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Mon premier livre de Katherine Pancol...et je n'ai vraiment pas aimée!!! J'ai bien mis un mois à traîner cet ouvrage...ce qui est très rare.
Ce livre est presque une torture à lire. On n'y comprend rien ! Des personnages qui sortent de nulle part, des descriptions qui passent du coq à l'âne. Qui est qui ? Qui fait quoi ? J'ai juste compris que le personnage principal est très attachée à son père (elle en est limite amoureuse, à en lire certains passages...) et que ce papa n'est plus de ce monde... Syndrome d'Oedipe dans ses relations???
C'est dommage...
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Un livre dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à rentrer. Une relation forte, trop forte, entre la petite fille et le père et qui en devient parfois glauque. Des comportements toxiques voire dangereux, une volonté de se faire du mal et de fuir toute chance au bonheur de l'héroïne qui m'ont agacé. Une héroïne donc à laquelle je ne me suis pas identifiée une seule seconde. Ce n'est qu'au dernier tiers du livre que j'ai commencé à réellement me laisser porter. À partir du moment où elle réalise qu'il faut changer pour pouvoir avancer, surmonter ses vieux démons, pour pouvoir un jour toucher au bonheur.
Bref, un livre que je ne recommanderais pas spécialement mais que j'ai pris plaisir à découvrir à un prix aussi riquiqui et un format pour le moins différent.
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Résistez à l'envie de lire la quatrième de couverture avant de vous plonger dans les délices de ce livre... Elle dévoile tout ce qui fait l'essence de cette oeuvre ; et quand j'écris "oeuvre" je n'ai pas l'impression de me tromper de mot.

Comme toutes les héroïnes de Pancol que je connais, celle-ci est aussi à la recherche d'elle-même. Comme pour toutes les héroïnes de Pancol (que je connais), le passé envahit le présent, au point de le tétaniser.

Le début du roman est "glauque"... "l'homme" est proche, très proche de la petite fille, trop proche. Lorsqu'on découvre que "l'homme" est le père de l'enfant, la pensée dérive vers l'idée de l'inceste.

D'ailleurs, si le climat entretenu par le père n'est pas incestueux, il est incestuel.

"L'homme" de la petit fille, cruel, va habiter tout son espace de femme. Il l'aura fait rêver à l'AMOUR, mais ne lui aura accordé que des miettes de présence et de longues attentes désespérées. Toute son enfance sera bercée de l'illusion que "l'homme" l'aime vraiment, même s'il la délaisse perpétuellement.

Devenue femme (et orpheline), l'héroïne va épuiser ses ressources les plus intimes pour retrouver "l'homme" dans les hommes qu'elle rencontrera.
Même Allan - lui aussi très réticent à aimer - devra subir le passé de l'enfant, chargé de rêves ambigus, de déceptions inexplicables, de souffrances insondables, avant de trouver gré dans le coeur et le corps de "la femme".

Je me suis passionnée pour ce roman, au point d'avoir envie de le reprendre à la première page, sitôt arrivée à la dernière. D'ailleurs je le relirai, c'est certain !
Lien : http://lire-lier.blogspot.com/
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J'ai tout adoré dans ce roman : le thème, la façon de l'aborder (originale et sans lourdeur, sans longueurs), le style d'écriture.
Katherine Pancol a cette capacité de vous embarquer dans la vie de ses personnages, c'est bien le cas avec cette héroïne, dont on ne connaît même pas le nom! Trop d'ambivalences en elle, c'est comme si plusieurs personnes cohabitaient en elle : comment lui attribuer un seul nom en effet!
J'ai particulièrement adoré la fin de ce roman, pas de cliché mal venu, tout est dans le même ton et le même esprit jusqu'à la dernière ligne! Les dernières pages m'ont particulièrement touchée, des mots qui viennent parler directement à votre coeur : voilà ce que j'appelle un livre réussi!
Je le conseille à toute femme pour qui la rencontre amoureuse et/ou l'homme est une énigme non résolue...
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Le deuil d'un père, un syndrome d'Oedipe x 1000, une femme perdue, qui cherche l'amour, puis le fuit, New York,
son argent et ses dérives...
Vous mélangez tout ça et vous obtenez... apparement un roman.
Personnellement, j'aurais plutôt parler d'un monologue, long, bien trop long... Décousu qui plus est ! On saute de la petite fille à la femme paumée, de la fille hystérique à l'auteure pleine d'imagination...
Katherine nous perd avec ses descriptions à rallonge et ses répétitions.
Ca donne un roman lourd, bien trop lourd...
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Une jeune femme a terriblement peur de l'amour et de tout ce que cela comporte, même si pourtant, elle ne demande que ça !

