dans ses descriptions. On retrouve également plusieurs ingrédients qui ont fait le succès de ses livres par le passé : des dialogues vifs, de l’humour, des personnages féminins forts et affirmés. Les fans vont apprécier.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeFigaro
07 novembre 2019
La romancière donne la parole à un tout nouveau personnage dans un Paris et New York d’aujourd’hui. Après les mouvements #BalanceTonPorc, #Metoo, elle a ainsi trouvé un terreau fertile à son imagination et a décidé de parler de femmes, de féminisme et, naturellement, d’hommes. Bed Bug, c’est l’histoire d’une Bridget Jones post #Metoo.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (122) Voir plus Ajouter une citation
Bien fait pour moi! Ça m'apprendra à vouloir être courtoise. Qu'est ce qu'elle m'a dit ma psy,la dernière fois ?
Rose, il faut vous placer au centre d'un cercle, imposer une distance et, quand il vous vient une pulsion, ne pas subir la pression mais tenter de savoir si vous avez vraiment envie de faire ce qu'on vous demande, ou si vous n'obéissez qu'à la répétition de quelque chose qu'on vous appris et et qui ne vous appartient pas.
Pour résumer, il Faut vous demander si vous agissez sous influence ou si c'est votre choix.
Posez vous la question ' qu'est ce que je veux,moi rose Robinson ?ensuite seulement agissez'
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"Se pourrait-il qu'elle ait tout oublié ? On n'oublie pas quand la douleur est grande. Ou si, justement, on oublie parce qu'elle est trop grande, qu'elle ne rentre pas dans la tête. On oublie parce que sinon on ne pourrait plus jamais rire, on ne pourrait plus grandir, on irait tout droit sauter dans un puits ou sous le métro."
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"Le chien est fidèle, tendre, aimant, toujours présent. Il vous aime sans condition. Avec kilos, cellulite et boutons. Il vous écoute, vous console. Tu connais un homme qui fait tout ça ? Moi, pas."
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"Elle avait appris à faire semblant. Faire semblant, c'est éviter de penser. C'est repousser à plus tard. C'est se détruire à petit feu par peur d'affronter la réalité."
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"Les gens méchants sont souvent malheureux. On devrait les soigner en leur administrant des rations de bonheur."

"Tomber en amour, c'est tomber en flaque."

"On est tous seuls. Chacun dans sa petite boite. Le bonheur n'existe pas. C'est une carotte pour nous convaincre de rester sur terre. Sinon tout le mon de se tirerait."

"est-ce que le malheur fait partie du bonheur d'une vie normale ?"

"On n'oublie pas quand la douleur est grande. Ou si, justement, on oublie parce qu'elle est trop grande, qu'elle ne rentre pas dans la tête. On oublie parce que sinon on ne pourrait plus jamais rire, on ne pourrait plus grandir, on irait tout droit sauter dans un puits ou sous le métro."

"Faire semblant, c'est éviter de penser. C'est repousser à plus tard. C'est se détruire à petit feu par peur d'affronter la réalité."

"lorsqu'on a été maltraité, enfant, on a du mal à aimer l'autre mais on a du mal aussi à s'aimer soi-même. Or, sans amour pour soi, on ne peut pas aimer l'autre. Et c'est très douloureux..."
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Videos de Katherine Pancol (78) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Katherine Pancol
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