On comprend petit à petit qu'elle ressent ces émotions contradictoires (par moment) à cause de son enfance et de sa relation très fusionnelle (voire malsaine) avec son père...
Le récit est alterné par deux visions différentes : celle de l'enfance et celle de sa vie d'adulte. Au début, j'ai cru (un peu comme tout le monde je pense) qu'il s'agissait de deux personnages différents ou bien que le livre était en fait un recueil de nouvelles...Eh bien non, ce qui destabilise beaucoup le lecteur dès le départ. du coup, le début est un peu dur. Ce qui m'a permis de continuer la lecture, c'est la façon d'écrire de l'auteure : l'écriture est simple et accessible, mais en même temps, elle en dit long ! J'ai d'ailleurs retenu plusieurs citations qui m'ont rappelé par moments quelques passages personnels...
Pourtant un petit bémol à ceux qui connaissent Katherine Pancol par sa trilogie des animaux (les crocodiles, les tortues et les écureuils ... pour faire court ^^), ce livre est totalement différent, aussi bien par l'histoire que par le style.
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Cette auteur prolifique et débordante de vitalité nous plonge dans la vie d'une femme qui se perd dans des amours compliqués et dégradants, qui se fait violence en acceptant tout même de s'avilir, toujours en quête d'un amour toujours plus fort. Et puis, il y a cet amour qui dépasse tout : celui de son père mourant. Ce livre est une interrogation sur le sentiment amoureux, où faut-il aller en amour sans s'avilir ?
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En tant que grande admiratrice du travail de Katherine Pancol, et en attendant de lire son nouveau livre, « Trois baisers », j'ai décidé de me tourner vers ses premiers romans, et notamment « Les hommes cruels ne courent pas les rues », dont le titre m'a directement intriguée. Ce titre pourrait s'expliquer en une phrase, qui se trouve sur la quatrième de couverture du livre, et que je trouve particulièrement bien formulée : « Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? ».
Il s'agit donc d'un livre sur les relations entre les hommes et les femmes, sur ces femmes qui semblent avoir besoin de souffrir pour vivre pleinement une relation, et surtout sur l'influence d'un père sur la vie amoureuse de sa fille. Ce dernier aspect, je l'avoue, m'a un petit peu troublée. En effet, la confusion entre l'homme, le père, et l'homme, le petit ami, est à mon sens assez malsaine.
Pourtant, je me suis laissée prendre au jeu, et emporter dans les méandres des sombres pensées de cette femme, dont Katherine Pancol ne nous dévoile d'ailleurs pas l'identité, ce qui renforce l'attachement et l'identification au personnage. Car en effet, une fois de plus, cet auteur est parvenue à construire un personnage en chair et en os, qui prend vie au fil des pages, avec une réelle personnalité, des centres d'intérêts.
Malgré tout, certains passages m'ont mise mal à l'aise, toujours par rapport à la relation au père. J'ai donc achevé cette lecture mitigée : je ne pouvais pas dire que je n'avais pas aimé car j'avais dévoré cette histoire, mais je ne pouvais pas dire non plus que j'avais apprécié car certains points me dérangeaient. J'ai notamment été déçue par la fin : alors que je m'attendais à ce que l'héroïne parvienne à vaincre ses vieux démons, elle finit par épouser un homme très semblable à son père. En outre, ce dernier a eu envers elle une conduite exécrable, et d'un point de vue féministe, le comportement de cette jeune femme, qui se contente de prendre son mal en patience et de rester à disposition de cet homme tandis qu'il voit d'autres femmes, est à mon sens à abolir. Ainsi, la morale de l'histoire n'apparaît pas clairement et semble même tout-à-fait inversée.
Je suis donc restée avec cette drôle de fin en travers de la gorge, jusqu'à ce que je lise « le bonheur est dans le crime », de Jacqueline Harpman, qui nous livre un roman sur l'inceste absolument répugnant et que j'ai pourtant trouvé assez prenant. Cette histoire m'a amenée à me poser la question : Qu'est-ce qu'un bon livre ? Un livre agréable à lire ou un livre bien écrit ? J'ai alors repensé aux « Hommes cruels ne courent pas les rues » et en suit arrivée à la conclusion que puisque ce livre est bien écrit (dans un style oral certes déroutant mais traduisant à merveille le dialogue intérieure de l'héroïne), et puisque je l'ai lu en quelques jours à peine, alors il s'agit pour moi d'un bon livre. Quant aux aspects qui m'ont dérangée, à la réflexion, peut-être nous permettent-ils justement de nous pousser à nous poser certaines questions sur la nature humaine et ses aspects parfois contradictoires et destructeurs.... Et concernant cet apparent « happy end », je le trouve finalement très original. En effet, il faut avouer qu'un véritable happy end (la rencontre avec un homme gentil avec qui elle parviendrait à avoir des relations saines sans systématiquement penser à son père) serait assez peu crédible, voire un peu « tarte à la crème ».
En conclusion, je vous conseille la lecture de ce livre, car bien qu'il suscite en nous des sentiments controversés, il suscite la réflexion, ce qui est assez rare de nos jours. Effectivement, à l'heure actuelle, la plupart des livres présentent une histoire à lecture unique, très premier degré, et rares sont les romans qui provoquent de réels débats.
Lien : https://elise-et-rapha.weebl..
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C'est avec un avis mitigé que j'achève cette lecture. Déçue par la première moitié du roman, c'est ravie que je le termine: c'est une bonne surprise, donc c'est quand même agréable.
En effet, j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'histoire, faite d'aller-retour entre le présent, le passé proche et l'enfance de la narratrice, et ce malgré le style très agréable de Katherine Pancol, d'écrire comme on parle. du coup, j'ai été déçue, pensant avoir fait le choix d'une valeur sûre en choisissant un livre de cette auteure. J'ai eu beaucoup de mal à cerner l'héroïne et à m'y identifier, et la relation très fusionnelle et parfois excessive entre la petite fille et son papa était assez spéciale à appréhender au départ. Limite incestueuse, en tout cas, ils sont bien trop proches...
Puis, je ne saurais dire comment ça c'est fait, ni quel a été l'élément déclenchant, mais j'ai eu le déclic à peu près après la moitié du libre. Je me suis prise au jeu, et je n'attendais qu'une chose: lire la page suivante pour savoir ce qui allait se passer... Allan allait-il appeler? Allait-il se rendre compte qu'il passait peut-être à côté de la femme de sa vie? L'héroïne allait-elle être réellement capable de changer dans sa relation aux hommes, de se détacher du modèle de relation amoureuse inculquée par son père, pour vivre SA grande histoire d'amour? Allait-elle tout envoyer balader? Par peur de souffrir? Ou allait-elle s'accrocher? Allait-elle réussir à se trouver, elle?
Et c'est donc accro que je l'ai achevé, ayant d'abord pensé ne jamais en voir le bout...
Et puis, il faut le dire, ce livre est truffé de belles phrases, dans lesquelles on se retrouve un peu...
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C'est l'histoire d'une petite fille qui adooooore son papa, c'est l'histoire d'un papa qui aime passionnément sa petite fille. Mais la petite fille grandit et le papa ne supporte pas de voir sa petite fille s'éloigner de lui.
La petite fille devient une jeune femme qui rêve de rencontrer un homme qu'elle aimerait et qu'il l'aimerait sans que papa, vienne encore toute foutre en l'air.
Elle se sauve à New York et tente d'échapper à cette emprise qu'elle aime tant : l'amour de son père.
Mais cette emprise l'encombre et ne lui permet pas de vivre sa vie et ne s'évanouira pas d'un vol d'avion. Son enfance et son adolescence l'ont rendue prisonnière de ses sentiments pour son père.

Cet amour fusionnel est aussi un amour destructeur.

Et puis elle va rencontrer Allan. Allan, beau, intelligent, élégant, elle en devient follement amoureuse. Mais ses petites voix intérieures ne lui permettent pas de s'autoriser à être aimée. Elle, la femme qui n'attend que çà : l'amour.
Ces voix qui lui rappellent constamment que le seul capable de l'aimer n'est plus là. le seul qu'elle a jamais été capable d'aimer.

Elle devra surmonter ces démons intérieurs pour se permettre de vivre, de vivre pour elle. de vivre et d'aimer et de se laisser aimer.

Une écriture directe, incisive, caustique parfois avec un pointe dh'umour.
L'histoire alterne entre le présent et le passé enfantin et adolescent de l'héroïne.

Une belle histoire, qui montre la force des sentiments transmis dans l'enfance et des incidences fortes de conséquences qu'ils peuvent avoir sur la construction d'une vie d'adulte.
Lien : http://silvi.over-blog.com/a..
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